✌✌ JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE ✌✌ 👉Épisode 43

102 3 0
                                    

JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE
PARTIE 43
Josiane et Ida avaient l’air silencieuses. Je me demandais bien ce qu’elles se sont dit sur la route vu que c’est Josiane qui est allée prendre Ida à l’hôpital. De toute façon, je m’en fou.
.
*** A table :
Maman a demandé (comme dans la routine) comment était notre journée. Mais elle a aussi ajouté la raison pour laquelle elle est vite rentrer aujourd’hui.
-Maman : Je dois rassembler certaines choses. J’ai un voyage demain.
-Moi : Voyage ? Mais tu ne nous avais rien dit maman.
-Maman : Oui, désolé. J’ai vraiment oublié ça.
-Josiane : Tu vas où tanti ?
-Maman : Au Togo bien sûr.
-Moi : Hum ?
-Maman : Tu as oublié que tes frères et ta petite sœur sont là-bas et qu’ils doivent recommencer les cours la semaine prochaine ? Ou bien tu veux qu’ils restent là-bas éternellement.
-Moi : Non maman, j’ai vraiment oublié qu’ils recommencent la semaine prochaine. Mais nous prévenir et on va t’aider à ranger tes affaires.
-Maman : Oui. Mais en réalité ce n’est pas pour les affaires que je suis vite rentrée. J’étais un peu fatiguée. Et comme vous étiez en train de vous reposer aujourd’hui, je n’ai pas voulu vous déranger. Autrement, j’aurais demandé à quelqu’un d’entre vous ou à vous deux et venir rester dans la boutique pendant que je serai en train de me reposer.
-Moi : Tu aurais dû m’appelle maman.
-Josiane : Moi aussi, tanti !
-Maman : Non, je ne voulais pas vous déranger.
.
.
Jusque-là Ida ne disait rien, elle se contentait juste de nous écouter de sourire.
Quand j’ai fini de manger, j’ai décidé d’aller directement dans ma chambre parce que je ne me sentais pas du tout bien là.
-Moi : Ok. Bon, bonne nuit, je vais me coucher.
-Maman : Déjà ? Je croyais que tu viens de te réveiller.
-Moi : Oui mum, mais j’ai encore sommeil.
-Maman : Ah ok, tu as le droit. Bonne nuit.
-Moi ; Bonne nuit.
.
Je me lève et je me dirige dans ma chambre. En réalité, je n’avais pas sommeil mais je ne supportais pas la présence de Josiane. Je trouve ça bizarre : un simple truc, et je l’en veux autant. Je pense que je devais mettre de l’eau dans mon vin. Mais je n’y arrive pas !
Je me suis allongé dans mon lit, en attendant que le sommeil vienne mais en même temps, je pensais à tout ce qui s’est passé entre Josiane et moi, depuis le début et à tout ce que je lui ai dit aujourd’hui. J’ai peut-être mal fait de la juger de la sorte, alors que nous sommes tous deux fautifs. En fait, qu’est-ce qui m’a pris de lui parler comme ça ce matin ? Je me suis emporté facilement. Merde ! Elle pleurait mais j’ai quand même continuer par lui faire du mal.
.
J’ai réalisé que j’ai un peu exagéré ce matin quand je parlais à Josiane. Je devais à tout prix m’excuser, mais pas pour autant me rabaisser pour qu’elle pense que je regrette ce que j’ai dit. J’ai donc changé de décision, je me suis levé de mon lit et je me suis retourné au salon où étaient maman, Ida et Josiane. Elles regardaient la télé.
-Maman : Tu n’as plus sommeil ?
-Moi : Non, ça va maman !
-Ida : Mais pourquoi tu avais dit que tu as sommeil ?
-Moi : J’avais sommeil mais maintenant, je n’ai plus sommeil.
-Ida : Ok, viens t’asseoir alors. (Elle tapa sur le côté de son divan et me demande de venir m’asseoir à côté d’elle).
-Moi : OK.
.
Quand je me suis posé à côté de Ida, j’ai regardé Josiane mais elle n’avait pas l’air gêné, ensuite elle rabaissa la tête pour manipuler son téléphone portable. Sa posture m’inquiétait beaucoup. Ce que je lui ai dit le matin, l’a fait changer de comportement, ma ça l’a aussi touché, je suis certain. Je l’en voulais certes, mais je voulais quand même qu’elle soit heureuse. J’ai donc décidé de lui dire un mot pour voir sa réaction.
-Moi : Alors, Josiane, tu ne dors pas.
-Josiane : (Elle souleva la tête) Non, je n’ai pas sommeil.
.
Sa réponse était sèche mais n’avait rien d’agressive.
-Moi : Ok.
.
On resta là sans rien se dire. Pendant que je parlais à Josiane, maman somnolait déjà dans le canapé. Ida l’a donc réveillé pour qu’elle aille se coucher dans sa chambre.
Après le départ de maman dans sa chambre, il ne restait plus que nous trois.
Je sentais la pression monter, sauf que je n’avais aucune idée de ce qu’on allait se dire. Du coup j’ai eu envie de retourner dans ma chambre parce que je ne voulais pas trop parler.
.
.
Je me suis donc levé pour aller dans la chambre. Quand je partais, Ida m’a appelé.
-Vido, attends stp.
-Oui !
-On voulais parler de quelque chose ce soir non ?
-Quoi ça ?
-(…)
-Ah ok, désolé j’ai oublié. On peut remettre ça à demain non ? Je suis fatigué. En plus on a demain là. Maman va voyager.
-Hum, ok je ne veux pas te forcer.
Pendant qu’on parlait, maman est redescendue pour prendre quelque chose.
-Maman : Vous êtes encore là vous ?
-Moi : Oui, mais on veut déjà aller dormir.
-Maman : Ah ok. Prends-moi la boîte que j’ai laissée sur la table là.
-Moi : Ok
Je lui remets la boîte et je profite pour aller me dans ma chambre.
Arrivé dans la chambre, je n’ai toujours pas sommeil mais cette fois-ci, il est hors de question que je sorte pour aller parler avec les filles-là. D’ailleurs, elles doivent déjà retourner dans leurs chambres respectives, vu que j’ai dit à maman qu’on allait tous se coucher.
.
J’ai donc ranger ma chambre en attendant que le sommeil ne vienne.
Pendant que je balayais sous mon lit, j’ai fait sorti un sachet de préservatif, sûrement un préservatif que j’ai utilisé avec Josiane. Ça m’a rappelé quelques beaux souvenirs mais aussi du regret parce que si je n’avais pas accepté qu’on couche ensemble, rien de tout ce qui se passe, ne se passera.
.
Après avoir rangé ma chambre, je suis allé jeter les ordures dans la poubelle dehors. A ma sortie du salon, je vois Josiane, assise toute seule dans la véranda et manipulant son téléphone. En réalité, elle ne faisait rien sur le téléphone, elle s’en servait juste pour se changer les idées. J’ai une fois encore regretté tout ce que je lui ai dit le matin. Je voulais m’excuser mais je ne savais pas comment faire sans la blesser ou la rendre fière au point qu’elle recommence avec son comportement.
.
Après avoir versé les ordures dans la poubelle, je me suis retourné. J’avais envie de lui parler mais je ne savais pas quoi dire.
.
-Coucou.
-Oui Vido. Pourquoi tu es encore debout à l’heure-là ?
-Je n’ai pas encore sommeil, et toi ?
-Idem.
-Tu es sûre ?
-Oui, pourquoi tu dis ça ?
-Pour rien, juste comme ça. Bon, bonne nuit et à demain.
-Attends (elle me prend par la main gauche).
-Oui !
-Excuses acceptées.
-Comment ?
-J’ai dit que j’accepte tes excuses.
-Mais, je n’ai jamais dit que je voulais m’excuser auprès de toi !
-Oui, en effet ! Mais ton cœur l’a dit.
.
Je ne savais plus quoi dire. J’étais profondément touché par son comportement envers mais aussi, j’avais peur ; parce qu’elle peut bien être en train de jouer avec moi.
.
-Je…
-Non, ne dis rien Vido. Tu sais, je ne t’en veux pas pour aucune des choses que tu as dites aujourd’hui à mon propos. Je le mérite bien de toute façon !
-Arrêtes avec ça, stp ! Je suis vraiment désolé.
-Ce n’est rien. Tu veux bien rester avec moi un instant, je me sens seule.
-Ok, mais il fait trop froid ici. Je ne sais pas comment tu fais pour rester longtemps.
-Mon état d’âme m’empêche de ressentir quelque chose. Mais maintenant que toi et moi, on s’est parlé vraiment, j’ai retrouvé mon humeur d’avant. Merci Vido.
- Josiane.
-Oui Vido.
-Je suis vraiment désolé pour tout ce que je t’ai dit. Je n’aurais pas dû te traiter de ça. Je me suis emporté et j’ai dit de n’importe quoi et franchement, je suis désolé.
-ça va. Maintenant, on peut entrer ? J’ai froid
-Ok.
.
On entre à l’intérieur et je ferme la porte.
-Alors, on reste au salon ou on va dans une chambre ?
-Pour ?
-Excuses-moi, ce n’est pas de quoi je parle Vido. J’ai juste envie de te voir me tenir compagnie.
-Ok. Alors, on peut aller dans ma chambre si tu veux.
-Non, restons au salon
-D’accord comme tu veux.
-ok, maintenant, on parle de quoi ?
-C’est toi qui décide. Au fait, comment ça s’est passé avec Ida aujourd’hui ?
-je ne comprends pas.
-Quand tu es allée la prendre, de quoi vous avez parlé ?
-Oh, rien ! On ne s’est rien dit jusqu’à la maison. Je ne voulais pas lui parler parce que j’avais honte. Mais elle, elle voulait quand même qu’on parle.
-Ok je vois.
-Alors, de quoi vous vouliez parler ce soir ?
-De la fête. Je ne sais pas trop mais, on voulait prendre une décision sur ça.
-Alors, elle est d’accord ?
-Tu n’y es pas !
-Désolée.
-Ouais !
.
Je commence par bailler, alors, j’ai décidé d’aller me coucher. Josiane aussi. On s’est donc souhaité bonne nuit et chacun s’est dirigé dans sa chambre. J’étais un peu content, du fait qu’on se soit dit de bonnes choses. Je ne connais pas la suite. Mais j’espère que tout va s’arranger, avec tout le monde, même si je ne sais pas comment.
A suivre...

JOSIANE: CE GENRE DE COUSINEDonde viven las historias. Descúbrelo ahora