Chapitre 12: Les animaux sauvages

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Pdv Nick

Je la regarde disparaître au loin, encore sous le choc non seulement de ce que je venais de faire mais aussi de ce qu'elle venait de faire. Je m'en voulais d'avoir montrer les crocs face à elle mais...si elle avait su pourquoi, je suis sûre qu'elle aurait pas été choquée. Enfin, je ne savais même pas si elle avait eu peur. Évidemment le sursaut que j'avais perçu était de la surprise. Elle ne s'y attendait vraiment pas mais ce qu'elle avait fait ensuite m'avait surpris. Elle m'avait...embrasser ? Alors que je m'étais mis en colère...peut-être était ce pour me rassurer et me calmer ? Au moins ce qui était sûr, c'est que ça avait marcher. J'étais calmé...sous le choc mais calme. Prêt pour l'opération filature. Mettant tout ça dans un coin de ma tête, je me tourna vers la forêt et franchit les quelques mètres qui me séparait de la lisière. Les sens en alerte, je me cala dans un buisson pour vérifier que je n'avais rien de compromettant sur moi. Je faisais bien de vérifier car ma chemise sentait le parfum de Judy et son odeur naturelle. Je la retira et la laissa cacher entre des feuilles à la senteur très forte en espérant que personne ne trouverait ça. Si un de ces prédateurs trouvait cette chemise, il ne lui restait plus qu'à intégrer l'odeur de judy et à la pister et là, elle serait en danger. Je checka mon cou pour me rendre compte que je sentais juste moi. Je hocha la tête tout seul avant de me lancer dans mes recherches. Je respira à pleins poumons l'air, cherchant des odeurs plus fortes que d'autres. Les deux acolytes de Gideon étaient partis dans la forêt et leur odeur étant assez musquée, je pus vite retrouver leur piste. Je la suivis, m'enfonçant un peu plus dans la forêt. Elle était assez dense en son cœur et je savais que ça serait là que je les trouverais. Dans un coin sombre, j'entendis une bête manger goulûment quelque chose. J'essaya de ne pas y prêter attention mais l'odeur de sang et de la viande pas fraîche en état de décomposition me parvint au museau. Je retins un jappement de dégoût et me boucha les narines, continuant à avancer tout droit devant moi. Il y avait à présent des bruits qui me parvenaient. J'entendais des rires, des grognements et des bruits de pas. Je n'étais plus très loin. Je passa à travers les buissons pour mieux voir et c'est la que je tomba sur une immense clairière. En son centre brûlait un feu et un animal y cuisait. Je ne pus distinguer exactement quelle espèce c'était mais je pus voir clairement les larmes des lapereaux dans la cage à quelques mètres de moi. Je leur jeta un regard avant de disparaître derrière un buisson. Caché parmi le feuillage, je tendis le bras vers la cage et la ramena vers moi d'un coup rapide. Les lapereaux pleurèrent encore plus en me voyant mais je leur fis signe de se taire.
«Nous mangez pas s'il vous plaît... ! »
La détresse dans leurs yeux me fit peine à voir. J'avais l'impression de faire face à des frères et sœurs de Judy. J'ouvris la cage doucement et sortit mon badge de policier.
«Du calme les enfants, je ne vais pas vous faire de mal ok? Vous voyez, je suis de la police. »
Le plus téméraire d'entre eux s'avança vers moi prêt à me mettre un pain.
«Tu toucheras pas à mes sœurs méchant renard ! »
Je retins un rire et le fit baisser le poing.
«Je fais partie des gentils ne vous en faites pas vous pouvez me faire confiance. Sauvez vous et prenez ça. »
Je leur tendis une feuille du buisson dans lequel j'avais caché ma chemise.
«Frottez vous le pelage avec ça et courrez chez les Hopps. Dites que vous êtes envoyer par moi, je m'appelle Nick. »
Je leur fis un bref sourire pour tenter de les convaincre, ce qui marcha très bien car les 4 petits sortirent rapidement de leur prison et s’enfuirent. Voilà une bonne chose de faite. Ca me rassurait un peu que ses enfants aient la vie sauve...même si je savais que beaucoup avaient sans doute déjà péri. Et à mon avis ce n'était pas les derniers prisonniers vu l'odeur de peur que je sentais. Il y avait d'autres personnes enfermées. Je devais absolument essayer d'en savoir plus. J'avais garder un dictaphone très puissant dans ma poche. Je n'avais plus qu'à enfiler ma couverture, de gagner leur confiance et hop. En revanche, ma plus grande peur était de manger...euh...rien que de penser à ça, j'en avais des hauts le cœur. Je frémis avant d'activer le dictaphone et de rentrer dans le bois pour en faire mine d'en ressortir. Sitôt à découvert, quelques prédateurs se tournèrent vers moi, méfiants. C'est alors que je remarqua qu'ils n'avaient aucun vêtement à part leur fourrure sale et pleine de sang séché. S'il fallait en passer par là alors d'accord. Je retira vite fait mon pantalon et avança vers eux, neutre.
«Qui es tu toi ? » demande un puma assez costaud
«Je m'appelle Nick. Je suis venue vous rejoindre. »
«Et comment tu as su ou nous trouver ? » répondit-il, curieux
Je souris de toutes mes dents avant de pointer de me frotter le museau du bout de la griffe.
«Si on a un flair ce n'est pas pour rien et ça me paraissait logique que vous puissiez vivre dans les bois. Après tout c'est notre milieu naturel la forêt, et du coup la jungle pour les prédateurs exotiques. »
«T'es un malin toi. Bienvenue parmi nous mon gars. » fit le puma en me tapant l'épaule
Je jubilais intérieurement quand je me rendis soudain compte d'une chose...le dictaphone était resté dans ma poche de pantalon. Et le pantalon se trouvait  à présent à découvert, loin de moi. S'ils le trouvait, j'étais cuit au sens propre du terme. Je rebroussa chemin vers ce dernier et essaya de trouver un endroit ou le mettre. Les buissons ? Non...très mauvaise idée, ils le trouverait en moins de deux. Les arbres peut être ? Ça pouvait être une solution. Puis je percuta que les jaguar, puma et léopard ça montait aux arbres. Je fis la moue avant de me rapprocher discrètement du centre la clairière. Il y avait une souche non loin d'un feu. Avec un peu de chance, elle était creuse. Je me dirigea vers cette dernière, vérifiant que personne ne m'avait vu et m’asseye dessus comme si de rien était. Ni vu ni connu, je tendis mon bras sur les côtés pour vérifier s'il n'y avait aucune cavité assez profonde pour le dictaphone. Finalement, après plusieurs minutes à me tordre le poignet, je trouva un trou derrière la souche. Elle était suffisamment grande pour que ma main y passe mais trop petite pour que quelqu'un plus grand que moi y rentre la main pour fouiller. Satisfait, je fis glisser le dictaphone dans le trou et le planqua bien au fond avant de me lever rejoindre les autres, un sourire malicieux collé au visage. Nick Wilde, lieutenant de Zootopie en action...

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Coucou mes petits loups ! :)
Tout d'abord veuillez excuser mon retard pour la publication ^^ entre mes examens du mois de juin et mon stage de cet été, je n'ai pas trop le temps d'écrire mais ne vous en faites pas je vais me rattraper ;)
Et ensuite merci beaucoup pour toutes vos vues et vos votes je suis encore surprise que mon histoire plaise autant :3 merci à vous !! :*
Bonne lecture et profitez bien de vos vacances !

Zootopie: L'amour malgré tout Where stories live. Discover now