✌✌ JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE ✌✌ 👉Épisode 37

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JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE
PARTIE 37
… Merde je rêvais…
Josiane me sourit :
-Apparemment, tu as fait un beau rêve inh. C’était comment ? C’était moi ?
-Oh arrêtes stp, ce rêve n’a rien eu de beaux. Enfin, la fin n’était pas cool.
-Hum ok. Vas te changer, maman et Ida sont déjà prêtes, en plus le petit déjeuné est déjà prêt.
Je saute de mon lit et je vais me laver puis je reviens dans la chambre me changer.
Je vais au salon et je vois Ida et maman qui m’attendaient.
-Maman : Tu as dormi jusqu’à l’heure-là, alors que tu sais que tu as un devoir ?
-Moi : Bonjour, excuses-moi, je n’ai pas vite trouvé le sommeil.
-Ida : Bonjour Vido, tu as bien dormi ?
-Moi : (Je la fixe dans les yeux) Pas vraiment et toi ?
-Ida : Moi aussi.
-Maman : Prends vite ton petit déjeuner pour qu’on parte d’ici, Ida doit être à l’hôpital avant 7h 45
-Moi : D’accord maman.
Je me mets à table mais je n’avais pas vraiment l’appétit. Je pensais encore et encore à ce que j’ai vécu dans mon sommeil. En plus, les deux acteurs du film sont au salon avec moi : Je ne faisais que les regarder en imaginant ce qui se passerait si c’était réel.
-Maman : Tu as quoi ?, Pourquoi tu fais cette tête-là ?
-Moi : Rien maman. Bon, allons-y
-Ida : Mais tu n’as rien mangé.
-Moi : Ne t’en fait pas, je vais revenir manger si je finis les courses de la journée.
Je prends deux sachets de biscuits, je porte mon pullover et je vais au garage pour faire sortir la voiture.
Ensuite on a pris le chemin (la même qu’hier : D’abord je vais déposer maman à la boutique puis Ida à l’hôpital)
Chacun avait occupé sa position d’hier. Maman à côté de moi et Ida à la banquette arrière.
Je lançais des coups d’œil sur Ida à travers le rétroviseur. En même temps, je n’arrêtais pas de regarder maman.
Et si ce rêve était une réalité ?
Et si maman nous avait vraiment vu, que se passerait-il ? Va-t-elle me pardonner ?
Maman avait constaté que je n’étais pas moi-même.
-Vido, tu vas bien ? Pourquoi tu as cette mine depuis le matin ?
-Pour rien maman, je vais bien. Je suis un peu stressé.
-Tu sûr que tu ne me cache rien ? Vido !
-Oui maman, tout va bien, ne t’inquiètes pas.
-Stp, concentres-toi sur le volant, je ne veux pas d’histoires.
-D’accord maman.
Arrivé à la boutique de maman, elle descend et Ida vient s’asseoir à côté. Je ne me sentais pas du tout bien.
On prend la route de l’hôpital.
Sur le chemin de l’hôpital :
-Ré-bonjour Vido ! Tu as bien dormi ?
-Hum, je te l’ai déjà dit ; pas vraiment. Et toi alors ?
-Moi aussi, je n’ai pas bien dormi. J’ai fait un mauvais rêve.
Quand elle a parlé de rêve, ça m’a fait penser à mon rêve et je me suis demandé si ce serait possible qu’on fasse le même rêve. Non, même les jumeaux bien qu’ils soient liés d’une manière incompréhensible, ne font pas le même rêve.
-Quel rêve, c’était à propos de qui ?
-Humm (elle me sourit) pour toi était à propos de qui ?
-Toi et moi. Excuses-moi, je ne…
-Laisses tomber, je comprends. C’est des choses qui arrivent quand on a pensé à quelqu’un toute la journée. (Elle s’arrête un instant, baisse la tête et continue) Waoh Vido, alors tu as pensé à moi ?
A vrai dire, je n’avais pas pensé à elle comme ça mais comme elle veut entendre oui alors, je serai obligé de lui dire que j’ai pensé à elle.
-Oui, j’ai trop pensé à toi. Jusqu’au point où ça a joué sur moi dans mon sommeil.
- (Elle rougit) Merci Vido.
-Alors, toi ton rêve était à propos de qui ?
-Toi et moi aussi. Mais ce n’était pas du cool.
-J’avoue que le mien aussi. Il s’est passé quoi ?
-Tu sais j’ai regardé un film de Zombie hier soir avant de dormir, donc j’ai rêvé que toi et moi on se baladait et puis tous les gens du quartier se sont transformés en Zombies avec du sang partout sur leurs chemises. On était les seuls non contaminés. Alors on a commencé par courir, encore et encore. Et puis…
-Attends un peu. (J’éclate de rires). Seigneur, ce genre de rêve-là, ce n’est pas la joie inh.
