Chapitre 24

697 40 2
                                    

note: je pense que je déteste le chapitre d'avant parce que c'est à partir de là que les ennuis recommencent apparemment...

***

Le lendemain, tout s'annonçait pour être une bonne journée. Mais ce ne fut pas le cas.

Hermione se réveilla avec un léger mal de tête qui disparut quand elle se rinça la figure à grande eau fraîche. Elle se regarda dans le miroir et se dit qu'elle devait se préparer.

Elle arriva à la Grande Salle en même temps que les hiboux. Il n'y en avait pas beaucoup, mais Hermione remarqua que Blaise avait reçu une lettre.

Peut-être que sa mère qui veut que je vienne chercher d'autres robes, pensa Hermione en esquissant un sourire.

Mais plus Blaise lisait et plus son visage se décomposait. Il semblait pris d'une colère immense, et du dégoût se lisait également sur son visage.

Aïe...

Hermione ne cessait d'observer le métisse pour essayer de deviner de quoi parlait la lettre, mais peine perdue.

Arrivé au bas de la feuille, Blaise froissa le parchemin et serra la boule formée dans sa main, se leva avec bruit et quitta la Grande Salle à pas rapides d'énervement.

Hermione le suivit des yeux puis se dit qu'elle irait lui parler plus tard, quand il serait calmé.

***

Quand elle remonta dans la salle commune à la fin du petit-déjeuner, la première chose qu'elle vit fut la tête rousse du jeune Weasley. Il plaisantait bruyamment avec Neville et ne remarqua la brune que lorsque qu'elle fut derrière Harry en face de lui, les mains sur les hanches et le fixant d'un air furibond.

- Herm... Hermione... Ça va ? balbutia-t-il, livide, en déglutissant difficilement.

- Comment as-tu pu ? s'écria Hermione avec humeur.

- Mais... Mais de quoi ?

Harry se leva et se mit derrière Ron pour regarder son amie. Dans la salle commune, tous se turent, attendant que la brune ne s'explique.

- Comment as-tu pu, hier, profiter de mon état joyeux près ma sortie avec Ginny et Blaise, pour surtout ne pas remettre le sujet de la dispute sur le tapis, et faire comme s'il ne s'était rien passé ?

- Mais enfin de quoi tu parles ?

Ron s'était levé pour se donner plus d'assurance, mais était aussi effrayé que si c'était sa mère Molly qui le réprimandait.

- Tu te rappelles ta dispute avec Ginny l'autre soir, quand tu as traité Blaise de mangemort, commença Hermione, devenue folle de rage.

- Oui, marmonna Ron.

- J'étais scandalisée ! Mais hier, pour faire durer plus le plaisir de l'après-midi que j'avais passée, j'ai fait abstraction. Et voilà que tu en as profité, faisant croire à tout le monde que tu avais plus d'importance que Blaise à mes yeux. Et bien c'est faux ! conclut-elle en hurlant, devenue totalement hystérique devant la sottise de son camarade.

Puis elle monta les deux escaliers pour se retrouver dans sa chambre seule, et se calmer.

Dans la salle commune, personne ne disait mot. Harry trouvait une pile de livres de Runes de 3ème année très intéressante, Ginny triturait un morceau de cuir décollé d'un fauteuil depuis longtemps, et Ronald fixait le mur devant lui sans bouger ou sans pouvoir émettre le moindre son.

Les autres élèves se jetaient des regards appuyés, mais aucun n'osa prendre la parole.

Le silence ne fut rompu que par le claquement du tableau, lorsque la petite rousse sortit de cette ambiance bien trop lourde et sordide pour elle, pour aller chercher du réconfort auprès d'un ami extérieur – Blaise, par exemple.

OUBLIER - dramioneNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