✌✌ JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE ✌✌ 👉Épisode 44

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JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE
PARTIE 44
… j’ai décidé d’aller me coucher…
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Le lendemain, je me suis réveillé à 5h, j’ai pris une douche et je suis venu me rallonger dans mon lit en attendant qu’il sonne 6h 30, ou plus, pour que je prenne le petit déjeuné et que j’aille déposer Ida à l’hôpital.
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Quand il a sonné 6h 30, je suis allé au salon mais à ma grande surprise, personne n’y était. La lumière était allumée et le petit déjeuné était sur la table à manger.
Je me demandais bien où elles sont passées. Mais, une chose est sûre, elles étaient venues au salon, ou du moins, Josiane est déjà venue au Salon ; autrement il n’y aurait pas le petit déjeuné sur la table à manger, en plus, Ida doit aussi être en éveille puisqu’il est déjà 6h 30 passée de quelques minutes et qu’elle doit aller en stage. Alors, je vais devoir les attendre, peut-être qu’elles sont allées faire quelque chose.
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Comme elles ne venaient pas encore et que moi j’avais faim, alors j’ai décidé de prendre le petit déjeuné sans les attendre.
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Quelques minutes après que je me suis lancé, j’entends des bruits de pas de pieds, je lève la tête et je vois Ida, Josiane et aussi maman : elles descendaient des escaliers, autant dire qu’elles étaient toutes à l’étage, avec maman.
J’ai donc arrêté de manger.
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De loin, maman m’a regardé et ensuite elle a dit quelque chose à Ida et Josiane. Ida éclata de rires… Pff, elles se moquent sûrement de moi, et je sais pourquoi : je suis en train de manger sans les attendre.
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Après qu’elles soient descendues, elles sont venues à table.
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-Maman : Alors, tu n’attends personne avant de manger ? Hum, gourmand comme ça !
-Moi : Désolé maman mais j’avais super faim et je vous ai attendu pendant plus de 5 min et comme vous n’étiez pas là, j’ai commencé par manger.
-Maman : C’est ça.
-Moi : Waoh, t’es super belle aujourd’hui maman, donc tu vas partir ce matin ?
-Maman : Oui.
-Ida : On aidait ta maman à choisir ce qu’elle va porter pour voyager.
-Moi : Alors, franchement, vous êtes les meilleures stylistes du monde. Maman est très cool !
-Maman : Merci. Bon, mangeons, je dois vite partir, en plus Ida doit vite aller en stage, il est 7h moins quelques minutes.
Josiane n’a dit aucun mot au cours de la prise du petit déjeuné. Elle était bien calme et souriante.
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Après avoir mangé, j’ai fait sortir la voiture et je suis allé déposer Ida à l’hôpital. Maman a refusé que je me gêne en l’emmenant à l’aéroport ; alors elle a pris un Taxi.
J’ai un peu accéléré en route pour que Ida n’arrive pas à l’hôpital en retard même si elle n’approuvait pas le fait que je conduise avec une vitesse douteuse.
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Après l’avoir déposé à l’hôpital, je suis rentré à la maison.
Josiane n’était pas au salon. J’ai donc décidé d’aller dans ma chambre.
A l’entrée du couloir, je la vois avec un sac à un bras. Elle était sur le point d’aller quelque part.
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-Coucou Vido !
-Salut, Josiane, tu n’as même pas voulu me saluer ce matin.
-Oui, désolé.
-Alors, tu vas où ?
-Maman a demandé qu’on aille à la boutique aujourd’hui, à sa place. Mais comme je ne veux pas trop te gêner, j’irai là-bas toute seule.
-Alors, je vais venir avec toi.
-Non Vido, ne te gêne pas, je vais y aller toute seule.
-Non, j’ai besoin de me changer les idées, et je crois que la boutique est un bon endroit pour me détendre. Je ne vais quand même pas rester dans ma chambre toute la journée alors que je peux aller à la boutique.
-Ok, Allons-y alors.
-Attends, je vais me changer.
-Mais tu es bien comme ça.
-Tu crois ?
-Oui, tu es toujours beau, peu importe ce que tu portes. (Elle pose sa main sur ma joue)
-Ok.
J’enlève doucement la main de ma joue et je lui souris.
-OK, je t’attends au portail.
-D’accord, je vais prendre la moto.
Après avoir fait sorti la moto, on s’en alla.
Josiane n’avait jamais vendu à la boutique, c’était sa première fois. Alors je lui ai montré comment ça marche. On a d’abord balayé et arranger la boutique, après ça, on a fait sorti les produits qui restent dans la véranda de la boutique, ensuite on s’est installé. Et pour ne pas rester juste silencieux en attendant que les viennent acheter, on s’est mis à parler.
-Alors, Vido, on dit quoi ?
-Je ne sais pas trop. Je suis un peu rouillé.
-Je peux faire quelque chose pour dérouiller ? N’importe quoi ?
-Non, ne t’en fais pas. Ça va aller !
-Au fait, je voulais te parle de quelque chose. C’est important.
-Ah oui ? De quoi il s’agit ?
-Euh, je veux te parler de la fête de demain.
-Quoi ? C’est demain ?
-Oui, mais on s’en fou.
-Comment ça, on s’en fou ?
-Tu m’as bien compris. Je n’y vais plus et j’aimerais que tu en fasses autant. Comme ça, Ida ne va pas nous voir comme elle nous voit. Mais si nous y allons, ce serait comme si, on a confirmé tout ce qu’elle pense de nous. C’est vrai que je ne peux pas effacer tout ce que j’ai fait, mais je peux quand même réparer mes erreurs d’une manière d’une autre et éviter de faire des bêtises prochainement.
-Je… Quand est-ce que tu as pris cette décision-là ?
-Hier, j’ai compris que tu ne voulais plus participer à la fête. Enfin, je l’ai constaté depuis avant-hier mais hier j’ai eu la certitude. Je me suis dit que ce serait une bonne idée de faire comme toi. De cette façon, tu verras que je ne suis pas aussi obsédée par la fête comme tu le crois. C’est à cause de cette fête, que j’ai dévoilé…
-Arrête ! De toute façon, quelqu’un le saura. Tout secret fini par se dévoiler d’un moment à l’autre. Et puis je suis content que ce ne soit plus un secret comme avant. C’est vrai que maman ne le sait pas, mais au moins, le fait que Ida l’ait su est un premier pas. Je ne dis pas ça parce que je souhaite que maman le sache mais, tu me comprends non ?
-Oui, tout à faire.
-Alors, si on ne doit plus aller à la fête et que c’est à la veille qu’on a pris cette décision, qu’est-ce que les membres du groupe penseront de nous ?
-On s’en fout d’eux. Ce serait juste comme si, on a eu des imprévus et qu’on a été obligé de ne plus participer à la fête. Tu vois ?
-Ce n’est pas une bonne idée. Je préfère prévenir Anthelme d’avance. Enfin, je veux dire Jeff.
-T’as dit Anthelme. Tu le connais ? C’est bien ça !
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Merde, comment j’ai pu être aussi stupide, je n’aurais pas dû appeler ce nom devant elle. Josiane sait maintenant que je connais bien « Jeff ». Apparemment, comme je le disais : « Tout secret fini par se dévoiler d’un moment à l’eau ». Au point où on en est, je ne veux plus qu’il ait de secrets entre nous. Alors, j’ai décidé de dire à Josiane, la vérité.
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-Euh, c’est une longue histoire.
-Vido, tu le connais bien, et tu ne m’as pas dit ça. Si tu as dit Anthelme, juste comme ça, c’est que vous vous connaissiez et que « Jeff » n’est qu’un pseudo qu’il utilise sur WhatsApp. Merde, peut-être qu’il a menti sur certaines choses. Que je suis naïve !
-Non, désolé. Tout est de ma faute. Je voulais te le dire il y a des jours, mais ça m’est passé par l’esprit. Stp, excuses-moi.
-Tu n’as pas besoin de t’excuser Vido. Je veux juste que tu me dises comment tu le connais.
-Euh, en réalité, c’était un camarade de Classe en terminale.
-Un camarade ? Tu blagues !
-Non, je suis sérieux.
-Je n’arrive pas à comprendr ce que tu veux dire. Est-ce qu’il sait que je suis ta cousine ? Parce que je suis sûre que vous avez beaucoup parlé vu que vous êtes des camarades.
