Chapitre XVIII

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Allongée dans mon lit, les yeux clos prêts à déverser leurs larmes, les lèvres tremblants, le corps engourdi par les pêcher, les ongles plantés dans ma peau fessant couler une fine ligne de sang sur ma peau pâle. Voilà ce que j'appelais une crise. Quand mon corps approchait les limites du non-contrôle, quand mon esprit me lançait des signes de détresse, quand mon âme se met en état d'alerte.

Des mensonges volant, coupant, brisant. 

Les larmes, vengeresse, méprisante, tranchante.

En à peine quelques jours, j'ai vu toute l'équipe me tourner le dos, me lancer des regards lourds de haine, je me suis retrouvé seule, sans personne, tandis que les filles se tordaient dans tous les sens, jouant de leurs charmes sur les joueurs, manipuler par leurs hideuses paroles. Sur mes poignet, taillé dans ma peau, de profondes entailles faite au couteau à chaque trahison, 10 lignes réparties sur mes avant-bras, fraîchement coupées, déversant mon sang sur les draps bleus de l'internat.

Un sourire remplie de haine, des belles paroles remplies d'amertume. Je tenais le même discours devant Célia et Silvia, les seules assez ouvertes d'esprit pour me parler encore à ce jour. Elles ne sont pas au courant pour le couteau sous mon lit, ni même des pilules cachées sous le lavabo de la salle de bain. Elles essaient de raisonner les garçons mais celles-ci sont devenues invisibles à leurs yeux, même Nelly à déserter son poste.

Moi : Je vais partir de la sélection.

Célia & Silvia : Pourquoi ?!

Moi: Vous le voyez comme moi, ils n'ont plus besoin de nous. Ils ont leurs pouffiasses comme manageuses non ?! 

Célia : Tu à raison... Jude ne me parle même plus.

J'ai rassemblé les seules affaires qui était resté en état malgré l'incendie déclenché dans ma chambre par Marie, Lola et Saria. Je n'étais pas aveugle et leur rire m'avait déjà alerté, voilà pourquoi j'étais allé mettre mes affaires précieuses loin de ma chambre. Nous descendîmes les escaliers avant de nous diriger vers le coach parlant à l'équipe prête à partir pour le 1er match de qualification du FFI, partir maintenant, ne me dérange pas, je ne voulais pas y participer.

Moi : Coach ?

Le coach : Ah, Aya, tu te mettras en attaque lors du match.

Moi : Je quitte la sélection. C'est tout ce que j'avais à dire. Au revoir.

Il nous regarda partir un air d'incompréhension sur le visage, les sourcils froncés et les yeux rivés sur mon corps de dos m'éloignant de l'équipe. Dehors, nous fûmes accueillis par le froid et une pluie minime. Je me dirigeais vers mon logement suivi par mes deux amies.

Silvia : Qu'allons-nous faire ?

Moi : C'est hideux de ma part mais... La royale académie est encore là.

Célia : tu veux que l'ont... Aille à la Royal Académie ?

Moi : David et Joe seront d'accord je suppose, ils m'ont toujours supportée lorsque Jude n'était pas là.

Célia : Je voie... Ça me fait mal de partir, après tout ce temps, il a suffi qu'elles viennent pour tout nous enlever.

Moi : C'était leur plan, je l'ai est entendu parler, elles prévoyaient ça depuis des lustres. Elles savent comment s'y prendre avec les garçons, et ils sont tombés tout droit dans le panneau.

Silvia : C'est affreux, ils ne peuvent pas ouvrir les yeux...

Moi : On y est, entré je vous en prie.

Elles entrèrent dans mon logement avant de s'installer sur le canapé, je les est rejoint après avoir déposé mes chaussures à l'entrée. Je pris mon portable et composai le numéro de Joe.

Joe : Aya ?! Tu es vivante ?

Moi : Oui... En piteux état mentalement mais mon corps va bien !

Les filles ne comprirent pas vraiment mais elles ne dirent rien. Elles se contentaient de fixer le combiné devant moi, le haut-parleur enclenché.

Moi : Dis... Joe...

Joe : Tout va bien ? David s'inquiète aussi.

Moi : Moi, Célia et Silvia, ont... Voudrais rejoindre la Royal.

David : Et Raimon ?!

Moi : Déserté, trop longue histoire.

Joe : Je... Passe demain, je préviens le commandant.

Moi : Bien. À demain.

Je posai mon dos sur le canapé, le téléphone sur la table en bois à mes pieds.

Célia: Le commandant...?

Silvia: Ray Dark ?

Moi: Je vous protégerais de lui s'il prévoit quelque chose contre vous. Même si je dois en mourir.

Je vous le promets commandant, la flamme au fond de mon cœur ne brûle que pour la vengeance... Désolé Jude, désolé Caleb, désolé Raimon. Mais parfois, le cœur est plus fort que la raison.

{ NDA: après une réflexion énorme, je me suis rendu compte, que j'ai oublié de mettre le moment où ils partent pour Lioccot... Alors vous n'avez rien vu, Inazuma Japon est à Lioccot, Aya aussi, mais elle a trouvé un logement, donc c'est logique. >-<}

Inazuma Eleven: Changement De CampsWhere stories live. Discover now