Inazuma Eleven: Changement De Camps

Chapitre XXIII

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Pdv Omniscient ;

Les journées et les nuits passaient atrocement lentement pour toutes les personnes présentes, coupées du monde. Le tic-tac de l'horloge allait rendre folle celle qui l'entendait. Elle ne savait pas dans quel état elle allait retrouver l'équipe de Raimon, et part sa faute, ils souffraient tous... Elle voulue se frapper la tête contre la table mais la fatigue la clouait sur place.

Un garde entra dans l'étroite pièce avant de prendre la jeune fille par le bras, elle fut ensuite enchaînée au mur à côté de ses amis. Ceux-ci la fixaient comme une bête de foire, elle était trop fatiguée pour essayer de s'enfuir, elle savait ce qui allait arriver, ce n'était que la suite logique des choses.

La fille d'un psychopathe qui a essayé de tuer l'équipe de Raimon, deviendra comme son père dans le futur. Elle avait oublié tout ce qui concernait son père et pourtant, c'est comme ci tout lui revenait en mémoire. Seulement, tout semblait amer pour la jeune fille, tout les sourire, tout les paroles...

Tout semblait faux.

Elle ne savait quoi pensée quand il allait soigner ses avant-bras, mais émanant de lui, il n'y avait aucune pointe de bonheur ou d'émotion positive. Tout de lui n'était que haine et vengeance, la prisonnière voulut croire qu'elle n'était pas comme son père, mais... Tout lui rappelait les «meurtres» qu'elle avait commis, dans cette ruelle sombre à l'abri de regards.

Elle voulue pleurer, mais ses yeux ne le voulairent pas.

Elle voulut crier, mais aucun son ne sorti de sa gorge.

Elle voulue mourir, mais son cœur refusait de s'arrêter.

Tout était contre elle, elle qui n'avait rien demandé à part vivre. Elle eut la misère, les coups, les cris, les agressions, les chaînes, les ordres. Tout ce qu'elle ne méritait pas. Elle aidait toujours son prochain, elle soignait ceux qui ne pouvaient pas payer de soin, elle abritais les sans-abris rien que pour une nuit. Et voici comment le monde la remerciait...

Une simple larme de rage perla au coin de son œil noir, dont la pupille blanche au milieu de celui-ci ne voyait que noir et vide absolu. Un souvenir remonta devant les yeux de la jeune fille. Elle, essoufflé, les bras et jambes en sang, des bouts de verre implantés dans sa peau blanche. Un tesson de bouteilles cassées et, le coup fut parti tout droit dans l'œil de la fille, hurlant la mort.

Elle ferma les yeux, sifflant l'air à travers ces dents, un œil noir qui allait parfaitement avec sa cicatrice. Elle n'avait plus la force de se battre, elle voulait mourir, rien de plus, rien de moins, dans le silence une voix retentie, se frappant contre les parois de la pièce.

Mark: Aya...

Elle releva la tête en une poignée de secondes, ces yeux fatigués se posèrent sur le visage creusé de son capitaine. Même dans cette situation, il souriait. Elle voulut le prendre dans ces bras, lui dire tout ce qui pesait dans son esprit, mais tout ce qu'elle fit, c'était de lui offrir un sourire. Ce sourire qu'elle ne fessait que très rarement, aux personnes à qui elle tenait le plus.

Elle allait tous les sortir de là, elle s'en fessait le serment.