~ Journal D'Ellen ~ Partie N°23

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C'est une nouvelle boule dans le ventre que je me suis réveillé ce matin. ce soir, tout se jouera, encore une fois, je la protège, sans même qu'elle ne le sache. Je suis descendu, maraude, tandis que ma sœur discutait joyeusement avec Jude, celui-ci souriant discrètement. Ma sœur, habillée d'une robe blanche ornée de tissus dorés semblait parler d'une promenade dans les environs prévue pour le lendemain, et moi, habillé d'un pantalon et d'un pull trop large pensait à ce qui me fonçait dessus sans crié gare.

Elena : Ellen ? Ellen ?

Je sursautais et lui répondu d'une voix fébrile :

Moi : Oui, qui a-t-il ?

Elena : Qu'est-ce que tu fixes comme ça ?

À voir, je fixais une seconde fois l'adolescent, dont les lunettes gâchaient la beauté de ses pommettes, ses iris d'une couleur inconnue semblaient à présents se poser sur moi. Je détournais le regard précipitamment alors qu'un rire cristallin survint à mes oreilles.

Elena : Il a l'air de te plaire~

Moi : N-Non !

Moi-même je ne comprenais pas pourquoi je perdais mes moyens quand elle me parlait comme cela... Elle rigola une nouvelle fois avant de se rapprocher de Jude, quant à moi, je me réinstallais sur la table du salon.

"Rien de bien intéressant, ils parlent mais cette fois-ci le jeune homme a l'air d'être intéressé. Je n'ai pas voulu en savoir plus, c'est ce soir que je dois me rendre là ou ma protection a été mise en jeu. Ce sont des combats pour garantir la protection d'une certaine personne, j'ai choisi ma sœur bien évidemment. Si je perds ils retrouveront ma sœur et la feront combattre de force... Mais je peux toujours déclarer forfait si je suis en mauvaise posture."

Je jetais nonchalamment des coups d'œil autour de moi pour voir si Elena ne me regardait pas en secret, Je dois garder ma situation secrète, personne ne doit savoir ce que je fais en étant forcée. Le crépuscule prenait le monde comme son terrain de jeu, et les autres ne me regardaient pas, j'ai donc pris dans la cuisine, un petit scalpel qu'on utilise pour couper les ficelles des viandes. Je plaçais la petite arme blanche sous la ceinture de mon pantalon, et la camouflais au mieux grâce à mon pull.

"Je suis un peu déstabilisé avec une arme, j'ai donc décidé de prendre un scalpel, une arme discrète, habile mais meurtrière. Je ne sais pas contre qui je serais, mais j'espère juste être à la hauteur et ne pas mourir..."

De nouveau, je regardais autour de moi, mais rien, je rangeai mon carnet dans mon sac et me dirigeais vers la mort surement. Une fois arriver, la nuit prenait place et la pluie accompagnée d'un orage, se jouait des passants... Devant moi, se trouvait surement un adolescent plus grand que moi, tenant une machette, le combat dura une vingtaine de minutes avant que l'homme ne m'assigne un coup fatal à l'œil droit, me fessant tordre de douleur à terre. Je criais, je pleurais, mais au final, je me fichais bien du regard des gens qui pouvait nous regarder. J'ai fui, comme une lâche certes, mais mon adversaire s'excusa les larmes aux yeux avant de s'enfuir.

Je me suis dirigé lentement vers le manoir avant de prendre le chemin de ma chambre. Je rentrai à l'intérieur et pénétrais dans la salle de bain, les néons m'agressèrent les yeux mais je n'en avais rien à faire, mon œil saignait encore, de longue larme rouge coulèrent de celui-ci. J'essayais tant bien que mal de me soigner avec mes connaissances et finis par appliquer un bandage sur mon œil.

De retour dans le noir, mon cerveau ne mit pas longtemps à s'habituer, je repris mon carnet et écrit dans le noir, comme ci cela était une banalité pour moi.

"J'ai échappé à la mort ? Je ne suis pas sévèrement blessé, seul mon œil droit à été touché, mais cela ne fait rien, pourrais-je dire que je suis heureuse que ce soit cet œil qui a été touché ? Oui je le pourrais. Et je le dis.

C'est assez dur d'écrire lors d'une nuit noire, les lignes deviennent transparentes et l'encre translucide. J'espère que c'est lisible au moins. Mon œil blanc a cause du coup de mon père, et devenu noir a l'exception d'une pupille blanche au milieu de celui-ci. Ma peau est légèrement coupé et rosie d'un quart au-dessus de mon œil jusqu'au milieu de ma joue droite.

Je devrais remercier ce garçon à la cape, si je savais son identité..."

Je fermais le carnet, rangea celui-ci et le flacon d'encre avant de me changer et de me placer dans le grand lit deux places aux couvertures blanches et douces....

Inazuma Eleven: Changement De CampsWhere stories live. Discover now