-Ah oui. Mais quand on courait, on est enfin rentré à la maison. A ma surprise, maman et Josiane aussi étaient devenues des Zombies. Donc on est allé dans ta chambre. Puis on a fermé la porte.
-Hum et il s’est passé quoi là-bas ?
-On s’est caché sous ton lit. Et comme on s’est dit que c’est peut-être la fin pour nous, on s’est embrassé et…
-Hum, continue stp.
-On était en train de s’embrasser et on se déshabillait quand mon alarme a sonné.
Oh, j’étais vraiment intéressé par la faim de son rêve. Foutue alarme, ne pourrait-elle pas attendre qu’on aille loin dans nos jeux avant de se déclencher ?
-Waoh, ton rêve il est super flippant et aussi cool.
-Oui, je sais, c’est trop bizarre. Je ne devais pas te raconter ce genre de chose : c’est horrible.
-Pas la fin en tout cas. J’aurais aimé qu’on aille loin dedans avant que l’alarme ne se déclenche. Merde !
-Ah bon (elle éclate de rires) C’est seulement un rêve, il n’y a rien de réel là.
-Je sais. Mais franchement, dis-moi, tu n’as pas aimé le baisé ? Même si ce n’était pas réel ?
-Arrêtes stp.
-Excuses-moi, je suis allé un peu trop loin.
-Non, ce n’est rien Vido. En vérité, j’ai adoré le baisé, c’était plus doux que celui qu’on a eu hier.
- (Je lui souris).
- (Elle me sourit aussi et fait jeu d’yeux) Tu ne m’as pas raconté ton rêve inh Vido ! Je n’ai pas oublié. Je sais que c’est à propos de toi et moi mais je ne suis pas que ce soit à cause des zombies.
-Ouais, carrément, ça n’a rien à voir avec les zombies. C’est plutôt un rêve érotique.
-C’est quoi « érotique » ?
-Je veux dire, un rêve à caractère sexuel, si on peut le dire comme ça.
-Ah bon ! Tu m’as… ?
-Oui, on a vraiment fait l’amour, comme de vrais amoureux. Ça avait l’air tellement réel.
-Hum, j’étais bien ?
-Oui, tu étais géniale. On a beaucoup fait l’amour. Tout allait bien jusqu’à ce que maman débarque de nulle part.
-Oh my god ! Elle a tout vu ? Elle a fait quoi ?
-C’est là où Josiane est venue me réveiller.
-ah Dieu merci, je suis content que ça se soit arrêté là sinon je n’imagine pas la suite. Eh merde, tu dis que j’étais géniale ?
-Hum oui. Bon est arrivé. Passes une bonne journée.
-Merci Vido. Elle s’approche de moi et m’embrasse.
J’adore le goût irrésistible de ses lèvres. Je serai partant pour l’embrasser tous les jours à tous les instants sans jamais me fatiguer.
Pendant qu’elle s’est dirigée vers l’entrée de l’hôpital, j’ai décidé d’aller à l’école pour l’inscription.
Oh zut, j’ai oublié mes dossiers à la maison alors que j’avais prévu d’aller faire mon inscription aujourd’hui !
Je me suis donc retourné à la maison pour prendre le cartable. Arrivé à la maison, je vois Josiane dans le canapé en train de manipuler son téléphone comme dans la plupart du temps.
-Vido, tu es vite revenu inh, ou bien, tu n’as pas voulu rester chez maman aujourd’hui ?
-Non, je n’avais pas prévu ça, je voulais aller faire mon inscription à l’université aujourd’hui et me servir du reste de la journée pour bien me reposer parce que je n’ai pas vraiment dormi dans la nuit.
-Humm, voilà, parlant du rêve, tu ne veux pas en parler avec moi ?
-Si, mais pas maintenant, stp. Je dois vite aller m’inscrire, il paraît qu’ils sont souvent nombreux là-bas, alors je veux trouver une bonne place dans le rang.
-Hum ok. Mais, tu pouvais en parler à tonton et il va se servir de ses relations pour t’aider à t’inscrire sans souci.
-Non, papa ne va pas vouloir. Depuis que j’ai eu le bac, il m’a dit que je devais commencer par me prendre en charge et à traverser des épreuves tout seul ; autrement, je ne serai pas un vrai homme.
-Oh bb, bien sûr que tu es un vrai homme. Tu assures comme un Dieu au lit !
-Bon, je suis en train de tarder là. Stp laisses-moi aller chercher mon cartable.
-D’accord. J’espère que tu vite revenir. Je m’ennuie toute seule ici.
-Tu ne t’ennuies pas, il y a la télé et le téléphone, l’ordinateur. Tu regardes même de la pornographie sur ton phone et tu vois des photos nues de tes amies. C’est suffisant non ?
-Non. Voilà, parlant de photos nues, tu te rappelles de la fête de samedi prochain ? On doit en parler sérieusement et changer les plans vu que Ida va venir avec nous !
-Je sais, tu as raison. A mon retour, on va en parler. Promis.
