✌✌ JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE ✌✌ 👉Épisode 41

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JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE
PARTIE 41
… entre…
-Ok merci.
Elle entre puis je ferme la porte de ma chambre.
-Euh, excuses-moi, je devais arranger la chambre aujourd’hui mais je suis super bourré, alors je n’ai pu rien fait aujourd’hui.
-Ne t’inquiètes pas, ça ne me gêne pas.
-Ok. Tu peux te poser sur le lit si ça ne te gêne pas.
-D’accord.
.
Elle s’assied sur le lit, je le rejoins et je m’assieds à côté d’elle et on commença par se parler.
-Je ne sais pas par où commencer, je suis vraiment dépassé par tout ça et je regrette amèrement tout ce qui se passe depuis que Josiane est venue en vacance ici.
-Alors, tout a commencé par elle ?
-Oui, on peut dire ça comme ça.
-Ok, raconte, je t’écoute !
-Un jour, je veux dire deux jours après qu’elle soit venue ici, j’étais sorti pour aller uriner une nuit et je l’ai surpris dans la douche et…
-Et quoi ? Pourquoi tu hésites, c’est moi-même qui t’ai demandé de raconter ça, alors peu importe ce que tu diras, même si ça me met mal à l’aise, je l’aurais bien mérité.
-Ok
-Alors, continue.
-En fait, je l’ai surpris en train de se masturber. Mais elle ne m’a pas vu.
-Oh my god !
-Ouais, je sais ! Ensuite, le lendemain matin, je suis allé la voir dans sa chambre, j’ai frappé à la porte mais comme elle ne répondait pas, j’ai dû ouvrir la porte et je l’ai vu à moitié nue en train de passer un appel vidéo, avec ses écouteurs dans les oreilles.
-A moitié nue ? ça veut dire qu’elle était comment ?
-Euh, elle n’avait pas porté son soutien, seulement le slip.
-What that fuck ! Merde, et t’as vu ça ?
-Ce n’était que le début.
-Hum, c’est quelle histoire ça ?
-Tu vois ? C’est pourquoi je ne voulais pas te raconter ça. C’est vraiment chiant et honteux.
-Ce n’est pas grave, continue.
-Si, ça l’est pourtant. Je me sens complètement désarmé et ridicule face à la situation.
-Tu peux arrêter avec ça et continuer avec ce dont on parle ?
-Désolé, je suis juste un peu perdu. Ok, voilà. En fait, la deuxième fois que je l’ai surpris en train de faire ce genre de truc, j’étais vraiment énervé, donc je suis sorti de la maison pour aller rester chez un ami durant toute la journée. Ensuite, je suis revenu à la maison le soir.
-Euh, quand tu l’as surpris, elle t’a vu aussi ?
-Oui, mais elle n’avait rien dit, c’était un peu comme ce qui se passe maintenant, sauf que maintenant, toi tu es « moi » et Josiane et moi, nous sommes « Josiane ».
-Hum, mais franchement, vous êtes bizarres.
-Désolé, on peut arrêter si tu veux.
-Non, ce n’est rien. Continue, je veux être au courant de tout.
-Ok, à mon retour, elle m’a supplié de ne rien dire à maman, ensuite, elle m’a proposé de baiser avec elle.
-Quoi ?
-J’ai refusé au début mais j’ai accepté enfin de compte, parce que mon ami chez qui j’étais allé m’avait conseillé de coucher avec elle.
-C’est quel genre d’ami ça ? Il te conseille de coucher avec ta cousine ?
-Non, je lui ai juste dit que j’ai vu une fille dans telle et telle position et qu’elle a constaté que je l’ai vu. En fait, j’ai parlé entre griffes, avec supposition, alors il m’a conseillé ça. Tu sais, je ne pouvais pas lui dire qu’il s’agissait de ma cousine.
-Alors, tu veux dire que vous avez couché une fois ? Ta cousine et toi ?
-Pas une fois.
-Ah bon, alors vous avez fait ça combien de fois ?
-Plusieurs fois, pour être franc avec toi.
-Waoh, tu te rends compte de la gravité de vos actes et de ce que cela pourrait créer si ta maman découvrait ça ?
