Chapitre 5

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Sign of the times by Harry Styles

Minho passait de plus en plus de temps sur cette tombe, il y aller à n'importe quelle heure, séchant des cours. Il s'éloignait de tout ses amis, de sa famille. Sa sœur était morte et il n'arrivait pas à tourner la page. Il se sentait seul. Mais il ne l'était pas. Il s'en voulait mais ce n'était pas de sa faute. 

Il n'aimait plus rien, n'avait plus gout en rien. 

Ses amis l'observaient quand il allait en cours, ils avaient de la peine. Mais que faire ? Que dire ? Dans ses moment là, il faut seulement se relever, seul, parce qu'on peut compter que sur nous même. 

Et aujourd'hui, il était là, assis au fond de la classe, ses écouteurs aux oreilles. Il regardait le ciel se remplir de nuages pluvieux. Les professeurs ne disaient rien, puisqu'ils savaient. Et ils avaient de la peine. 

Foutu peine. 

Je vais vous la faire bouffer.

Beaucoup de personne le regardait comme ça, avec des yeux remplis de peine. Mais putain, cassez-vous avec se regard. Comment peut-il espérer aller mieux avec tout le monde qui le regarde comme ça ? Ok, sa sœur est morte, okay il va mal, ok oui d'accord mais stop. 

Boum. 

La pluie commençait a tomber fortement sur le sol de la cour du lycée. C'est bon, il pouvait sortir de la classe et pleurer sous la pluie comme sa sœur et c'est ce qu'il fait. 

Minho se lève en faisant tomber sa chaise. Il sort de la salle laissant la porte ouverte, il court dans le lycée poussant quelques élèves qui n'avaient pas cours cette heure-ci. Puis, il pousse la porte de dehors. Le vent fouettant son visage, ses yeux remplis de larmes commencent à lui piquer. 

Il va sous la pluie. 

Une goutte. 

- Putain. 

Deux gouttes.

- Putain ! 

Trois gouttes. 

- Putain, tu me manques ! 

Quatre gouttes. 

- Minha putain revient !

Cinq gouttes. 

Il lui a fallu cinq gouttes suivi d'une averse terrible pour que Minho se laisse aller. Ses genoux tombant au sol, il pleurait, il pleurait si fort. Il criait, il criait si fort. 

Et pour la première fois, depuis qu'elle n'est plus là, Minho craquait devant les autres. Les autres qui ont fait mal à sa sœur et aussi a lui. Les autres qui l'ont frappé parce qu'il était gay. Ces mêmes personnes qui le regarde avec ses yeux remplis de peine. Les personnes que Minho déteste assistaient à son malheur en live. Et Minho en avait rien à faire.

Les élèves l'observaient, certains se moquaient, d'autres filmaient, d'autres regardaient. 

Mais personne ne venait. 

Personne à part lui. 

Lui, qui ne devait même pas être la. 

Lui qui lui tendait un parapluie. 

Lui, se connard. 

Lui. 

Jisung. 


Une vie pour nous deuxDonde viven las historias. Descúbrelo ahora