-Ok.
J’ai couru dans ma chambre pour aller chercher le cartable ensuite je suis arrivé au salon.
-A tout à l’heure.
-Attends Vido.
-Oui, quoi encore ?
Josiane se lève, marche vers moi, enroule ses bras autour de mon cou et m’embrasse comme jamais elle ne l’avait fait : c’était vraiment sentimental.
Je ne dis rien et je la fixe dans les yeux.
-Excuses-moi, je sais qu’on a déjà interdit ça. Mais vraiment, j’i pensé à toi toute la nuit et tout ce qu’on faisait me manques sauvagement.
-(Rires) On a arrêté il y a environ 5jours. Et tu parles comme ça ? Et si tu t’en vas en côte d’ivoire, comment tu vas faire ?
-Je ne sais pas encore. Mais au moins pour le moment, je suis ici.
-Bon, à tout à l’heure. On va parler de tout ça à mon retour.
-Je t’aime Vido.
-Arrêtes avec ça, stp Josiane.
-Désolée !
Je suis ensuite sorti de la maison ; cette fois-ci, j’ai pris la moto.
Arrivé sur le campus, c’était tout un monde en attente d’être inscrit. J’ai voulu me retourner mais peut-être que la prochaine fois que je viendrai, il y aura plus de monde. Alors j’ai décidé d’attendre jusqu’à ce que mon tour vienne.
Ce n’était pas la joie. J’ai attendu jusqu’à 16h avant de m’inscrire. Ah ça, je ne vais jamais l’oublier.
Après l’inscription, je suis passé dans la boutique de maman pour qu’elle m’achète quelque chose à manger parce j’avais super faim. Ensuite je rentré à la maison, dans les environs de 18h. Josiane était à table en train de boire du yaourt : sûrement après avoir mangé quelque chose.
-Salut, t’es là ?
-Oui, bonne arrivée Vido ! ça n’a pas été facile apparemment, à voir la tête que tu fais.
-Oui, franchement, c’était horrible.
-(Elle éclata de rires) Tu as mangé quelque chose ?
-Oui, ne t’en fais pas. Bon, je vais prendre une douche. Oh merde, je dois encore aller prendre Ida et passer prendre maman aussi. Je suis vraiment au four et moulin aujourd’hui !
-ça va aller.
-Hum
Je suis allé prendre une douche rapide et je suis revenu au salon, manipulant mon téléphone, en attendant que Ida m’appelle.
A 18h 35 environ, j’ai reçu son appel, ensuite j’ai pris la voiture et je suis à l’hôpital, enfin, sur le portail de l’hôpital. Ida y était avec son amie.
-Moi : Salut les filles.
-Ida : Coucou, comment a été ta journée ?
-Moi : Fatigante, aller, montez. On va en parler une fois en chemin.
-Ida : Ok.
Elles montent et s’asseyent sur la banquette arrière puis on prend la route de la maison.
-Yasmine : Merci.
-Moi : Je vous en prie, mais pourquoi ?
-Ida : Pour accepter de la déposer sur le chemin de sa maison.
-Moi : Oh, mais ce n’est rien ça ! Je serai ravi de le faire tous les jours, si vous voulez.
-Yasmine : Waoh. Vraiment, merci beaucoup. Vous êtes vraiment gentil.
-Moi : Merci.
-Yasmine : He is lovely.
-Ida : Yes, (Elle lui souffla quelque chose dans l’oreille droite)
-Yasmine : Humm ok
Elles me regardent toutes deux et me sourient. Je les vois à travers le rétroviseur sur devant moi dans la voiture.
-Moi : Alors, la journée, elle a été cool ?
-Ida : Oui, comme hier ! Tu as fait quoi de ta journée ?
-Moi : Je suis allé m’inscrire et vraiment ça n’a pas été facile.
-Hum, c’est toujours comme ça.
On bavarda un peu. Une fois arrivée sur le chemin de sa maison, Yasmine est rentrée chez elle et Ida est venu s’asseoir à côté de moi pour le reste du chemin à parcourir.
-Alors, on dit quoi ?
-Hum
-Désolé. Tu as mangé quoi aujourd’hui.
-Juste du gâteau et toi ?
-Du riz, chez maman.
-D’accord.
Je ralenti la voiture et on se regarde droit dans les yeux pendant plus de 30 secondes, ensuite on continue notre chemin. J’étais tenté de l’embrasser mais elle ne faisait aucun geste alors je n’ai pas voulu le faire.
Arrivé chez maman, on l’aide à ranger ses produits et on rentra à la maison à 21h environ. Franchement, j’étais mort de fatigue : Ouf !
Josiane a servi le mangé, ensuite on est venu regarder un film mais déjà à 22h, je somnolais donc je suis allé me coucher. Cette fois-ci, il n’y aura pas de rêve bizarre !
A suivre...

JOSIANE: CE GENRE DE COUSINEWhere stories live. Discover now