Prologue

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Two of us by Louis Tomlinson
[En boucle]

Elle était jeune, elle se demandait ce qu'elle faisait là, dans ce monde, ce monde où elle ne servait à rien, enfin c'est ce qu'elle croyait. Chaque soir, elle veillait tard, pensant à toute chose, dessinant sur ses murs, sur ses bras, traçant toutes sortes de chef d'œuvre. Elle était belle, souriante, aimante, attachante. Mais personne ne savait qu'elle se blessait, souvent, les mêmes soirs où elle dessinait, les mêmes soirs où elle rêvait. Elle aimait la vie, elle aimait sa famille, mais elle n'aimait pas les gens, tous pareils, elle n'aimait pas la société trop fausse à ses yeux. C'était une fille aux cheveux bleus, magnifique coloration qui allait bien avec sa personnalité, elle aimait l'art, les tatouages, la peinture et les photos. Elle voulait s'amuser, être heureuse, trouver un copain, ou un copine, elle voulait simplement vivre sa vie. Elle était différente, cette fille que je décris, était vraiment unique, un caractère d'ange, toujours là pour les autres, cette fille était si merveilleuse, son caractère était bon, elle était simplement gentille. Mais, elle était surtout fragile, très fragile et les remarques qu'elle accumulait toutes ses années sans rien dire, lui faisait mal. Les coups qu'elle se prenait lui brisaient son cœur. Mais, elle se taisait, disant que ce n'était pas grave, qu'il y a pire dans la vie. Alors, elle continuait, à vivre, sourire, rigoler, remonter le moral des autres. C'était une fille qui aimait la pluie, puisque la pluie pouvait cacher ses larmes. Alors, elle m'avait avoué, qu'elle pleurait que quand elle pouvait être sous la pluie, là où personne ne pouvait le remarquer. La pluie, c'était quelque chose d'important pour elle. C'est peut-être pour cela, qu'elle est morte un jour de pluie, un jour où elle marchait sur la route, elle était belle, elle portait un long sweat noir avec un pantalon troué aux genoux de la même couleur que son haut. Elle avait ses longs cheveux bleus qui étaient noyé par l'eau qui tombait du ciel. Son visage était inondait de larme, des larmes sincères.Des belles larmes.  Sa vue était alors tout flouté, elle n'avait pas vu le camion qui fonçait sur elle, ou alors elle l'avait vu, mais elle n'avait pas bougé. Et, boum, elle est morte, comme ça, sous la pluie, renversé par un camion, un camion de la même couleur que ses cheveux. Un camion bleu.

C'est à ce moment-là que je me suis dit, j'aurais dû veiller sur elle.

J'aurais dû aller la voir le soir, quand elle ne dormait pas et moi non plus.

J'aurais dû faire mon rôle.

Ses dessins sur les murs, j'aurais dû m'intéressait a eu, j'aurais alors vu toute la souffrance dedans.

Mais, je n'ai rien fait. Je l'ai laissé pleurer, sous la pluie, je l'ai laissé dessiné, sur les murs, sur son bras, j'aurais peut-être dû me rendre compte que ce n'était pas avec un feutre rouge qu'elle dessinait mais avec son sang.

Je pensais qu'elle me disait tout.

Qu'elle racontait tout à moi, son frère.

Mais j'ai merdé.

Oh, oui.

Et maintenant, elle n'est plus là.

J'suis qu'un minable.

Je me suis toujours demandé, comment faisait les plus heureux, qui ne sont pas vraiment heureux. Vous voyez les personnes qui sourient tout le temps, ceux qui sont là et qui sont toujours positifs. Les personnes qui parlent sans arrêt de tout et n'importe quoi, ceux qui te remonte le moral lors d'une rupture amoureuse, les personnes que tu as parfois envie de claquer car leur sourire t'énerve. Ouais, j'me suis toujours dit que c'est personne la devait être née avec tout dans les bras. Mais en vérité je ne savais pas que j'avais tort, car je sais maintenant que les personnes comme ça cachent souvent une grande tristesse. Une tristesse si grande et si profonde que personne ne peut l'enlever. Une tristesse encrée dans leur cœur. Ces personnes-là, sont celle que je respecte le plus, celles que j'ai le plus détesté et le plus aimé.

Alors maintenant, je sais ce que ça fait de devenir une personne comme ça.

Puisque, je suis à présent comme elles.

Comme ces personnes.

Je sais ce que ça fait de perdre quelqu'un, quelqu'un de chère, de très chère.

Ouais, je sais.

Mais pour cette personne j'ai décidé de vivre ma vie.

Une vie pour nous deux. 

Une vie pour nous deuxWhere stories live. Discover now