Chapitre XXII

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J'étais dans une salle, humide, froide, vide, sur une chaise en bois, les mains attachées par des chaînes grises et usées. Devant une table où réside une horloge me rappelant l'heure et le jour, on m'apporte de la nourriture matin et soir. Et aujourd'hui commencent les «explications», tous les trois jours, un membre au hasard viendra s'expliquer avec moi, c'est aussi simple que cela.

La porte s'ouvrit brusquement, et un membre fut jeté dans la pièce avant que celle-ci ne redevienne silencieuse. Il s'assit et commença à me regarder dans le blanc des yeux, Mark, pourquoi commencer par toi...?

Mark : Désolé... Je n'-

Moi : Tu n'as pas à être désolé, c'est moi qui suis partie, vous laissant seuls juste avant un match. Mais ces filles ne sont pas normales.

Mark : Je sais, j'ai vu les comportements de mes amis changés, je me suis forcé à dire que jamais tu n'aurais dit quelque chose dans le genre et j'ai pu retrouver ma mentalité...

Moi : Sache que jamais, au grand jamais je ne dirais quelque chose comme ça, je trouve ça admirable que tu aies réussi à maîtriser les super-techniques de ton grand-père.

Mark : Merci !

En soupirant nous essayons d'enlever nos chaînes. Mais nous fûmes interrompu par l'arrivée du garde qui partit avec Mark.Pendant plusieurs jours, je repris la confiance des Raimon, n'étant plus sous le charme des filles, il pouvait me parler normalement, avec leur cœur. Mais avec Caleb et Jude, aucun mot n'était sorti de nos bouches, leurs mensonges étaient trop bien formés sur mes crises et donc, je ne pouvais dire le contraire. Un jour, ce fut Ray Dark qui entra dans la pièce, il s'assit devant moi, la porte ouverte, pour que les sons de nos voix soient entendues par tout le monde.

Ray Dark : Ma chère fille. Qui voudrait tu sauvais aujourd'hui ?

Moi : Sauvé ? Sauvé de quoi ? De qui ?

Ray Dark : Sauvé des lames qui vont s'abattre sur les bras de tes camarades.

~ ~ ~ ~ ~

Pdv Ray Dark ;

Elle baissa la tête tandis qu'un sourire apparut sur mon visage. Elle ne voulait pas leur faire de mal, elle était innocente sur ce point-là mais... Le sang tâche à jamais l'âme de quelqu'un, si celui-ci dérape.

Un cri, puis un deuxième, je détachais les chaînes d'Aya et ces mains se plaquèrent immédiatement sur ces oreilles, elle émettait de petits grognements de supplice, mais leurs cris ne se stopperaient pas, même si elle me suppliait à haute voix. Cinq minutes se sont écoulés, les cris se sont atténué et le silence reprend ces droits.

Moi : Tu pourras supplier autant que tu le voudras, les cris continueront de résonner en c'est mûr.

Elle ne répondit pas et je sortis de la pièce.

~ ~ ~ ~ ~

Pdv Omniscient ;

Deux salles, côte à côte, l'une ou une jeune femme se lamente sur son sort, pleurent en silence sur une table en bois bonne a jeté, et dans l'autre, une équipe de foot tout entière, les mains attachées au-dessus de leurs têtes, sur un sol humide. Certains pleurent, d'autres sont plongés dans un sommeil léger, et ceux restant, fixent les barreaux en écoutant les plaintes de la fille d'à côté consciente que ceux-ci l'entendent.

Dans la tête de deux jeunes hommes, que tout oppose, les questions se bousculent. Lors de leurs entrevues avec leur amie, aucun mot ne fit prononcer. Mais l'un d'eux voulait juste la serrer dans ces bras et lui dire que tu allais bien. Tandis que l'autre voulait sceller leur lèvre dans un baiser, en lui fessant comprendre qu'il allait la protéger de tout les dangers... Mais leur protection n'est plus, et leur futur risque de disparaître si personne ne trouve d'échappatoire à leur problème.

«Tout est de ma faute.» Se dit la jeune femme.

«Tout est de leurs fautes» Pensaient l'équipe entière en fixant les trois attaquantes, dans la pièce devant eux, comme si leurs esprits étaient connectés entre eux.

Inazuma Eleven: Changement De CampsWhere stories live. Discover now