-Oui, et depuis l’arrivée de maman, on a décidé d’arrêter avec le sexe et je faisais tout pour l’éviter.
-Oui, j’ai constaté. Donc c’est à cause du sexe que tu fais ça ?
-Oui, je peux dire ça.
- (Elle éclata de rires…) Désolé, il fait déjà nuit, mais je ne peux pas m’empêcher de rire même si ça me touche et me désolé beaucoup venant de toi.
-Je ne te demande pas de me pardonner, tout ce que je veux, c’est que tu ne penses pas que je suis un faux type. Stp
-(…)
-Dis quelque chose stp Ida.
-Je ne sais plus quoi dire, je suis dépassée par tout ça. D’abord, je n’arrive pas à croire à ça.
-Je sais, c’est vraiment moche.
-Non, pas ça. Juste que… Ouais, c’est moche, il n’y a pas autre mot pour le qualifier.
-Tu vas dire ça à maman ? Après tout, ça ne changera rien, je suis déjà à terre.
-Crois-moi, je ne vais rien dire à ta maman. D’ailleurs, je ne suis pas ici pour créer des querelles familiales, je finis mon stage et je m’en vais sans aucun souci.
-Merci.
-Je ne vois pas pourquoi tu me remercie. Tu ne seras plus jamais le même à mes yeux. Moi qui croyais que tu étais différent, tu m’as prouvé le contraire.
-Stp, je ne suis pas celui que tu crois maintenant que je suis, je n’ai pas eu le choix.
-Faux ! On a toujours le choix, Vido, tu as voulu tout ce qui arrive et tu vas devoir assumer.
.
.
Pendant qu’elle me parlait, je sentais la colère monter en elle, elle n’agréait pas du tout ce que j’ai fait.
J’avais une chance de conquérir son cœur mais j’ai transformé cette chance en poussière. Quel abrutit suis-je ?
Si seulement, je pouvais remonter le temps et aller réparer toutes les erreurs que j’ai commises.
.
.
-Stp, Ida, ne fais pas ça.
-Quoi ?
-Je ne veux pas que tu te fâches, stp, arrêtes de parler comme ça, tu me fais de la peine.
-Désolé, je me suis emportée.
-Tu as toutes les raisons de te fâcher contre moi.
-Non, après tout, chacun choisit quelle vie il veut mener, alors je n’ai rien à te reprocher. C’est toi qui es le maître de ton corps
-Non, stp arrêtes.
-Si je comprends bien, vous avortez ses grossesses, pas vrai ? Vu que vous couchez presque tout le temps, c’est évident qu’elle soit déjà tombée grosse à plusieurs reprises.
-Non, elle prend des sédatifs.
- (Elle baisse la tête et remue la tête) Waoh, eh bien, elle est bien plus que tout ce que je crois.
-(… Je ne dis rien)
-En fait, je n’ai pas encore saisi pourquoi elle a dévoilé votre secret. Même si elle était ivre, elle pouvait quand même se contrôler. Je ne dis pas ça parce que je vous soutien dans vos ignominies, si je le dis, c’est parce que je suis vraiment étonnée qu’elle dise tout ça d’un seul coup. Elle doit avoir une bonne raison.
.
.
Quand Ida a dit ça, je me suis en même temps demandé si Josiane n’avait pas une idée derrière la tête. Sinon, même si elle était ivre, elle pouvait, comme l’a dit Ida, se contrôler. S’est-elle servie de l’alcool comme alibi pour dévoiler tout ça ? Si oui, qu’est-ce qui lui aurais passé par la tête pour qu’elle fasse quelque chose si stupide et dangereuse ?
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Comme je ne parlais pas, Ida m’a touché le bras gauche.
-Hey, Vido. T’es là ?
-Oui, désolé.
-Il y a quoi ?
-Rien, au fait, je pensais à ce que tu as dit et j’essayais d’analyser ça pour voir si Josiane avait fait ça, juste parce qu’elle voulait le faire.
-Je n’ai pas dit ça parce que je suis de votre côté hein !
-Je sais, mais je dois vraiment savoir pourquoi elle a fait ça.
-Ok, si tu le dis. Moi, j’ai sommeil. Bye à demain.
.
Elle se lève et va vers la porte.
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-Ok cool, merci pour…
-Pourquoi ?
-Euh, ce que tu as fait, t’es venu me demandé ce qui se passe vraiment et tu m’as aussi promis de ne rien dire à maman, ça me fait beaucoup plaisir.
-Tu n’y es pas, j’ai fait ça juste parce que je voulais savoir ce qui se passe vraiment. Et, à vrai dire, tout ça me dégoûte.
-(…)
-Bonne nuit Vido. J’espère que tu vas vite te réveiller demain inh, on doit vite arriver à l’hôpital.
-oui, c’est promis.
-Ok, bye.
.
Elle tire le poignet de la porte et sort. Ensuite je me retourne à l’intérieur
J’ai repensé à ce que Ida a dit toute la nuit. J’ai donc décidé d’arrêter d’être dur envers Josiane et de l’appeler le lendemain pour lui demander réellement ce qui l’a pris de faire un truc pareil. Je crois que toute façon, elle ne l’aurait pas fait sans aucune raison.
A vrai dire, je n’ai pas bien dormi la nuit. A 6h, je me suis levé de mon lit et je suis allé prendre une douche. Je me sentais mieux parce que j’ai eu à discuter avec Ida, même si elle ne m’a pas vraiment facilité les choses.
Tout ce qui me reste, c’est de questionner Josiane sur son acte.
.
.
Après avoir pris ma douche et après avoir mis mes vêtements, je suis allé au salon pour prendre le petit déjeuné comme d’habitude. Josiane était là, mais toute pensive. Regrette-t-elle ce qu’elle a fait ? Ou prépare-t-elle un autre coup ?
Autant de questions que je me pose.
.
.
**A table :
-Maman : Bonjour, alors tout le monde à bien dormi ?
-Ida : Oui
-Moi : Pas vraiment, je n’ai pas trop bien dormi.
-Maman : Oui, normal, vu que tu t’es accroché à ton PC toute la nuit.
-Moi : Non maman, je n’ai même pas allumé le PC.
-Maman : Tu as fait quoi alors ?
-Moi : Rien, c’était juste une insomnie.
-Maman : Alors, au retour, tu vas prendre du somnifère et t’endormir.
-Moi : D’accord.
-Maman : Josiane, tout va bien ? Tu es calme depuis hier soir.
-Josiane : Oui tanti, je vais bien. C’est juste que je suis un peu fatiguée.
-Maman : Hum, c’est normal, tu es tout le temps à la cuisine. Toi aussi, tu vas devoir te reposer aujourd’hui.
-Josiane : D’accord tanti, c’est compris.
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Pendant qu’elles se parlaient (maman et Josiane), Ida et moi, nous nous sommes regardés. Elle m’a souri, ensuite, elle a renfrogné la mine.
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Après le petit déjeuné, je suis allé déposer maman et Ida respectivement à la boutique et à l’hôpital.
Sur la route de l’hôpital, Ida et moi avons eu une petite conversation où elle m’a demandé comment je ferais pour Josiane et la fête du samedi. Je ne lui avait pas laissé une réponse clair, mais je lui ai dit qu’on en parlera avec Josiane une fois que j’aurais fini de régler le problème avec elle.
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A mon retour, Josiane était dans la véranda, elle manipulait son téléphone, quand elle m’a vu venir de loin, elle s’est refaite correctement sur la chaise où elle s’est posée puis elle m’a souri. Un sourire que je n’ai pas digéré parce que je lui en voulais. Donc, j’ai renfrogné la mine et je me suis dirigé vers la porte du salon, sans la regarder de là où elle était assise.
Quand je voulais passer à côté d’elle, elle m’a bloqué le passage avec son bras gauche qui m’avait touché aux genoux.
-Quoi ? Tu peux me laisser passer ? Je ne veux pas beaucoup parler, alors stp, ne me force pas à me m’énerver. Et tu sais bien que j’ai besoin de me reposer !
-Stp, Vido, j’ai juste quelque chose à t’expliquer. Après ça, tu peux aller te reposer.
-Ok, je t’écoute. Mais ne me fais pas perdre mon temps stp.
-C’est promis.
A suivre

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