JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE

✌✌ JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE ✌✌ 👉Épisode 30

JOSIANE: CE GENRE DE COUSINE
PARTIE 30
…
-Salut mec… ça va commencer.
Le message était envoyé depuis le matin mais j’avais la chance et Roland était encore en ligne. Alors, j’ai décidé de lui demander de quoi il parlait.
Je réponds en même temps au message.
-Salut bro, de quoi tu parles-là ?
Quelques secondes après, il répond.
-Ah, toi, apparemment, tu te connectes une fois par semaine inh. Depuis le matin-là ?
-Excuses-mo, j’étais trop occupé.
-Ne t’inquiètes pas, c’était juste pour te taquiner. Alors, comment a été la journée d’aujourd’hui, chez toi ?
-Un peu fatigante mais bonne.
-D’accord.
-Et de ton côté.
-J’avais fait un petit voyage. Au fait je voulais te parler des inscriptions pour les études supérieures.
-Waouh ! ça a commencé ? Je suis tellement content.
-Les inscriptions commencent le lundi, donc après demain et finissent le vendredi de la semaine sur prochaine.
-ça marche. Je vais rassembler mes dossiers.
-Ayii, tu vas faire comment ? Tu ne sais même pas ce qu’on va fournir comme dossier. (Émoticônes riant)
-Oh, t’as raison. Tu as la liste des dossiers ?
-Oui
Il m’envoie une photo sur laquelle étaient mentionnées la liste des dossiers à fournir et les dates limites des dépôts de dossiers.
-Merci mec.
-Moi, je vais essayer de déposer et de remplir les formalités le lundi ou le mardi. Et toi ?
-Franchement, je ne sais pas encore mais je vais le faire dans les brefs délais.
-D’accord, ça marche. Bon, je vais te laisser. Passes une bonne soirée.
-Toi aussi mec. Merci
-Cool !
Je sors de cette boîte de discussions ; je réponds au messages en attente. Bref je passe quelques minutes là et après ça je me déconnecte et j’essaye de dormir un peu.
A peine ai-je fermé les yeux quand quelqu’un frappe à la porte.
Sans réfléchir et sans penser à porter un short sur mon calecif, j’ai répondu :
-Ouais, vas-y ouvres la porte, je suis là
Ensuite je me suis levé pour aller prendre un short et un t-shirt. Je n’étais même pas arrivé vers l’armoire quand la porte a été ouverte, je me suis donc retourné pour voir qui était là.
-Oh, I’m sorry. Je ne sais pas que vous êtes…
C’était Ida, elle ne s’attendait pas à ça, alors, après s’être excusée, elle a voulu sortir pour que je me change.
-Non, ce n’est pas grave. Tu peux rester, le temps que je me change.
Elle avait un peu honte, surtout quand on est timide comme elle, on a du mal à se tenir debout devant certaines situations, elle a donc baissé la tête pour ne pas me voir me changer.
J’ai ouvert l’armoire, j’ai choisi un short bleu et une chemise à boutons.
Après m’être habillé, je lui ai lancé :
-Voilà, j’ai fini.
-Ok. Votre maman a dit de venir vous appeler, le mangé est prêt.
-Ok, merci. Ecoutes, tu n’es pas obligée de me vouvoyer. Je suis sûr que tu es plus âgée que moi. En plus je suis loin d’avoir ton niveau d’étude.
-C’est vrai ?
-Ouais, j’ai 18 ans.
-Moi, c’est 20. Seulement 2 ans. Ce n’est pas beaucoup.
-Bien sûr que c’est beaucoup.
-D’accord. Tu es gentil, tu sais bien parler français et tu me fais beaucoup rire aussi.
-C’est vrai ? Je te fais rires ?
-Oui, c’est vrai.
-Je ne le savais pas, ça me fait plaisir de t’entendre dire ça.
- (Elle éclate de rires) Oui, voilà : on dit « ça me fait plaisir » et non ça me fait du plaisir.
- (Rires) Hum. Bon, allons-y, j’ai super faim. Pas toi ?
-Oui, j’ai aussi faim. On y va. (Elle me sourit)
-Après vous mademoiselle. (Je m’incline et je lui fais un geste de main vers la porte)
-Hum, j’ai vu ça dans un film en français.
-Ah, d’accord je vois.
-C’est cool.
Elle sort de la chambre et je sors après elle. On se dirige vers le salon.
-Maman : Gros dormeur. Le repas est prêt depuis.
-Moi : Je ne dormais pas mum.
-Maman : Ida, c’est vrai qu’il ne dormait pas ?
-Ida : Non, il dormait quand je suis allé là-bas.
-Moi : Hum ?
-Josiane : Ouais, tu dors beaucoup.
-Maman : Aller, tout le monde à table, j’ai hâte de goûter à ce délicieux repas.
