Chapitre 34 : SSDD

424 19 6
                                    

Bon avouez, je me fais bien pardonner là non? ^^

J'écoutais "The origin of love" en écrivant ce chapitre, si jamais certain veulent se mettre dans le mood ;) Après vous êtes grands hein pas d'obligation si certains veulent se mettre AC/DC derrière grand bien vous fasse!


ENJOY :) 


Un oiseau vint se poser sur la fenêtre et picorer les restes de croissant que j'avais laissé à cet effet une heure plus tôt. C'est dingue comme c'est habile un oiseau avec un si petit bec ! D'ailleurs quand on regarde d'un peu plus prêt on remarque même qu'il...

Thomas : Non mais je rêve tu ne m'écoutes absolument pas en fait ?!

Je sortis de ma rêverie soudaine et le regardais, comme si de rien n'était. Dommage, mon mouvement brusque avait effrayé l'oiseau qui s'était envolé.

Moi : Bien sûr que si, mais je devais m'assurer qu'Alexandre mangeait bien à sa faim.

Thomas : Alexandre... ?

Moi : Le petit moineau qui vient manger mes restes de croissants tous les matins depuis une semaine ! Tu ne l'as pas remarqué ?

Thomas : Je ne sais pas quoi te répondre, je crois que j'ai atteint mes limites de compréhensions de ton monde.

Je haussais les épaules et me replongeais de nouveau dans le planning. C'est vrai que c'est d'un barbant tout ça.

Thomas : Et puis pourquoi Alexandre d'ailleurs ?

Moi : Pas Alexandre, mais Alexandre Pouchkine ! C'est le Victor Hugo de la littérature russe si tu veux tout savoir !

Thomas : ... Pourquoi je cherche encore une quelconque logique à tes actes j'avais oublié que tu étais cinglée.

J'allais protester quand Sylvano débarqua.

Sylvano : Dis-moi presse papier, quand est-ce que Mika rentre de Londres au juste ?

Moi : Demain vers...

Sylvano : Bah non, changement de programme, envoi une voiture le chercher maintenant à la gare c'est compris ?

Je n'eu pas droit à plus d'explication et le regardai claquer la porte.

Moi : Il s'est passé quoi au juste ?

Thomas : Je ne sais pas, mais ce n'est pas bon signe.

PDV de Mika

J'appuyais ma tête contre la fenêtre de la voiture et fermais les yeux. J'entendais Andy souffler bruyamment à côté de moi et cela m'agaça encore plus. S'il pense que ça m'amuse d'écourter notre séjour au studio de Londres, alors il se trompe complétement. Je n'avais qu'une hâte : rentrer et m'enfermer dans mon studio pour jouer. Une larme ruissela contre ma joue et je sentis une boule se former dans ma gorge, je suis totalement perdu. Perdu entre l'envie de hurler, de pleurer toute une nuit, de repousser tout le monde, et d'accepter ma vie telle qu'on me l'impose, mais aussi avec l'envie de tout plaquer, partir ailleurs, souffler, respirer loin de ce monde qu'on m'impose. Andy osa un regard vers moi, je le sentis, mais je ne détournai pas la tête. Ce séjour n'avait fait que confirmer ce que je pressentais, Andy n'accepte pas que je puisse diriger ma carrière, mon équipe, même ma vie. Cette semaine n'avait été que reproches, paranoïa, silences lourds, mystères. La voiture se gara derrière le studio, à l'abris des regards. Andy commença à sortir mais je n'attendis pas pour me réfugier dans mon studio, les portes closes. Je ne voulais voir personnes. Ou peut-être bien que si, une seule, pour prouver que je ne suis pas un pantin. Je saisis mon téléphone, toujours autant amoché au passage, et retrouvais le numéro que je cherchais. Dès la première tonalité j'entendis le son de sa voix décrocher, très surpris, mais aussi très heureux d'après ce que je devine.

Rewrite the rules T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant