OUBLIER - dramione

Chapitre 13

Je sais qu'il est tard, mais bonne lecture ce soir ou demain ;) Je suis vraiment vraiment désolée de ne pas avoir beaucoup publié depuis les vacances d'octobre, je vais essayer de m'y remettre plus fréquemment.

***

Nous étions samedi. Le jeudi et le vendredi avaient fusé à une vitesse hallucinante, que ce soit pour Hermione qui n'avait pas arrêté de pleurer ou de dormir, pour Blaise qui suivait ses cours en s'inquiétant pour Hermione, ou pour Drago qui tentait en vain de s'expliquer les absences sans queue ni tête de son meilleur ami ; il avait bien remarqué qu'il avait manqué la sortie Pré-au-Lard le mercredi après-midi, mais il ne pouvait pas forcément le rattacher à Hermione puisqu'elle n'était pas là depuis le mardi matin...

Après deux heures de potion avec les Serdaigle, le samedi matin, Blaise alla vite manger, puis descendit dans son dortoir. Il avait eu une idée : Hermione n'avait plus de famille, apparemment plus beaucoup d'amis, alors elle ne refuserait pas.

Il écrivit une lettre, puis monta à la volière pour l'envoyer. Il choisit un hibou noir, et relut le parchemin avant de lui confier.

"Chère mère, j'espère que vous allez bien. J'ai une requête à vous faire. Je me suis lié d'amitié avec une Gryffondor, qui a désespérément besoin d'aide. Je connais vos qualités de cuisinière et de mère protectrice, et justement cette fille a perdu ses parents. Je voudrais vous demander si nous pouvions l'héberger pendant le week-end de début octobre où je rentre habituellement au manoir. Je ne veux pas la laisser seule, et je suis sûr que vous vous entendrez à merveille. Merci de votre réponse, affectueusement, votre fils. B. Zabini"

Il regarda le hibou s'envoler dans le ciel rempli de nuages qui lui rappelaient la couleur des yeux de son meilleur ami, puis se rendit au septième étage. Il se lança un sortilège d'invisibilité, puis répéta le mot de passe de Gryffondor qu'il avait entendu de la bouche d'Hermione plusieurs fois.

Une fois devant sa chambre, il frappa plusieurs coups avant que la porte ne s'ouvre sur une Hermione vêtue d'une robe noire en dentelle. Ses cheveux étaient parfaitement coiffés, elle était suffisamment maquillée pour cacher ses cernes, et portait de hauts talons noirs.

- Tu es très belle.

- Toi aussi, répondit-elle avec un petit sourire.

Il avait juste vêtu un costume entièrement noir, ceux qui lui faisaient tant penser à ses habits de mangemort.

Blaise tendit son bras à Hermione qui l'agrippa, et il plaça la cape d'Harry au-dessus d'eux avant de se rendre dans le bureau du professeur McGonagall. Ils transplanèrent quand elle ouvrit la protection du château, et se rendirent à l'hôpital Sainte-Anne.

Ils se rendirent à pied jusqu'à l'église, sans parler, et arrivèrent devant les deux cercueils.

- Je suis là pour toi, princesse, murmura Blaise quand Hermione s'approcha du lit de ses parents pour l'éternité.

Elle posa sa main sur le bois peint et poli et le caressa doucement, un peu hésitante.

- Mademoiselle Granger ! dit quelqu'un en s'approchant.

Les deux sorciers se retournèrent d'un mouvement et saluèrent le prêtre.

- Bonjour, mon père.

- Ah, quel tragique événement ! Vous avez perdu vos deux parents à la fois ! Vous avez encore de la famille, mademoiselle Granger ?

- Oui, mon oncle et mon cousin, Blaise, dit-elle en montrant le métisse d'un coup de tête.

- Bien, surtout ne restez pas seule, et, mon fils, occupez-vous bien d'elle.