On se met tous à table et on mange le repas, sans rien broncher. Après ça, on revient dans les divans pour regarder un peu la télé avant d’aller se coucher.
-Moi : Ah maman, les inscriptions sont déjà lancées pour les universités.
-Maman : Tu parles de la faculté ?
-Moi : Oui maman.
-Maman : Anh, toi aussi. Tu penses que ton papa va vouloir que tu fasses la faculté ?
-Moi : Non maman, mais il y a aussi des écoles là-bas.
-Maman : Anh ok. De toute façon, je ne peux pas choisir ce que tu veux faire à ta place, ton papa non plus.
-Moi : Hum ok, bon j’irai là-bas demain pour voir comment l’université est maintenant. J’y suis allé seulement après le BAC.
-Maman : Demain, c’est dimanche. Tu es sûr que l’université sera ouverte ?
-Moi : Oui maman, c’est toujours ouvert.
-Maman : D’accord.
-Ida : That’s good. Tu es à l’université déjà ?
-Moi : Je vais commencer cette année.
-Ida : C’est bon. Et toi Josiane ?
-Josiane : Je suis aussi à l’université mais moi je ne vis pas ici, j’irai en côte d’ivoire dans moins de 3 semaine.
-Ida : ok, I see.
-Josiane : ça veut dire : « Ok, je vois »
-Ida : Oui, bravo !
-Josiane : Yes. Tu vois Vido, je comprends déjà ça inh.
On éclata tous de rire.
-Maman : Alors, Ida, tu veux faire ton stage où ?
-Ida : Je viens.
Elle va dans sa chambre et elle revient avec un papier.
-Ida : Voilà, dans cet hôpital.
Je prends le papier, je lis et je constate que c’est l’hôpital dans lequel on avait emmené Carrelle quand elle était souffrante.
-Moi : Je connais bien cet hôpital.
-Ida : C’est vrai ?
-Moi : Oui.
-Maman : Hum, apparemment tu n’es pas resté à la maison quand je suis allée voir tes frères et sœurs inh.
-Moi : Si ! Au fait, c’est là-bas qu’on a emmené Carrelle quand elle était malade.
-Maman : Oh, désolé mon chéri, je ne savais pas. Stp, excuses-moi.
-Moi : Ce n’ai rien mum (je le suis souris, même si ça m’a rappelé quelques souvenirs et ça m’a aussi touché)
-Ida : Tu vas me conduire là-bas ?
-Moi : Il n’y a pas de problème.
-Ida : C’est le dernier stage avant notre diplôme. Ils ont dit que si le stage est bien fait, on va avoir 1 mois de repos pour préparer notre thèse.
-Josiane : Waouh, ça marche bien. Tu pourras rester un peu avec nous alors.
-Ida : Oui.
-Josiane : (Elle baisse la tête) mais ce serait seulement pour 2 semaines maximum. Moi je vais partir dans moins de 3 semaines.
-Maman : Josiane, vous allez commencer les cours quand ?
-Josiane : Je ne sais pas encore tanti.
-Maman : Si ce n’est pas dans 3 semaines, alors tu peux rester ici tout le temps que tu voudras.
-Josiane : Merci tanti, j’aimerais qu’ils disent qu’on va commencer les cours dans 2 mois.
-Moi : (Rires) Paresseuse-là !
-Josiane : Hum, merci pour le compliment.
-Moi : (rires) Je t’en prie.
-Ida : (Elle baille) I need to sleep.
-Maman : Ok, il faut que tu te reposes ma chérie, surtout avec le trajet que tu as fait.
Ida se lève, fais un bisou sur la joue droite de maman, ensuite sur la joue de Josiane et enfin sur la mienne : ses lèvres étaient si douces sur ma joue avec une fraîcheur que j’ai adorée.
-Ida : A demain tout le monde.
-Maman : Elle est adorable et respectueuse en plus.
-Josiane : vraiment tanti. Ce n’est même pas comme si elle est arrivée ici aujourd’hui. Je l’apprécie beaucoup.
-Moi : Bon, moi aussi je vais dormir, je sens le sommeil venir là !
Elles éclatent de rires.
-Maman : Toi tu as dormi tout à l’heure non ?
-Moi : Non maman ; enfin, un peu seulement.
-Josiane : Hum !
-Maman : Bonne nuit gros dormeur. Je crois qu’on fera aussi comme toi. Il est déjà 22h.
-Josiane : Oui, je suis de ton avis tanti, moi aussi je me bats contre le sommeil là depuis.
-Moi : Alors, bonne nuit à tout le monde.
Je me dirige vers la table à manger pour boire un peu d’eau pendant que maman montait à l’étage pour aller dormir et Josiane éteignait la télé.
Après avoir bu l’eau, je me dirige vers ma chambre.
Josiane était derrière moi.
Arrivé dans le couloir, elle me tire par la main.
A suivre.