Mon démon

Chapitre 6

A force de ne plus trouver personne sur mon chemin, il m'étais devenu évident que je finirais à un moment ou à un autre par perdre espoir, mais malgré tout je poursuivais ma route sereinement .

Quoi qu'il  arrivais, je me sentais prête à tout encaisser , j'étais forte , je pouvais m'en sortir .

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Le 24 décembre 2053 , j'avais enfin pu  trouvée les traces d'une humanité certaine , par delà les arbres et les frontières, ce genre de décors montagneux me laissais toujours sans voix.
Depuis l'enfance j'avais toujours préférée les endroits calmes et reculé , ils étaient ma source d'inspiration, la dernière trace d'innocence qui n'avait pas été encore atteinte. Cette beauté serait la seule chose qui ne disparaîtrait pas , c'était cette pureté à la fois forte et innocente que j'admirais tant  ... elle était immuable .

A l'écart de toutes choses , se trouvait un château immense entouré de nombreuses habitations qui semblaient être encercler par ce dernier, sur plusieurs kilomètres . Toute une ville d'une blancheur aveuglante l'entouré .

Le soleil dévalait déjà sa pente derrière une montagne imprenable . A cet instant, j'avais ressentis une étrange quiétude , comme si toutes mes souffrances allaient s'arrêter  ici.

C'était comme si mon âme avait toujours demeurait ici, en ses lieux .. tout m'étais familier . 

Prise par une soudaine curiosité, je m'approchais doucement de l'entrée , et constatais à quel point le bonheur et la paix semblait régnait .

Tout se déroulait comme si rien de cruel n'avait pu  être commis, des enfants en bas âges couraient les uns après les autres, submerger par le simple bonheur d'être ensemble.

Moi qui avait peur du monde, j'avais été  véritablement servie ! 

Me concernant, il était vrai que j'étais plutôt dans  la réserve, et comme si cela ne suffisait pas , je me sentais mal à l'aise quand j'avais le regard rivé autre part que sur mes bouquins.

J'avais sans cesse la sensation de mal faire , ou de dire quelque chose de travers ou de prononcer des phrases que je n'aurais jamais du dire .
Peux être n'étais- je pas assez à l'écoute des autres.

Vous savez , cette impression permanente de déranger, de compter mais pas comme vous l'auriez voulu,  en vérité... à peine mon coeur avait reçut qu'il  en demandais toujours d'avantage . Dans un certain sens c'était étrange , mais je ressentais vraiment ce genre de choses.

J'avais l'impression constante  de ne pas être totalement à ma place ou que j'allais.

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Alors que je me décidais enfin à rentrer dans le village , plusieurs hommes ressemblant à des guerriers  se précipitent  sur moi , ne me laissant aucune chance de placer ne serait-ce qu'  une attaque ..