• CHAPITRE 9 •

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« Je me retournais vers Bieber. Son bras saignait abondamment et son visage était tordu par la douleur. Je me précipitais vers lui avant que tout cela ne lui soi fatal. »

B I E B E R
J'ai mal.

Cooper m'ordonna de m'allonger par terre. Elle avait l'air paniquée. Tellement paniquée qu'elle oublia qu'il y avait des militaires plus qualifiés qu'elle à quelques mètres qui pourraient me soigner.

Elle enleva précipitemment la bandoulière de mon AK-47 et déboutonna mon uniforme. Elle inspecta ma blessure : la balle avait traversé mon bras et étaient ressortie. Ça faisait particulièrement mal, mais j'avais connu pire. Elle enlevais son gilet pare-balle, le haut de son uniforme et son tee-shirt qu'elle déchirais en deux à l'aide de ses dents. Ensuite elle entoura le haut de mon bras avec la première moitié en serrant bien fort afin de stopper l'hémorragie. Elle faisait ça très bien. Pour finir elle désinfectait ma blessure et me la banda avec l'autre moitié de son tee-shirt. La douleur devint bientôt presque insurmontable.

Je sentais ses doigts trembler sur ma peau. Elle était belle. D'autant plus qu'elle était en soutien gorge, dans une place presque vide et que ses doigts frôlaient ma peau. Pour autant j'en oublierais la douleur qui traversait mon corps. Je regardais sa poitrine. Cooper releva la tête et ses yeux s'assombrirent de colère. Elle remit ses habits et cracha :

« Baisse tes yeux, Bieber. Je vais appeler une des ambulances. »

Elle se leva et chercha son talkie-walkie dans les poches de sa combinaison. Je lui tapotais l'épaule, son talkie-walkie dans ma main et haussais les sourcils de manière suggestive :

« Tu ne vas appeler personne, Cooper. Je retourne à la bataille. »

« Hors de question. Tu n'as pas vu ta blessure ? Ce que je t'ai fais ce n'est que les premiers soins, si je n'appelle pas une des ambulance... »

« Je ne t'ai pas demander ton avis. Je retourne à la bataille. »

Elle me fixait quelques secondes et se détourna en courant. Je me relevais et la suivis malgré l'immense douleur que me procurait ma blessure.

Je savais qu'elle était en colère contre moi parce que je n'en faisais qu'à ma tête. Mais tant pis pour elle.

A L Y A

J'étais en colère contre lui parce qu'il n'en faisait qu'à sa tête. Mais tant pis pour lui.

En dix minutes j'arrivais à la station Bedford. Je dévalais les escaliers mon AK-47 chargé, prêt à être vidé. Il y avait des dizaines de cadavres poisseux sur les marches. Je me tapis dans l'ombre au bord de l'évanouissement et Bieber apparut à côté de moi, chuchotant :

« Ils n'ont pas réussi à désamorcer la bombe. Sinon, nos équipes auraient arrêté les bombardements et auraient pris tous les terroriste en otage. »

Je ne répondis pas et nous arrivâmes à quai. Des cadavres, de partout des terroristes qui bombardaient nos sections, nos Hommes qui se trouvaient à court de munition, la fumée, les cris, le sang qui gicle, la chaleur... Le chaos et la panique totale.

Le sang battait à mes oreilles ma respiration devint saccadée. Je sortis de ma cachette et profitais de l'effet de surprise afin d'abattre des terroristes qui s'en prenaient à deux agents et évolua dans la station, en plissant les yeux car mon champ de vision était brouillé, couverte par Bieber. Le sang battait fort à mes oreilles, les balles sifflaient de partout. Et je sentais que Bieber commençait à abdiquer.

Nous nous réfugiâmes dans le local d'un point d'information. Nous étions tous en sueur, en sang essoufflés, apeurés mais déterminés. Déterminés à abattre ceux qui voulaient nous tuer, tuer nos famille. Enfin, nos familles Personnellement je n'en avais pas, mis à part le vieillard qui m'avait condamné. Condamné à risquer ma vie pour une vengeance qui n'était pas la mienne.

• ROUGE COMME LE SOUVENIR •Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin