-J'espère qu'il ne fait pas un temps pareil en montagne, parce que je plains franchement Ino. Dis-je.
-En tout cas, tu peux oublier l'idée de rentrer chez toi. Me répondit-il, avec une pointe de jubilation dans la voix.
-Apparemment...Concédais-je. Et puis c'est mort, pour continuer de lire les lettres, à moins que tu veuilles le faire à la lueur des bougies.
-J'ai une meilleure idée, allons-nous couché. Me proposa-t-il.
-T'as une chambre de libre ? Demandais-je.
-A vrai dire, j'avais espéré que je ne dormirais pas seul. Avoua-t-il.
-Oh ! Sasuke, je ne pense pas que ça soit une bonne idée... Hésitais-je gênée mais tentée.

Je vis tout de suite qu'il était déçu même s'il faisait sombre dans la pièce mais il n'insista pas, il me lâcha et partit vers le salon pour ranger les lettres, j'étais restée plantée sur place partagée entre l'envie de lui dire que je n'étais pas ce genre de fille ou de lui dire que j'acceptais sa proposition. Pour finir, je pris mon courage à deux mains, en me disant qu'il s'était excusé, en faisant un grand effort, et que depuis que ce glaçon m'était tombé sur le crâne, il s'était occupé de moi...alors je le prévins :

-Si je t'entends te plaindre que je t'ai volé toute la couverture, ça va barder pour ton matricule. Fut ma façon de lui dire que je voulais bien dormir avec lui. 

Entre temps, il était revenu vers moi avec le petit coffret...

-Je serais muet comme une tombe... M'assura-t-il.

J'avais rangé le coffre pour ensuite le suivre à l'étage, où, il me prêta un de ses t-shirts qui se révéla trois fois trop grand pour ma taille de guêpe. Les manches m'arrivaient aux coudes et le fond me touchait presque les genoux. Je m'étais changé dans la salle de bain et en revenant dans la chambre, je tombais sur un Sasuke qui avait pour seul vêtement, un dessous de jogging, autant vous dire plus clairement, il était torse nu, et pour en rajouter, histoire de vous faire baver, il avait un torse parfait des abdos dessinés à la perfection. Quand, il remarqua ma présence dans sa chambre, je fis comme si de rien n'était et observais la pièce, pour faire genre « ne crois surtout pas que tu m'impressionnes ! » Il vint me chercher et me tira avec lui dans le lit avant de me murmurer...

-Si tu n'avais pas rougie, ça aurait pu marcher.

Mince, il avait compris, je lui envoyais un sourire timide et me retourner pour être dos à lui et pour m'éviter un infarctus parce qu'à la vitesse ou s'affole mon cœur, je sens que je ne vais pas tarder à y passer. Pour couronner le tout, je sentis ses bras m'entourer la taille, et son souffle vint me caresser la nuque, comment voulait-il que je dorme quand il est aussi prêt de moi ? J'y parviendrais jamais... de tout les mecs fallait que je m'entiche du plus canon ! Et puis de quoi, je me plains encore, quand il ne s'intéresse pas à moi, j'en fais tout un fromage et quand c'est enfin le cas, je continus à faire du fromage avec...c'est dingue ça ! Pour finir, je crois que mon débat intérieur m'emporta dans les bras de Morphée tellement je m'exaspérais moi-même.

« Je ne sais pas exactement comment, je me suis retrouvé sur une route, derrière un volant. Je conduisais, même si je savais que je n'avais pas mon permis, cela ne me semblais pas bizarre ni anormal. J'avançais sur cette route, sans savoir où j'allais exactement, quand je sentis un léger choc à l'arrière. Je relevais les yeux dans le rétroviseur pour m'apercevoir que ce n'était pas exactement moi, qui conduisait, non, car je n'ai pas de cheveux noirs... Je ressentis un nouveau choc, plus fort, cette fois, je me concentrais sur le 4x4 noir aux vitres fumées qui m'empêchaient de voir le visage du conducteur. Soudain, le véhicule noir accéléra et me fonça dedans à toute vitesse, ce qui eut pour effet de me faire perdre le contrôle de ma voiture et de rater le virage qui se profilait. Je fus secouée dans tout les sens pendant un temps qui me sembla interminable, quand l'engin qui ne devait être plus qu'un tas de taule pliée et cabossée s'immobilisa, je me retrouvais la tête en bas, je voyais tout tourner et je sentais quelque chose de froid et fluide me toucher. Ce qui m'étonna le plus, se fut que j'étais très lucide pour quelqu'un qui venait de dévaler des mètres de pente secoué dans tout les sens. Je prenais conscience de ce qui venait de se produire mais je ne pouvais pas me dégagée toute seule, il me fallait de l'aide. Je cherchais mon portable des yeux mais mon sac avait dû s'envoler à l'arrière de la voiture, la peur m'envahit, la peur de mourir de cette façon seule loin de tout et de tout le monde, une peur panique. Je voulais hurler, on ne sait jamais peu être quelqu'un m'entendrait, mais aucun son ne sortit de ma bouche cependant j'entendis comme un cliquetis puis ensuite le moteur d'une voiture qui fait marche arrière. Je me sentis bouger enfin la voiture bougeait alors qu'elle était sur le toit, elle reculait pendant un moment qui me sembla interminable et soudainement, tout redevient silencieux... Jusqu'à ce que je voie une paire de chaussure noir, je voulus encore appeler à l'aide mais à nouveau aucun son ne sortit de ma bouche, la personne se mit à genoux, j'avais tellement peur et en même temps envie de savoir qui c'était que j'en tremblait, il avait une capuche noir comme le reste de ses vêtements, quand il se pencha et voulu m'attraper, je compris immédiatement qu'il ne me voulait aucun bien, je me débattis et à un moment, dans un mouvement brusque, je lui arrachais la capuche, je ne vis pas tout de suite son visage mais quand il se retourna vers moi, je découvris qu'il n'en n'avait pas ! »


Pour une fin heureuseWhere stories live. Discover now