Don't let me go. Tome 3

5-j'ai peur, putain oui j'ai peur!

•chapitre 5•

PDV Liam.

Son corps fragile était étendu dans un lit simple dans une petite salle complètement blanche. Elle était immobile et semblait différente. Ses cheveux bruns semblaient ternes, son corps était beaucoup plus mince qu'à son habitude, son visage ne démontrait aucune trace de vie et des machines l'aidaient a respirer, car elle ne pouvait pas le faire par elle même. C'était comme si son corps tenait qu'à un cheveux. C'était comme s'il était coincé entre la vie et la mort.

Depuis maintenant trois mois, trois longs mois qu'elle était dans cette pièce les yeux clos et le corps sans vie. La pièce était complètement silencieuse, seul le moniteur cardiaque de faisait entendre. Je venais ici tout les jours depuis quelle était dans le coma. Je lui parlais souvent, je lui parlais de mes journées, mais principalement de Harry. Le docteur m'avait dit que si je lui parlais de sa vie il y avait des chances qu'elle ai sa mémoire complète en se réveillant. Je lui racontais donc sa relation avec lui, je répétais mots pour mots des paroles qu'elles m'avait déjà dites sur lui.

J'essayais d'être un deuxième Harry si l'on peut dire cela. J'essayais de faire ce qu'il ne faisait pas présentement. C'est à dire être présent, ce n'était pas un reproche, je savais qu'il n'était pas capable et je respectais son choix sauf que je ne comprenais pas pourquoi. Je n'avais seulement pas le courage d'en parler avec lui, car pour être honnête il faisait peur. Il ne dormait plus, il ne mangeait presque plus et sortait seulement pour s'entraîner. Il mettait sa santé en péril, car il ne mangeait pas sainement et s'entraînait comme un défoncé. Il allait finir par tomber et je lui avais déjà dis, mais bien sur ce mec est une fucking tête de merde!

De l'espoir, pour être totalement honnête il n'y avait plus beaucoup d'entre nous qui l'avait toujours. Harry était celui qui en avait le moins. Il ne voulait plus parler d'elle lorsque j'allais le voir le soir en revenant de l'hôpital. Audrey était la plus confiante, elle répétait sans cesse que l'on devait être positif, qu'elle allait se réveiller c'était certain.

La journée qui avait été la plus difficile avait été l'enterrement de zayn. Harry avait été complètement détruit. Je ne l'avais jamais vue pleurer autant. Bien sur il avait pleurer lorsque tout avait été terminé, mais quand même. Il aurait aimé qu'elle soit près de lui, mais elle ne l'était pas ce qui avait rendu tout cela beaucoup plus difficile pour lui.

"J'essaie clariss, je te jure que j'essaie, mais il n'a pas la force..."dis-je en faisant des cercles sur la dessus de sa main glaciale. Je savais que je devais avoir l'air fou a parler seul et aussi je savais qu'elle ne m'entendait probablement pas, mais je devais lui dire.

"Il ne parle pas beaucoup tu sais... Il reste la majorité du temps seul à s'entraîner ou bien dans votre chambre. Je ne sais pas pourquoi il ne veut pas venir, mais ne lui en veut pas je t'en pris...il t'aime, il t'aime trop même." Dis-je en soupirant.

Je me levai doucement de la chaise et me penchai afin de déposer un baiser sur son front. Je lui chuchotai que l'on se reverrait demain avant d'attraper mon manteau et de sortir de la pièce.

Je sortis rapidement de l'hôpital et le vent glaciale de février venu me frapper de plein fouet dans le visage. Je me dépêchai d'entrer dans ma voiture et ouvris le chauffage.

J'appréhendais la semaine prochaine avec peur. Dans une semaine jours pour jours aurait été les un an de clariss et Harry. Je savais que cela allait être difficile pour Harry de la savoir loin de lui comme cela. Elle avait déjà été absente lors des vacances de Noël et Harry était partit seul rejoindre Anne,Robin et Caleb. Il y avait ensuite eu la saint-Valentin où il s'était renfermé sur lui même nous laissant aucunement rentrer dans son appartement. Il y avait maintenant leur un an et je savais qu'il allait avoir mal et qu'il allait encore me repousser cette journée là. Je ne pouvais rien faire à part attendre qu'il aille besoin de moi et une fois là je ne vais pouvoir que le réconforter.