✌✌ JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE ✌✌ 👉Épisode 50

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JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE
PARTIE 50
… on aperçoit Mirabelle…
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Elle venait sûrement de quitter la maison de Jeff. Quand elle nous a vu venir, elle s’est arrêtée. On s’est alors arrêté pour parler avec elle un instant avant de rentrer à la maison.
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-Mirabelle : Bonsoir, comment vous allez ?
-Josiane : ça va bien et toi Mira ?
-Mirabelle : ça va bien, je viens de chez Jeff comme ça.
-Josiane : Oui, on l’a constaté. Alors ?
-Mirabelle : Quoi ?
-Josiane : Tu ne sais pas de quoi je parle ?
-Mirabelle : Non ! Pas du tout !
-Josiane : Tu plaisantes ?
-Moi : Alors, elle ne l’a pas fait. Tu vois, Ida, on n’aurait pas dû lui faire confiance.
-Mirabelle : Hum (Elle sourit). Je plaisante, je viens de chez Jeff et vous croyez que j’allais oublier une telle chose ?
-Moi : Je ne sais pas moi !
-Josiane : Alors, il a constaté ?
-Mirabelle : Non, il n’a rien remarqué. Je l’ai même fait sous ses yeux mais il ne s’est pas rendu compte que c’est ce que je faisais.
-Moi : Merci Mirabelle.
-Mirabelle : T’inquiète ! On se doit bien ça David.
-Ida : Alors, tout va bien maintenant non ?
-Josiane : Je l’espère bien.
-Mirabelle : Oui, tout va bien. Au fait, je ne connais pas ton prénom toi !
-Ida : Euh, c’est Ida.
-Mirabelle : D’accord. Alors, toi aussi t’es…
-Moi : Elle n’est rien, t’as compris ?
-Mirabelle : Désolée ! Je voulais juste la taquiner, rien de plus.
-Moi : Ah ok, désolé. J’ai cru que tu voulais la comparer à Josiane.
-Josiane : La comparer à moi comment ? De quoi tu parles ?
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On éclata de rires… Josiane change de mine.
-Josiane : Répondez, moi je suis quoi ? hein ?
-Mirabelle : Laisse tomber, ce n’est pas très drôle. Apparemment, vous êtes allés acheter à manger et si je vous retiens longtemps, ça va se refroidir.
-Moi : Non, ce n’est rien. On va remettre ça au four.
-Josiane : Hum !
-Mirabelle : Bon, je vais vite partir, il se fait très tard.
-Moi : D’accord. Bye et merci pour… pour tout !
-Mirabelle : J’ai juste fait ce qu’il fallait.
-Josiane : Merci en tout cas.
-Mirabelle : Je vous en prie.
-Ida : Au revoir, enfin, si on se rencontre un autre jour parce que moi je vais partir dans 2 ou 3 jours au plus.
-Moi : Mais t’as dit que tu allais faire 1 mois ici si tout allait bien non ? Et maintenant, il semble qu’ils vous ont accordé ça.
-Ida : Oui, sauf que ma maman veut que je vienne à la maison pour la boutique. Apparemment, elle va voyager sur la Chine !
-Moi : Et tu ne m’as rien dit.
-Ida : (Elle me sourit) On allait en parler ce soir…
-Josiane : Bon, rentrons pour en parler, je commence par avoir mal au pied.
-Ida : (Elle éclate de rires) On a juste fait 20 minutes debout inh ! il faut que tu fasses du sport.
-Josiane : Ouais, mais ce que je fais au lit, n’est pas peu non plus…
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On éclata tous de rires…
-Moi : Bon, Mirabelle, au revoir.
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Mirabelle se retourne sur son chemin et nous faisons de même. On marcha sur environ 150 mètres et en voulant entrer dans la Von de notre maison, on aperçoit quelqu’un qu’on avait pas du tout l’intention de voir : Jeff !
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J’étais étonné et un peu gêné quand je l’ai vu. Quant à Josiane et Ida, elle n’avait aucun comportement envers lui : c’est normal parce que Ida ne le connaît même pas et Josiane connaît seulement son pseudo, elle ne sait pas vraiment qui c’est.
Après nous avoir vu, il s’est arrêté devant nous d’un coup et a croisé les bras comme s’il allait nous agresser. Mais moi je n’y ai pas prêté attention parce qu’il ne pouvait vraiment rien faire, je suis plus baraqué et plus violent que lui, alors s’il essaye de me tenir tête, je vais carrément le maltraiter ; alors je comptais sur ça pour qu’il ne fasse rien.
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-Moi : Waoh, quelle surprise. Je ne m’attendais pas à te voir ici ! C’est vraiment une coïncidence.
-Jeff : Ouais, je ne m’attendais pas aussi à te voir ici.
-Josiane : C’est qui lui ?
-Jeff : Ah, la pétasse me connaît même pas.
-Moi : Je te défends de répéter ça, sinon, ça va vraiment mal finir pour toi.
-Jeff : Oh, c’est vrai ? Tu vas me faire quoi sinon ? Hum ? Tu vas te battre avec moi ?
-Moi : Non, je ne vais pas me battre avec toi.
-Jeff : Ah, tant mieux. Sinon, ça m’étonnerait beaucoup !
-Moi : Ouais, je vais plutôt te frapper.
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Ida et Josiane éclatent de rires…
-Josiane : Alors, je présume que c’est lui le fameux Jeff ou je dirai plutôt Anthelme.
-Jeff : Ouais, c’est moi, t’as tout compris.
-Ida : C’est lui qui fait tout ça depuis ?
-Jeff : T’es qui toi ? T’as encore recruté une poupée sexuelle.
-Ida : Quoi ?
-Moi : Ida, ne t’en fais pas pour ça. Il veut juste se faire maltraiter. En plus, Anthelme, tu sais, je vais vraiment prendre du plaisir à te casser les os parce que je sais que ta maman chérie va bien se charger de toi. Elle est Médecin non ?
-Jeff : Ne parle pas de ma mère.
-Moi : Alors, arrête de nous emmerder. Ok ?
-Jeff : …
-Moi : Au fait pourquoi tu t’es arrêté ici ? Tu ne devais pas prendre ton chemin et aller là où tu vas tranquillement ?
-Jeff : ça ne te regarde pas.
-Moi : Ouais ! Bah, nous on n’a pas de temps à perdre avec toi. Je ne sais même pas pourquoi on s’est arrêté devant toi. Les filles, on se casse.
-Josiane : Ouais.
-Jeff : T’es quand même courageux, tu ne penses même pas à ce que je peux faire avec les photos que j’ai.
-Moi : Oh non, fais ce que tu veux avec. On s’en fout de toute façon.
-Josiane : De quelles photos tu parles ?
-Jeff : Des tiennes. Tes photos sexy, tu crois que je parlais d’autrui ?
-Josiane : Non, sauf que tu n’as aucune photo de moi dans ton téléphone.
-Jeff : Ah bon ! Attends.
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Il sort le portable pour sûrement nous montrer les photos, mais en fouillant le portable, il reste silencieux pendant quelques secondes comme s’il étonné par quelque chose.
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-Josiane : Alors, tu ne veux plus montrer ça ?
-Jeff : Merde, les photos étaient encore là aujourd’hui. T’as piraté mon phone David ?
-Moi : Comment ? J’ai la tête d’un hacker ? Bon, les filles, on doit vite rentrer, il se fait tard.
-Josiane : Oui, au revoir monsieur Jeff et bonne chance à toi et ton groupe de merde.
-Jeff : (Elle changea de mine et baissa la tête).
-Moi: Bye mec, nous on s’en va déjà.
-Jeff : T’inquiètes ! Je vous aurai un autre jour.
-Moi : Je ne crois pas. C’est fini bro, on n’a plus rien en commun. Sauf si tu veux encore faire tes bêtises Josiane.
-Josiane : Non, t’inquiète. C’est fini. Pas vrai Jeff.
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Il ne répond pas et nous dépasse pour prendre son chemin. On fait de même.
En moins de 4 minutes, on rentre à la maison. Je ferme le portail et on va au salon. On était vraiment content que tout se soit terminé avec ce problème de groupe et avec les menaces de Jeff. On pouvait maintenant avoir la conscience tranquille.
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Après avoir mangé et bien bavarder entre nous, on a décidé d’aller dormir parce qu’il faisait déjà vraiment tard. Mais en réalité, personne n’avait envie de dormir.
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-Moi : Alors, maintenant que personne ne veut dormir, on va faire quoi ?
-Josiane : Aucune idée !
-Ida : Rien, on va juste se regarder.
-Moi : Ah, au fait, tu as dit qu’on allait parler de quelque chose non ?
-Ida : Moi ? Quoi ça ?
-Moi : T’as dit que tu veux rentrer dans 2 ou jours alors que tu avais prévu rester ici pendant 1 mois après ton stage.
-Ida : Oui, désolée. Ma maman doit voyager et elle veut que je vienne m’occuper de la boutique. C’était vraiment imprévu. Sinon, franchement, je voulais rester ici pendant 1 mois.
-Moi : ça me touche vraiment… Je te jure.
-Ida : Je sais, mais tu sais on va se voir un autre jour même si c’est dans quelques années ou je ne sais pas trop.
-Moi : Oui, peut-être.
-Ida : Ecoute Vido, je sais que tu n’es pas prêt pour me voir partir au Nigéria mais tu sais, je n’ai pas trop le choix. C’est la décision de ma maman.
-Moi : Oui, je sais. Bon, ce n’est pas grave. De toute façon si tu restes ici pendant 1 mois, je ne vais pas vouloir que tu partes, alors, ce n’est pas grave, je vais faire avec.
-Ida : Josiane, stp, ne prends pas mal ce que je veux dire mais c’est la vérité. Je t’aime Vido et je me sens vraiment triste du fait que je dois partir et te laisser.
-Josiane : Ce n’est rien Ida. Je sais que vous vous aimez et ça ne me gêne pas. De toute façon, je suis sa cousine et les cousines ne sont pas faites pour les cousins. Alors, je crois bien que je dois arrêter avec tout ça et me prendre au sérieux.
-Moi : Ida, je t’aime aussi. Mais c’est ici que notre amour s’arrête.
-Ida : Non, Vido. Tu sais, tu peux souvent venir avec ta maman quand elle va vouloir venir acheter des produits chez nous au Nigéria. Je serai souvent là quand tu viendras et je vais bien m’occuper de toi, c’est promis.
-Moi : J’aimerais bien. Mais, je ne crois pas que j’aurais cette occasion, parce que les cours vont commencer bientôt. De plus, tu vas soutenir d’ici-là parce que t’es déjà en troisième année et je suis sûr que tu n’auras plus le temps de rester dans la boutique de ta maman. Bref, beaucoup de paramètres…
-Ida : …
-Josiane : Du coup, on va vraiment tout arrêter, c’est ça ?
-Moi : Oui, c’est la meilleure chose à faire. Maintenant, nous ferons comme si de rien n’était.
-Ida : Vido !
-Moi : Oui, Ida !
-Ida : Je n’ai pas envie que ça s’arrête entre nous maintenant.
-Moi : Pourtant il le faut. Autrement, nous souffrirons tous les deux et je ne veux pas ça. Stp !
-Josiane : On n’a pas trop le choix. Je pense qu’on doit tout arrêter vraiment.
-Ida : Donne-moi le temps de réfléchir, je ne peux pas prendre une décision comme ça.
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J’aimais vraiment Ida et je ne voulais pas que ce qu’on faisait s’arrête entre nous mais je n’avais pas trop le choix, autrement, on va se créer beaucoup de problèmes et je préfère vraiment éviter ça.
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-Moi : Du temps ? stp, je veux qu’on prenne ensemble une décision ce soir. Et qu’à partir de demain, on commence par l’appliquer. Je veux qu’on arrête tout ça. Svp les filles.
-Josiane : Je ne sais pas quoi dire Vido, je suis d’accord avec toi. On en a fait assez et heureusement pour nous, personne ne nous a vu.
-Ida : Ok, et si on arrête maintenant, quand on se verra un autre jour, qu’est-ce qu’on fera ?
-Moi : Je ne sais pas trop.
-Josiane : On fera comme si de rien n’était, et pour que ça marche, il faut qu’on commence maintenant.
-Ida : J’étais presque sûre que tu aurais un peu de difficulté pour laisser tomber mais apparemment, tu es bien plus déterminée que moi.
-Josiane : J’ai juste réfléchi et voilà. De toute façon, il fallait que je prenne une décision et je n’ai pas eu le choix que de prendre cette décision. Autrement, bonjour les dégâts.
-Ida : tu as raison. Mais je n’arrive pas à me décider.
-Josiane : Oui, c’est normal vu que t’es amoureuse.
-Ida : Tu l’étais pourtant non ?
-Josiane : Oui, et j’étais tellement attachée à lui que je pouvais même tuer pour lui. C’est fou ce que l’amour peut nous inciter à faire.
-Moi : Dans tous les cas, c’est moi qui perd. Parce que je n’ai plus personne avec qui… Bref, ça va passer.
-Josiane : Arrête Vido, il y a tellement de filles à l’université. Et je te garantis que si tu ne fais pas attention, toutes les filles de l’université voudront sortir avec toi. Donc, souris moi quand tu seras là-bas !
-Moi : (Rires) Ne t’en fais pas.
-Ida : Vido, ok, je suis d’accord avec ta décision. On arrête tout. Mais crois-moi, je ne vais jamais t’oublier, tu es le mec le plus cool que j’ai connu. J’ai toujours été douée pour repousser les garçons mais toi, t’es très différent. Je n’ai pas hésité à me laisser aller. Je t’aime même si tout doit s’arrêter, je t’aimerai toujours.
-Moi : Merci Ida, mais tu trouveras mieux que moi, j’en suis persuadé.
-Josiane : Oui.
-Moi : Bon, alors, on va dormir non ?
-Ida : Non, pas encore. Je veux qu’on lève un verre chacun, pour notre trêve.
-Moi : (Rires) Trêve ? T’es drôle toi. Ok, comme tu voudras.
-Josiane : ça marche.
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Josiane va prendre la bouteille de vin qui restait et on le partage.
-Moi : oups, on n’a plus acheté les choses à leur place.
-Josiane : J’ai vraiment oublié inh ! Demain, on va le faire non ?
-Moi : OK, mais n’oublie pas, stp. Sinon maman va nous tuer.
-Josiane : D’accord.
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Après ça, on va se coucher.
Le lendemain, comme promis, on a remis le compteur à zéro. C’est vrai qu’au début, ça ne nous a pas trop réussi mais le deuxième jour, c’était mieux. On avait commencé par faire comme si de rien n’était.
Le Mercredi, Maman est rentrée avec mes frères et ma petite sœur. Ida est partie le lendemain (le jeudi) et avant de partir, elle m’a laissé un petit cadeau en guise de souvenir.
Mes frères et sœur ont commencé l’école. Et quand maman allait à la boutique, il ne restait plus que Josiane et moi à la maison. On se traitait naturellement, comme cousin et cousine devaient le faire et on faisait l’effort de s’adapter à notre nouveau mode de fonctionnement.
1 semaine après, j’ai commencé les cours à l’université. Donc je sortais la plupart du temps, le matin, et je revenais le soir. Josiane et moi, on ne se voyait que si je rentrais à la maison.
La semaine qui a suivi cette semaine-là était celle de son départ et maman a voulu qu’elle voyage en avion et pas en bus. Elle est rentrée chez elle un Vendredi. Mais avant de partir, on a eu une petite conversation en voiture quand j’allais la déposer à l’aéroport.
-Alors, on est comment maintenant ?
-Vido, ça va.
-Tu vas me manquer.
-C’est vrai ?
-Oui, toi et tout ce qu’on faisait ensemble.
-Je croyais qu’on ne devait plus en parler.
-Certes, mais tu sais, on n’oublie pas facilement ce genre de chose.
-Hum, mais bon, tout ça, c’est du passé, il faut qu’on avance.
-Oui, tu as raison.
-Et… ?
-Oui, enfin, je crois.
-Non, continue, je t’écoute.
-Non, c’est tout, franchement.
-Ok…
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ON arrive à l’aéroport.
-Voilà, on y est.
-Oui, on y est.
-Au fait, tu vas encore venir passer tes vacances ici non ?
-Peut-être bien. Sinon, toi tu peux venir là-bas ?
-ça dépend. Mais si je viens là-bas, est-ce qu’on ne sera pas tenté de… tu comprends ?
-Oui. Mais non, on ne fera plus ça. On a déjà pris une décision. Mais, tu sais, si tu viens là-bas, il y a tellement de fille de tu feras.
-Hum.
-Oui, enfin, sauf si elles ne te plaisent pas. Sinon, il y a aussi Andréa là.
-Andréa ? Ta sœur ?
-Oui, c’est devenu une grande dame maintenant. Même posture, taille que Carrelle.
-Non, laisse tomber. T’es bizarre toi !
-Je le sais.
-Bon, il faut que tu ailles attendre ton avion.
-Oui, aide-moi à descendre ma valise et mon sac.
-Ok. Mais, tu ne veux rien me donner avant de partir ? Je veux dire, un coup de revoir.
-Euh…
-stp
-Vido.
-Oui !
-Approche !
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Je m’approche d’elle et elle m’embrasse : sérieusement. Ça, c’était vraiment, un coup de revoir…
-Merci, Josiane.
-C’est pour la dernière fois ok ?
-Oui, on est d’accord.
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On descend de la voiture, je l’aide à descendre son sac et sa valise. Et une fois qu’elle a pris place dans la salle d’attente, on s’est souhaité au revoir et je suis rentré chez moi.
Tout est bien qui finit bien. Maintenant, je dois ouvrir une nouvelle page et commencer une nouvelle vie.
Trois jours après le départ de Josiane, mon papa est rentré à la maison. Il était supposé la voir avant qu’elle ne parte mais il a eu un retard d’une semaine.
Tout est rentré dans l’ordre. Et voilà !
~~
FIN FIN FIN.....🚩

JOSIANE: CE GENRE DE COUSINEWhere stories live. Discover now