Chapitre 7: Bois-sous-l'Eau

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Ainsi la foule entra et on dirigea rapidement les recrues vers un large pavillon marron, d'où émanait une fumée grisâtre. Arrivé devant la forge Jebe, Sevel et Pramin se regardèrent puis entrèrent sous le tissu. À l'intérieur comme ils s'en doutaient se situait un arsenal. Là dans ce lieu de chaleur et d'acier régnait un homme grand au muscle épais et au torse luisant de transpiration, surplombant ce corps de demi-dieu se trouvait une épaisse barbe cuivrée et des cheveux bouclé. Cet, homme, battait le fer avec son marteau si fort qu'il fallut que Pramin hurle pour se faire entendre. Alors l'artisan cessa son travail regarda les recrues qui entrait petit à petit dans sa tente, puis d'une voix douce comme le miel il énonça ses mots

-Ha les recrues, je vois, approchez, approchez.

Jebe fut le premier à faire face au dieu de l'acier qui lui fournit alors une floppé d'équipement différents en les énumérant.

-Voici donc ton gambison, tes chausses de tissu ton tabard, tes cubitières, tes gants, tes bottes, ta vouge, ton écu , la ceinture pour accrocher le tout , et ton casque, au suivant. "

L'homme agissait comme s'il avait pratiqué ce métier depuis sa naissance, et c'est ainsi qu'en à peine une ou deux heures toutes les recrues eures leurs paquetages et alors vint la douce soirée avant le dure entraînement. on avait donné à chacun une petit paquetage qui servait notamment de tente pour les hommes. Ainsi c'était un petit bout de tissu et quelques piquets pour maintenir le tout en place. Cela protégeait au mieux de la pluie. C'est dans cet abris que le jeune homme s'empressa de s'équiper de tout ce qui lui avait été fourni à la forge .

Sevel mit du temps à comprendre où se plaçait chaque élément de son armure, notamment les cubitières, se mettait elles aux genoux ou au coudes, il l'ignorait. Il mit ses chausses par dessus son pantalon, le gambison par-dessus son torse, la brigandine par dessus ce dernier, les gants, les bottes et la ceinture lui parurent assez évident, puis il il finit par mettre le tabard par dessus tout cela. Ce dernier vêtement était aux couleurs du royaume rouge et or, la tête du lion couronnée qui représentait le Fauve, un homme lion venu d'une lointaine contrée du Sud et qui avait fondé ce pays à partir de la cité de Renedas. Tous paysans , bourgeois et nobles connaissait l'histoire de ce héros reconnu pour avoir gagné de nombreuses batailles contre les seigneurs esclavagistes, il ya plus de mille ans. Néanmoins certains historiens mettait l'existence de ce fameux fondateur en question. Enfin il le faisait avant de passer au billot.

Après avoir fini de se recouvrir de tout cela le jeune homme pris le casque que le forgeron avait nommé "chapel de fer" et qui portait bien son nom car en effet il ressemblait à un couvre-chef. Après avoir posé le chapel de fer sur sa tête Sevel contempla pendant un instant la vouge, cette lance dont il allait devoir se servir. Il se demandait à ce moment si il serai capable au coeur d'une bataille de planter ceci dans le chair. Serait-il capable au coeur d'une bataille de tuer de mettre fin à une vie , à une histoire. Il ignorait à ce moment toute la furie de l'homme.

Le soir tombait sur le marécage , les crapauds et les grillon du marais s'était organisé en un concert arboricole et la lune leurs servait de chef d'orchestre. Au fort de bois-sous-l'eau le repas fut servi, soupe de lentilles, quignon de pain et quelques saucisses de porc pour les officiers , mais en vérité toute nourriture était accueilli comme un festin par les hommes épuisé du voyage. Ainsi de nombreux feux de camps avait été installé un peu partout, brillants dans la nuit. On fit cuire la soupe dans des marmites pendant toute la nuit, et les soldats riaient et chantaient à la belle étoile.

C'est autour d'un feu et d'un souper que Jebe, Pramin , Sevel et le vétéran qui s'était battu avec le père de l'adolescent, le dénommé Kerph, s'étaient installée. Quelques autres hommes traînait et dans cette petite assemblée un silence de mort régnait et une tension asphyxiante s'était posé tel l'air orageux. La lumière des flammes dessinaient les ombres sur leurs visage, soulignant les os et le creux du visage.

La main de libertéWhere stories live. Discover now