CHAPITRE 33

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Il n'est pas toujours facile de voir la vraie nature de quelqu'un. Parfois, il faut gratter le vernis masculin pour trouver un égo fragilisé. Il faut passer outre l'éclat d'un bijou, pour comprendre que la pierre est fausse. Il faut sortir la vérité de l'ombre, pour voir la beauté de son sourire. Oui, les gens nous cachent tous les jours leurs vraies natures, et malheureusement, quand nous nous en rendons compte, il est déjà trop tard...

-Victoria ? crie Harry depuis l'étage

Pourquoi crie-t-il si tôt ? Je me précipite dans sa chambre et je le vois torse nu dans sa penderie, je m'arrête brusquement,  je dois avouer que la vue est magnifique, son dos est dépourvue de tatouage, musclé, mon cerveau s'emballe.

-Qu'es ce qu'il y a, je t'ai entendue crier.

-Tu vois ma chemise Saint-Laurent, la blanche ?

-Oui je l'ai lavé, repassé et je l'ai mise dans ta penderie.

-Elle n'y ait pas pourtant. dit Harry d'un ton sarcastique

-Tu a sûrement mal cherché.

Je regarde et je fouille dans la grande penderie.

-C'est pas grave, j'en mettrais une autre.

Je m'assois sur le lit, et je le regarde discrètement s'habiller, il glisse une chemise blanche sur ses bras et commence à la fermer jusqu'au cou, puis il prend une cravate.

-Laisse. dis-je en prenant la cravate grise de ses mains

Mes mains entourent son cou de la cravate et je commence à faire le noeud, je lève la tête et je le vois se mordre les lèvres, une fois finie il ouvre le petit tiroir à montre, toute brillante et parfaitement aligné les une dernière les autres,je remarque qu'il en manque une.

-Où est ma Rolex ? dit Harry

-J'en n'ai aucune idée, je n'ai jamais touché ce tiroir, tu est tellement désordonné que tu perd tes affaires.

-Bon, il me reste un peu de temps avant de partir, je ne suis pas tranquille d'esprit de te laisser seul avec lui.

-Il ne se passera rien, promis. dis-je essayant de le rassurer

-Comment a tu pût sortir avec lui, il ne connais rien de toi. dit-il d'un ton moqueur

-Parce que tu me connais ? demandais-je

-Je sais que tu penche la tête sur le côté avant d'être en colère, je sais que tu te frottes les mains pour ne pas pleurer, je sais que tu devient rouge quand tu commences a ressentir des choses que tu ne devrais pas ressentir.

-Comment tu sais tout ça ?

-Je t'observe Victoria, je te l'ai déjà dit non ? dit-il en enfilant un blazer bleu marine parfaitement taillé

-Viens. reprend-il en écartant les bras

Je vais jusqu'à lui et il me sers dans ses bras et pose son menton sur le haut de ma tête.

-Tu devrais penser à propos des exercices dont je t'ai parlé. dit-il

-Tai toi ! dis-je gêné

Je l'entends rire.

-Je doit y aller. dit-il en pressant ses lèvres sur les miennes

-À plus tard.

Il sourit et dévale l'escalier et je vois mon homme d'affaires partir. Je descend à mon tour en bas et je me retrouve seul, enfin pas vraiment seul, Chris est ici aussi. Je m'assois sur le canapé et j'allume la télé, j'espère trouver quelque chose d'intéressant malgré le fait qu'il soit onze heures du matin, je vois Chris arriver et s'asseoir à côté de moi.

The MaidWhere stories live. Discover now