Chapitre 5: Jour de foire

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-La nuit est froide monsieur, vous ne trouvez point ?" adressa le guerrier

-Ho oui même en hiver des nuits comme ça c'est rare."

Le temps sembla se figer pendant quelque instant, et seul le bruit de la plume de Baldos sur le papier brisa ce silence. Puis Freidrich demanda alors.

- Vous êtes nouveau, en ville, un voyageur peut-être.

-En effet, mon bon monsieur, je suis un voyageur, j'ai exploré loin dans le monde. Des plaines du grand nord où je suis né, aux déserts du sud où tout s'arrête. Et là-bas j'y ai trouvé une oasis, de connaissance, celui qui m'a guidé jusqu'en en ce lieu, où je vous ai vu vous ce soir, et alors j'ai compris quelque chose."

-Et qu'avez-vous compris aventurier."

-Que ce monde a besoin de vous artistes, pour changer, pour renaître et voir l'aube, une aube que je nomme démocratie."

Toutes ces paroles était resté gravé dans leurs esprits à chacun, comme un proverbe, comme les paroles d'un père, d'un guide. Ils avaient tous fait ce choix de le suivre, ils avaient envie de changer le monde, Baldos savait à quoi il s'exposait en venant ici transmettre ce message. C'est pour cela qu'il bouscula tant de gens sur son passage pour arriver à son objectif, qu'importe les reproches, qu'importe les coups, qu'importe la mort. Il se précipita certains lâchèrent des jurons à son passage, mais il s'en fichait. Il fit un bond se précipitant sur scène, bousculant un jongleur. Il continua son chemin, créant étonnement dans le public et la panique sur scène, la danseuse se mit à crier, probablement croyait elle à un coupe-gorge. Puis faisant face à la foule, inquiète mais tout autant impressionné et curieuse, il prit son souffle et il lança ces mots.

-Peuple, Lionnais, peuple du Nord , je viens à vous aujourd'hui pour vous parler de ceux qui vous mentent !

Un murmure s'éleva dans la foule "qui est-il ? " se demandaient certains "de quoi il parle-t-il ?" s'interrogeait d'autre. Rapidement le bruit attira d'autres gens, et même la garde ne réagit pas, peut-être attendait elle les ordres.

- Mes frères du Nord, ne voyez-vous pas les oppresseurs, les malandrins qui vous mettent en esclavage !

-Qui es-tu ?! "s'écria un homme richement habillé.

-Moi, qui suis-je, et bien personne rien qu'un simple messager de mon maître, que bien des gens en ce lieu connaissent sous le nom du Sauvage !

À ces mots la colère monta dans le peuple. En effet Zenoc avait très mauvaise réputation, chez le peuple des royaumes libres, et toute évocation positive de lui menait souvent à des insultes voir à des coups sur le coupable.

-Il ose parler d'esclavage alors que son maître est le tyran !" Une femme grâce, lui jeta une tomate en disant cela.

-Mon mari est mort à la guerre à cause de ton maître fripouille !" répliqua une autre.

Rapidement tout ceci parti en émeute mais malgré cela il continua à parler.

-La monarchie n'apporte que le malheur et le désespoir, tournez vous vers la démocratie mes amis c'est la seule solution, pour votre bonheur !

-À mort le tyran, gloire à Tehenphed ! " cela monta comme un murmure puis finit en cris, en hurlement.

-Vous vous trompez les rois ne veulent pas le bonheur du peuple, seuls les nobles peuvent s'en sortir dans ce système, ne voyez pas les corps de vos frères qui gisent sur les champs de bataille, pourquoi croyez-vous cela, ce sont les rois...

-C'est à cause de mécréant comme toi qu'ils sont là les corps !" gueula un autre homme

- Non ce sont les rois, ne croyez pas ceux qui vous dirigent, ils vous montrent de belles choses mais au fond d'eux ne vie que le vice et l'attrait pour le pouvoir.

La main de libertéWhere stories live. Discover now