The Maid

CHAPITRE 4

Cette nuit là j'ai le sommeil agité et à cinq heure du matin je n'arrive plus à me rendormir, un léger voile de lumière transparait derrière les rideaux, le soleil se lève à peine et je suis déjà dans la cuisine à me préparer un café. En empoignant le mug je suis prise d'une douleur lancinante au poignet. Je remarque qu'il a viré au rouge violacé en une nuit. Monsieur Styles m'a broyé le poignet hier soir et je me souviens encore de ses menaces et de son chantage avec l'université. Tout cela me mène à penser que mon employeur fait preuve d'abus de pouvoir, mais dans mon cas, je ne peux absolument rien faire, j'ai besoin de ce travail et de mon salaire. Ce n'est qu'une question de temps avant que j'amasse assez d'argent pour pouvoir entrer à la fac. Les gestes les plus banal me deviennent difficile à faire, j'essaye de m'attacher les cheveux mais j'abandonne très vite, j'enfile mon uniforme et m'en vais.

Je pose les pieds dans une vraie décharge, le sol est collant et quelqu'un a vomi sur le tapis du couloir. Je suis sans voix face à ce chaos, des bouteilles d'alcool flottent sur la piscine, tout est sans dessus dessous. J'attrape aussitôt un rouleau de sacs poubelles et entame mon travail minable. 

-Que faîtes vous ici ? demande Monsieur Styles derrière moi

-Je travaille ici.

-Eh bien, j'aurais pensé que vous ne reviendrez jamais ici après ce qui s'est passé.

-Je ne peux, malheureusement, pas me le permettre, j'ai besoin de gagner ma vie même si vous êtes désagréable et odieux.

-N'attendez pas d'excuses de ma part, je suis votre employeur.

-Justement ! Cela ne vous donne pas le droit de me traiter ainsi, vous êtes dans l'abus total de pouvoir, j'espère pour vous que vous ne traitez pas les employés de votre entreprise comme vous me traitez moi. Je n'attends pas d'excuses dès que j'aurais assez d'argents je partirais à la fac et cette malheureuse mésaventure qui m'a permis de vous rencontrer ne sera qu'un lointain mauvais souvenir.

-Il reste une tâche juste là. dit-il indifférent à ce que je viens de dire

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Je parcours des kilomètres et des kilomètres avec la serpillère tout en maudissant celui qui à collé un chewing-gum sur un tableau de Monet.

-Victoria, à quand le déjeuner ? crie t-il depuis le rez de chaussée

-Je fais ce que je peux.

Lorsque je lui apporte son déjeuner et que je passe le bras devant lui pour poser son assiette je vois ses yeux se plisser et suivre mon poignet du regard.

-Que vous est-il arrivé ? demande t-il l'air plus énervé qu'inquiet

-Vous avez la mémoire courte Monsieur Styles, vous m'avez broyé la main en me hurlant au visage hier soir.

Il me reste sa chambre à nettoyer, j'ouvre les fenêtres afin d'aérer, en passant l'aspirateur je tombe sur un bretelle en dessous de son lit en le prenant le découvre un soutient gorge, il doit sûrement appartenir à la jeune femme avec laquelle je l'ai surpris hier soir. A ce moment là, je regrette d'être tombé sur Monsieur Styles comme employeur, j'aurais préféré une gentille petite famille chaleureuse et accueillante ou alors quelqu'un de normale qui ne me mènerais pas la vie dur. C'est regrettable que mon avis sur Monsieur Styles ai changé aussi vite. Lorsque je descends je le trouve sur la table du salon avec son ordinateur devant les yeux. Je lui montre le soutien gorge.

-C'est joli. C'est à vous ?

-Bien sûr que non, c'est à la fille avec qui vous étiez hier soir, qu'es ce que je dois faire de ça ?

-Jetez le, prenez le je m'en fiche.

Je secoue la tête et me demande si un jour je vais découvrir une collection de sous-vêtements féminin dans sa chambre. Je fais mon chemin jusqu'à la poubelle au bord de rue. J'aperçois un homme, jeune, blond et bien plus souriant que Monsieur Styles.

-Je peux vous aider ?

-Je passe voir Monsieur Styles, je ne serais pas long. Je suis Niall Horan, enchanté, vous êtes ? dit-il tout souriant en me tendant sa main.

-Je suis la femme de ménage.

-Ca c'est ce que vous faites, pas ce que vous êtes.

Charmant.

-Je suis Victoria Blair.

Il me sourit, et entra dans la villa, je jette ce foutue soutien gorge et je rentre dans la villa, le soleil commence a se coucher, le ciel et orangé et je dois dire que cette journée se termine bien. J'essaye de me faire discrète, il parle d'action et de bourses, d'économie et c'est des plus pertinent, c'est le domaine dans lequel je souhaite me spécialiser à la fac, je m'assois sur une marche d'escaliers et tente de choper quelques connaissances jusqu'à ce que la conversation dérive sur moi.

-Et je vois que tu a une nouvelle femme de ménage.

-Oui.dit-il indifférent

-Je l'ai vue à la fête de vendredi, je pensais que c'était une invité.

-Et ? rétorque Monsieur Styles toujours aussi indifférent

-Elle est sympa.dit Niall

-Pas moyen. dit-il brusquement

-Pourquoi ? demande Niall

-C'est la femme de ménage ! s'exclame t-il dégouté

-Et ?

-Les hommes riches ne sortent pas avec des femmes de ménages.dit Mr Styles

C'est blessant, j'ai une boule dans la gorge, mes horaires de travail sont terminée pourquoi suis-je restée ici plus longtemps ?

-Je vais y aller. dis-je

Je sors, je crois que c'était la pire journée que j'ai passé ici, je suis sur le point d'ouvrir la porte de ma voiture pour rentrer quand Niall m'interpelle, je n'ai pas remarqué qu'il m'a suivi.

-Attend, je suis désolé, il ne faut pas lui en vouloir il est comme ça, et je sais qu'il est parfois difficile à vivre.

-Parfois ? dis-je

-Bon ok, la moitié du temps il est comme ça. avoue Niall

Mr Styles nous rejoint dehors.

-On a une soirée de prévue, samedi, tu est libre, c'est moi qui t'invite ? dit Niall

-Non elle ne peut pas. répond Mr Styles à ma place

Porquoi ? dit Niall

Je regarde Mr Styles dans les yeux .

-Désolée, les hommes riches ne sortent pas avec des femmes de ménage. je répète ce qu'il a dit dans la villa

-J'insiste, s'il te plaît.

Je le regarde de nouveau il me foudroie du regard, c'est un gros risque, que je prend.

-D'accord.

-Super, à samedi alors ?

-À samedi.

Je n'ai aucune idée dans quoi je le suis embarquée...