• CHAPITRE 4 •

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« Il ne répondis pas et les portes de l'ascenseur s'ouvrirent... »

... laissant place à un couloir sombre. Tout au bout une porte à double battants semblait nous attendre. J'entrais à la suite de Bieber :

« Wow... »

Je venais de pénétrer dans une immense salle circulaire. Des millers, peut-être des millions d'écrans recouvraient les murs du sol jusqu'au haut plafond. Au centre de la pièce une colonne de verre qui m'arrivait aux épaules était éclairée faiblement. Bieber s'en approcha et se baissa à sa hauteur. J'observa la colonne de plus prêt.
Ici, incrusté sous la protection de la solide parois de verre, un bouton. Un gros bouton rouge.

« Si on presse ce bouton toute activitée s'arrêtera. Plus de téléphone, d'écrans, d'ordinateur, de télévision, de champs magnétiques, d'Internet, d'avions, de trains, de satellites... Toutes les centrales nucléaires exploseront, toutes les bombes. »

« L' apocalypse. »

.

.

J'avais officialisé ma relation avec Finn. L'opération « soutirer des informations capitales pour Arsène » commençais donc. Lorsque je l'avais annoncé à Jake j'avais vu une lueur de déception passer dans ses yeux verts. Pourtant aujourd'hui il vint très tôt à ma cellule pour que je lui explique comment ça c'était déroulé. Une vraie commère.

A 9h nous montâmes à notre étage et je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à ça. Une foule d'agents inhabituelle s'était formée. La plus part d'entre eux parlaient à l'oreillette tout en parcourant le hall, d'autres tapaient frénétiquement sur des tablettes. Jake murmura un juron et alla à la rencontre d'un des employés qui semblait parler au téléphone. Tout le monde paniquait.

« On peut m'expliquer ce qu'il se passe ici ?! »

Son interlocuteur posa une main sur le haut parleur de son téléphone et se retourna vers Jake :

« L'information à fuité. Toute l'organisation est au courant. Ils ont localisé D3. »

Jake recula d'un pas un peu sonné et se dirigea en courant vers l'ascenseur bourré de monde quelques mètres derrière nous. J'essaya de le suivre mais les portes se refermèrent sur moi avant que je ne puisse y entrer.

Je balayai le hall baigné dans la panique, du regard et repéra la porte qui menait aux escaliers de secours. J'y alla en courant et ouvris la porte à la volée esquivant avec peine les nombreux agents qui s'appelaient, criaient, s'énervaient encore présents dans le hall. Je m'adossa contre la porte des escaliers du 7e en réfléchissant. Une voix connue parvint à mes oreilles après quelques minutes et je colla ma tête contre la porte pour mieux entendre.

« Rassemblez 3 unités et donnez leurs toutes les armes qu'ils pourront porter ! Je veux l'unité A, B et C ! Je répète A, B et C ! »

Colonel Clarks.

« Miller est déjà sur place avec une équipe de 30 agents ! Ils font les premiers repérages mais n'ont autorisation de tirer que si ordres de Bayer ou sous légitime défense ! Je veux trois unités prêtes à partir dans 4 minutes ! Et bon sang ramenez moi Cooper et Scott ! »

« Vous êtes sur que c'est une bonne idée mon Colonel ? Scott a fait ses preuves mais Cooper reste quand même une braqueuse et sur une mission comme celle ci... »

• ROUGE COMME LE SOUVENIR •Where stories live. Discover now