Chapitre 56

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PDV Camila

Aujourd'hui j'ai décidée d'appeler mon père. Enfin pas vraiment. J'ai appelée ma mère pour lui dire de transmettre un message à mon père. Ça fait déjà plusieurs mois que nous sommes de retour et Lauren fait d'énormes efforts pour essayer de voire son oncles. Elle n'est plus du tout sous son contrôle et c'est pour ça que je souhaite qu'elle lui parle. Elle ne sera jamais libre si elle lui voue une haine incommensurable.

Ma mère doit m'appeler pour me confirmer une rencontre avec mon père. Biensur je ne suis pas folle, j'ai demandée explicitement à ma mère que son petit-ami doit être là lorsque je le verrai. Je serai en sécurité avec lui. En attendant je suis actuellement au travail, et oui ça fait longtemps, et je doit manger avec Dinah se midi. Ça fait vraiment longtemps qu'on s'est pas retrouvé toute seule et je sais que ça compte beaucoup pour Dinah. J'entends quelqu'un frappé à ma porte je dit un vague « entrer » et c'est Normani qui apparaît.

« Salut ça va ? »

« Oui et toi ? »

« Yep, je voulais savoir si tu pouvais me donner un exemplaire de l'emploi du temps de Lauren ? »

« Oh oui aucun problème.»

Je trifouille dans mon ordi et imprime un exemplaire pour Mani. Je lui tend puis elle me sourit timidement sans oser prendre la parole.

« Aller crache Mani. »

Elle rigole et me répond.

« Dinah veut qu'on aille à Paris. »

Pour l'instant je ne vois pas le problème.

« Et donc ? »

« On peut pas ! On a trop de chose à faire et en plus je sais pas. Je voulais juste que tu me dise que c'est une mauvaise idée. »

Je rigole et lui répond. Je comprends pas pourquoi elle ne veut pas y aller.

« Mani tu a méritée ces vacances. Tu dois te reposer alors prépare tes valise et pars avec Dinah. »

Elle me sourit et hoche la tête.

« C'est pour quand ? »

« Dans quelques jours. »

Nous sommes interrompus par Lauren qui toque et entre. Elle nous regarde et prend la parole.

« Je vous laisse ? »

Mani lui répond en sortant.

« Non c'est bon j'ai tout ce dont j'avais besoin. »

Elle ferme la porte et Lauren vient s'asseoir sur la chaise qui est face à moi.

« Bonjour Mademoiselle Cabello. »

Je rigole et reprend après elle en croisant les jambes.

« Bonjour Mademoiselle Jauregui. »

Elle me sourit et me regarde. Je rougis de gêne et reprend la parole.

« Arrête de me fixer. »

« Nope, t'es mignonne quand tu rougis. »

« T'es cul cul là. »

Elle rigole et me répond.

« Je t'aime. »

Je me lève et m'assois sur elle, ma jupe remonte légèrement et ses mains viennent se poser sur la peau de mes cuisses. Une tornade de frisson envahit mon corps. Puis je lui répond.

PrédestinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant