- 1 semaine.. mais tu as été relativement forte.. ( a ses mots il me sourit tristement) ta force de caractère on ne l'as retrouve pas chez tout le monde..tu es..

- Je me fous de ce que tu penses , laisse moi partir..je n'en peux plus..
Je posai mes mains de chaque côté de mes tempes et disparu sous la couette.

Sans que je puisse le voir, Ses yeux se mirent à briller de tristesses , incapable de soutenir mon regard lorsque que je retirais les couvertures pour m'assoir, il riva son regard sur la couverture et mes mains.

- Je sais que tu t'en moques mais..je sais que je ne devrais pas faire comme si de rien n'étais , après ce que tu as entendu , les mots que j'ai eu envers toi... visaient plus à te faire fuir ,
Il faut que tu sache que je ne ressentais rien de tout ça à ton égard.. Je..

jamais je n'aurais lever la main sur toi , tu le serais si tu restais avec moi mais il est évident que..

- Je veux rentrer chez moi ! M'écriai- je imperméable à tout ce qu'il voulait me faire comprendre.

- Je sais .. mais j'aimerais que tu me comprennes , j'ai tellement de choses à t'expliquer , j'aimerais que
tu apprennes à me connaître que tu vois la personne que je suis que tu apprennes à nouveau à m'apprécier si tu savais à quel point j'ai besoin de tout ça..

Alors que sa main allait toucher la mienne, je rétorquais si froidement que son geste s'était figer.

- Je veux que tu t'en ailles. Murmura- je d'une voix à peine audible .

- P..pardon.. ? Le regard du jeune homme en avait été surpris , il semblais ne pas vouloir croire à la froideur soudaine de mes propos , il luttais contre ce qu'il ressentais , mais je ne pouvais faire semblant , je n'avais strictement rien à lui apporter , il fallait qu'il le comprenne et qu'il m'oublie..

Certes j'avais été fasciner au début par sa simple présence, j'avais été avide de le connaître , mais ce qu'il m'avait dit , je ne pouvais passer à côté de tout ça c'était impenssable.
.

Au fur et à mesure son visage avait palis, il ne savait plus quoi faire .. il voulais me retenir c'était évident , mais comment rester avec quelqu'un pour qui on ne pouvait avoir aucune confiance ?

- Tu n'es pas assez rétablie , laisse moi au moins rester à tes côtés jusqu'à ce que tu te sois remise de tes émotions.. Tu es encore instable partir maintenant..

Intérieurement je fulminais , il me rendait folle, quelle importance je pouvais avoir pour lui ?! c'était illogique , on ne pouvait pas se connaître , c'était évident il se trompais de personne.

Cependant, mon cœur battait à m'en faire mal , et ça se produisait à chaque fois que je songeais à sa froideur quand il avait annonçait qu'il me tuerais si je refusais de m'en aller, il m'avais affirmer qu'il n'en aurais rien fait , mais pourrais-je vraiment le croire ?

Furieuse , je cherchais l'une de mes armes , n'en trouvant aucune sur moi, mon regard se porta sur la table basse à mon coté gauche.. Je ne pouvais faire confiance en personne .

Devinant mon intention, il me supplia de ne pas le faire, il m'avait dit qu'il ne voulait pas me laisser seule, que j'avais besoin de lui.. mais je ne voulais plus l'écouter, je refusais catégoriquement de le comprendre .

***

Malgré tout ça , je pris le poignard en main, et le dirigea contre son visage, la lame avait froidement égratigner l'une de ses joues dont plusieurs gouttes de sangs roulèrent sur cette dernière .

Pris par la douleur, il recula jusqu'à la porte, peinant à croire que je l'avais blesser , son expression en avait été déchirante.

- Je veux que tu sortes d'ici.. si tu as penser une seule fois à mettre fin à mes jours, je veux que tu t'en aille ! criai je alors à m'en détruire la voix.

Ses yeux étaient humides , mais pourtant aucune larmes n'étaient tomber. J'étais peiner par son expression , mais cependant j'étais résolue à ne pas céder, je ne détacherais pas mon regard froid du sien , qu'importais tout le mal qu'il pouvait ressentir, qu'importais à quel point je le secouait lui et ses émotions...
A ce moment là ce qui importait c'était ma survie et celle de l'enfant , rien d'autres .

***

Alors qu'il allait enfin partir , il s'arrêta sur le seuil de l'entrée et parla sans se détourner comme s'il avait peur d'affronter une nouvelle fois mon regard.

Il avait beau être fébrile, sa voix avait été forte et sereine.

- Avant de partir , je shouaite te dire une chose , ce n'est pas embarrassant ou quoi que ce soit qui me concernes.

- Parle ! ordonnai- je soudainement ce qui lui arracha un tremblement , sans doute à cause de mon intonation . il l'avait compris, si j'en avais eu lors des premières minutes de notre rencontre, désormais je n'avais plus aucune sympathie pour lui.

- Pendant que tu étais inconsciente ou du moins en partie , comme je te l'ai dit plus tôt , j'ai pris soin de soigner tes blessures , pour te déshabiller j'ai..

Ma main se referma aussitôt sur le poignard , à cet effet il parla plus vite.

- Rassure toi , j'ai fais venir une de mes servantes pour enlever tes vêtements , je ne l'ai pas regarder faire, je ne suis pas de ce bord là..

Confus il détourna le regard, sentant le rouge peu à peu montait sur ses joues.

- Bien .. ravie d'apprendre que tu n'es pas un pervers .. maintenant tire toi !

- avant de perdre connaissance , tu n'étais pas comme ça..j'ai pu voir clairement la personne que tu étais lorsque tu étais réveiller.. Quand je m'occupais de toi tu paraissais plutôt calme alors pourquoi..
- il le fallait bien tu me soigner.. Je me suis servis de tout ça pour m'échapper par la suites tes petites intentions pitoyables... Ta façon de t'occuper de moi ces derniers jours m'ont été utile maintenant si tu me retiens j'effacerais toute compassion en toi.. !

il se tenait face à moi sans faire le moindre geste, son regard s'était peu à peu écarquillé, comme s'il peinait à reconnaître la mirai de son passé .

- Je voudrais te demander quelque chose, tu ne te souviens vraiment plus de moi ? Demain il y a une fête dans mon village je..

Sans dire le moindre mot de plus, je dirigeai mon regard vers lui, à la seconde ou nos regards s'étaient accrocher , le corps de yukio fut propulser en arrière , avec le choc il avait traverser la porte en bois .

Quelques secondes plus tard j'entendis un bruit sourd celui de son corps s'écrasant contre le sol et des bruits de toux .
Cela avait été ma seule réponse à ses questions, et ce pendant de longs et interminables jours où je ne pouvais aller nulle part.
Mais contrairement à ce qu'on pouvait en penser je n'avais pas su lui résister bien lontemps, le lendemain j'avais accepter sa demande et on avais passer la soirée à apprendre à se connaître, et à profiter des festivité, à travers sa froideur, j'avais connu un ange...

Mon démon Where stories live. Discover now