CHAPITRE 28

6.4K 335 89
                                    

Chaque orage apporte avec lui l'espoir, que d'une manière ou d'une autre, le lendemain matin tout aura été nettoyé, et que même les tâches les plus gênantes auront disparues. Comme les doutes sur l'innocence d'un homme, ou les conséquences de son faux pas, ou les marques de sa trahison, ou le souvenir de ses baisers. Alors nous attendons le cœur plein d'espoir que l'orage passe. Même si nous savons au fond de nous, que certaines tâches sont indélébiles et que rien ne peut les faire partir...

Après avoir passé la soirée à montrer à Anne toutes les pièces de la maison et lui avoir fait le dîné je suis rentré chez moi, plus qu'exténué de ma journée, le départ d'Harry, la discussion avec Niall, l'arrivée imprévue d'Anne...

Mon petit appartement m'a manqué, mon lit surtout, Harry me manque c'est plus facile pour moi de l'avouer à moi même maintenant qu'il est partit, c'est horrible pour moi de savoir que je ne le verrais pas demain, je n'entendais pas sa voix endormie du matin, je ne l'entendais pas dire mon nom, il ne feras pas de blague absurde,  cela ne fait même pas vingt quatre heures qu'il est partit et je pense comme s'il était partie depuis un an.

*********************

Le réveil est dur, je me lève et je vais prendre une grosse tasse de café espérant qu'elle me feras tenir debout et éveillé toute la journée, je mets mon uniforme comme d'habitude, je me coiffe et je m'en vais à pied jusqu'à la villa je veux profiter du soleil encore un peu avant que l'automne s'installe. Je suis contente de porter des chaussures plates, le chemin est assez long.

J'arrive à la villa, et je vois Anne avec un café à la main et des pâtisserie sur la table du salon.

-Bonjour. dit-je

-Bonjour Victoria, vous voulez bien prendre le petit déjeuner avec moi, je me sens un peu seul dans cette immensité.

-Bien sûr.

C'est une personne très gentil, elle n'a pas de raison de l'être avec moi, mais elle l'est quand même. Je m'installe avec elle est nous mangeons.

-Vous êtes plus matinale que votre fils. dis-je

-Oh, je vois de quoi vous parler. dit-elle en riant

-Vous pouvez me tutoyer cela ne me dérange pas. dis-je

-D'accord, alors fait de même.

-Cela fait combien de temps que tu travaille ici ? reprend-t-elle

-Trois mois.

-Où vit tu ?

-Pas loin de Nob Hill.

-Par tes propres moyens ?

-Oui.

Elle me fît passer un interrogatoire, mais j'aime bien discuté avec elle, elle ne m'ennuie pas.

Elle se lève et prend les assiettes.

-Ne fait pas ça, je vais le faire.

-Non, ça ira Victoria.

Je ne vais pas tarder à l'adorer.

-Je vais faire un tour du quartier, et passer par un supermarché. dit-elle

-D'accord.

-Oh et au fait j'allais oublier de te dire, le garçon de piscine et arriver ce matin.

Elle claque la porte avant que je n'ai eu l'opportunité de dire quoi que ce soit. Le garçon de piscine ? Je vais dans le jardin, puis jusqu'à la piscine, une fois arriver je vois un garçon, il est grand et brun, ces cheveux sont court, c'est tout ce que je peut voir, il est dos à moi.

The MaidWhere stories live. Discover now