The Maid

CHAPITRE 42

Le bonheur est une chose à laquelle chacun aspire. Pour certains, il n'existe nulle part ailleurs qu'à la maison. D'autres pensent qu'ils le trouveront dans une nouvelle relation. Et puis il y a celles, convaincues qu'elle l'atteindront lorsqu'elles auront anéanties leurs rivales. Mais il y a aussi ceux qui ont cessé de chercher le bonheur, parce qu'un beau jour ils ont ouvert les yeux et compris qu'il était là, devant eux, depuis toujours.

Je réajuste ma jupe et mon blazer, il me faudra un peu de temps pour m'habituer à ce genre de vêtements, mais ils me plaisent énormément. Pour changer un peu je mets mes cheveux en chignon, je le refaits plusieurs fois avant d'obtenir un résultats qui me convienne.

Je remplie mon thermos de thé et je le glisse dans mon sac. Je mets mes escarpins noir et je descends la rue, j'ai prévue de déjeuner avec Ellen et de me rendre par la suite directement chez Tomlinson Compagny. J'arrive devant chez Vicolleto et j'attends Ellen. Après quelques minutes je vois Ellen arriver en uniforme, elle me regarde de la tête au pieds et elle hausse les sourcils.

-Bonjour bussinesswoman. dit-elle

-Arêtes ça, je ne suis pas une femme d'affaires.

-Habillé comme ça, je dirais le contraire ma chère.

Je roule des yeux et nous allons prendre notre place habituelle dans le petit restaurant, nous commandons nos plats habituelle et connaissant Ellen, elle va me faire passer un interrogatoire.

-Alors comment c'est passé ton entretien ? demande-t-elle en enroulant sa fourchette de spaghetti

-Bien, même très bien.

-Tu comptes y travailler ?

J'ai l'impression que c'est la même conversation que j'ai eu avec Harry hier soir...

-Je ne sais plus. avouais-je

-Au téléphone tu semblais confiante pourtant ?

-Il est question d'Harry, hier il m'a dit que je ne fesais pas d'effort envers lui, que je ne suis pas très démonstratif, mais je l'aime pourtant et je le pense sincèrement.

-Parfois les pensées ne suffisent pas.

-Je suis prise au dépourvu. dis-je en soupirant

-Dit lui ce qu'il veut entendre. dit-elle en plantant brusquement sa fourchette sur un spaghetti qui l'échappe

-Lui dire quoi ? demandais-je

-Que tu l'aimes et que tu tient à lui plus que tout au monde. Et que cette spaghetti m'énerve ! Non, oublie le truc du spaghetti. dit-elle en secouant les mains

-Seigneur non ! On est ensemble que depuis quelques mois !

-Après tout ce que cet homme a enduré pour t'avoir, ne pense tu pas qu'il mérite ces trois petit mots ? dit-elle en penchant la tête sur le côté

-Tu as raison.

-Ah l'amour...

-C'est compliqué. complétais-je

Je termine mon repas et je paye mon addition.

-Je doit y aller. dis-je en prenant mon sac et en glissant la chaise sous la petite table

-Vas-y fonce ! Montre à cet homme qu'il a de quoi être fier de t'avoir. elle lève le poing en l'air

Je la salut par la main et je fait mon chemin jusqu'au Civic Center, je ne sais vraiment pas qu'es ce que je dois faire pour qu'Harry me revienne, je cherche, je pense, mais je ne trouve rien. J'arrive au Civic Center et je marche jusqu'à Tomlinson Compagny, je remarque par surprise Harry se tenant devant son entreprise, je prie intérieurement pour qu'il ne m'ait pas vue. Je me faufile discrètement dans le bâtiment et je salue la secrétaire que j'ai rencontré hier.