-(…)
-Réponds Vido. Stp !
-Oui, il sait que t’es ma cousine.
-OK merci !
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Elle baissa la tête et ne dit plus rien.
-Stp, je voulais te le dire mais j’ai oublié.
-Donc, il sait tout à propos de moi, en plus il n’a même pas cherché à me dire qu’il me connaît vraiment.
-Désolé.
-Tu lui aussi qu’on couche ensemble ?
-Non, je ne crois pas.
-Tu ne te rappelles même de tout ce que tu as dit. Ok, laissons tomber ça.
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Pendant qu’on se parlait, un client arrive et Josiane se lève pour aller le servir. A son retour, on continua notre conversation.
-Alors, tu vas faire comment maintenant ? Tu réalises qu’il peut dire aux autres membres du groupe que je suis ta cousine ?
-Ul ne le fera pas, je suis certain !
-En fait, à part lui, qui est encore au courant ?
-Euh, la fille qui nous a vu la fois dernière quand on était allé acheter. Euh… je ne me rappelle pas de son prénom.
-Oui, je sais de qui de parle !
-Désolé. Il y a aussi une ancienne camarade de classe.
-Alors, il y a des gens qui savent bien que je suis ta cousine.
-Oui.
-Ok, ok, n’en parlons plus. Je crois que c’est mieux comme ça. De toute façon, je ne vais pas participer à cette fête. Toi non plus !
-Oui, c’est évident. Alors, je fais comment ? Que je prévienne Jeff, qu’on ne viendra pas demain ?
-Oui, c’est ce que tu vas faire. D’ailleurs, maman n’est pas à la maison. On pourra faire notre fête avec Ida, demain soir.
-Comment ça ? Maman ne va pas rentrer aujourd’hui ?
-Non, même pas demain, ni dimanche ni lundi, elle viendra le mercredi soir. C’est ce qu’elle m’a dit.
-Waoh, ok, c’est cool.
-Alors, on va quitter ici à quelle heure ?
-Hum, je vais rester ici jusqu’à 18h et j’irai à la maison prendre la voiture. Tu seras ici et j’irai prendre Ida à l’hôpital puis je vais revenir ici te prendre et on ira à la maison ensemble.
-Humm ok, un peu comme avec maman.
-Ouais !
-Ok ça marche.
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On resta là jusqu’à 18h, et comme prévu, je suis allé à la maison prendre la voiture. J’ai fait le tour et je suis revenu à la boutique avec Ida, après avoir remorqué sa camarade (Yasmine) sur la route.
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Arrivé à la boutique, on a rangé les produits à l’intérieur et on est rentré à la maison. Il était déjà 20h, alors, on ne pouvait plus préparer à manger une fois arrivé à la maison, enfin : si ! Mais Josiane avait la flemme de préparer. On a donc acheté à manger sur la route et on a emporté ça à la maison.
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A la maison, on a mangé puis on a regardé la télé ensemble ; on a aussi bavardé et c’était bien, les filles avaient l’air de s’entendre comme pour la première fois. J’étais vraiment content. On a même parlé de notre décision par rapport à la fête avec Ida ; ce qu’elle a eu l’air d’approuver.
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Après avoir bien bavardé, chacun s’est dirigé dans sa chambre pour aller dormir, il sonnait déjà 23h et quelques minutes. Je suis allé prendre une douche et je suis revenu dans ma chambre. J’ai ensuite pris mon téléphone portable et je me suis connecté pour parler à Jeff sur la décision que j’ai prise. Il n’était pas en ligne en ce moment-là, donc je lui ai laissé le message.
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Le lendemain, je me suis réveillé à 4h : Trop tôt que d’habitude. Je suis allé me mettre à l’aise et je suis revenu dans ma chambre, j’ai pris mon portable pour voir si Jeff m’avait laissé et c’était le cas. Sauf que le message qu’il m’a laissé n’était pas celui auquel je m’attendais. Il n’a pas eu l’air d’aimer ma décision et je crois que les choses vont devenir pires plus qu’elles l’étaient…
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Quand j’ai ouvert le message, voici ce que j’ai lu :
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« Salut mec…
A suivre...

JOSIANE: CE GENRE DE COUSINEWhere stories live. Discover now