La clé

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Alors que Naruto coupait le moteur de son engin, je restais assise dans l'habitacle à ruminer sur les événements qui venaient de se produire. Je n'étais pas plus avancée et Sasuke avait disparu je-ne-sais-où...

-Tu sors ou tu compte camper dans ma voiture? Me demanda le blond.

Je lui souris et m'extirpai de la BMW.

-Merci, Naruto, vraiment, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi. Lui dis-je sincèrement.
-Y pas de quoi, tu sais qui venir chercher pour tes histoires surnaturelles. M'envoya-t-il avec un clin d'œil.
-Je suis vraiment désolé pour ce qui c'est passé.M'excusais-je.
-Tu n'as pas à l'être, ton père est comme il est, même s'il est un peu... Cherchait-il le mot.
-Fou ? Lui proposais-je.
-Ouais...on peut dire ça comme ça. Admit-il. Dis-moi, il est toujours là ?
-Non. Devinais-je de qui il parlait.
-Donc...je peux te parler d'hier ? Hésita-t-il.
-Bien sûr. Le tranquillisais-je.
-Donc, tu m'écoutes sans m'interrompre jusqu'au bout, ok ? Voulu-t-il s'assurer.
-D'accord. Dis-je un peu surprise.
-Je sais que j'ai été idiot de t'embrasser, j'aurais dû m'assurer que tu ressentes la même chose pour moi, en faite, je crois que j'étais jaloux. Jaloux de Sasuke, il a déjà toutes les filles à ses pieds et il s'intéressait à toi, alors je me suis dit que j'aurais peu être une chance que pour une fois ce ne soit pas lui que l'on choisisse. Surtout que tu es très différente de toutes les pimbêches que j'ai l'habitude de côtoyer.

J'en restais ébahie, je n'imaginais pas à quel point, Naruto pouvait souffrir de toujours être dans l'ombre de son meilleur ami. Comment pouvais-je ne serait-ce que lui en vouloir, il avait cru quand agissant avant Sasuke, il m'empêcherait de souffrir inutilement, seulement, il ne savait pas que tout a commencé bien avant leur détour par la droguerie...

-Je ne t'en veux absolument pas Naruto mais je ne suis pas une fille pour toi, j'ai tendance à attirer les ennuis comme un aimant mais je sais qu'il y a quelqu'un qui éprouve des sentiments pour toi seulement elle est trop timide pour te le dire. Tentais-je de lui faire comprendre qu'il n'avait pas à s'en faire.
-Ah ! Vraiment ! Sourit-il. 

Pour réponse, je lui renvoyais son clin d'œil en hochant la tête positivement.

-Alors, ami ? Lui proposais-je en lui tendant la main.
-Ami ! Me répondit-il en la serrant.

Alors que j'avais à peine mis les pieds dans le vestibule d'entrée, Tsunade se posta devant moi avec une expression que je n'avais jamais vu sur son visage à mon encontre. Elle était en colère et pas qu'un petit peu.

-Dans la cuisine, tout de suite. M'ordonna-t-elle.

Je lui obéis sans broncher et m'assis. Elle fit les quatre cents pas devant moi, et heureusement qu'il avait entre nous deux la table parce que je crois qu'elle m'aurait réduite en bouillie.

-Je viens de recevoir un coup de téléphone. M'apprit-elle. Et devine de qui ?

Je ne répondis pas mais j'avais ma petite idée.

-De l'hôpital psychiatrique ! Je croyais avoir été claire, Sakura !S'énerva-t-elle.Je ne veux pas que tu t'approches de ton père!
-Mais ... Essayais-je de me défendre.
-Ca ne veux pas rentrer dans tête que c'est dangereux pour toi ! Que ce n'est pas bon pour ta santé mentale ! S'emporta-t-elle.

Là s'en est trop ! 

-Ce n'est pas parce qu'un psychiatre te la laisser entendre que c'est nécessairement vrai ! Et puis c'est mon père, j'ai le droit de le voir ! Avais-je hurlé à mon tour.
-Tu n'es pas majeur, tu es sous ma responsabilité ! Tonna-t-elle encore plus fort.
-Je ne vois pas le rapport ! De toute manière, tu ne peux ou ne veux absolument pas comprendre ! Finis-je par m'époumoner.

Pour une fin heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant