CHAPITRE 13

Depuis le début
                                    

-Oui je sais c'est bizarre .

-À qui le dit tu , continue .

-Et ensuite nous avons croisé son ex Carmen .

-Je vois , ensuite ?

-Depuis il est énervé contre moi et il m'a qualifié de source de problème .

-Laisse tomber, il est comme ça, ne le prend pas au serieux .

-Non, bien sûr que non .

-Tu n'es pas une source de problème Victoria .

-Je sais . je souris à pleine dents

-Quand es ce que l'on pourrais se revoir ? sa voix est hésitante

Le rouge me monte au visage et je suis soulagé qu'il ne puisse pas me voir dans cet état .

-Je, je ne sais vraimment pas, le travail me monte à la tête est je ne trouve pas le temps, je t'appellerais quand j'aurais un peu de temps .

-Ok , bye.

-Bye .

Je raccroche, avec le sourire au lèvres, que vais je faire maintenant, devrais je rentrer ?

Je tourne doucement la poignée et je passe la tête dans l'encadrement de la grande en bois de l'entrée , il n'y a personne dans le salon, mais j'entends l'eau coulé dans la cuisine, je vois mon tablier plié et toujours blanc posé sur la table du salon, honnêtement je m'attendais à ce qu'il le jette où nettoie ce qu'il a fait avec . Je me raproche de la cuisine, je le vois près du lavabo, avec des gants violets sur les main la scène est assez drôle et ces cheveux lui tombent sur le front. Quand il lève la tête et me vois il s'empresse d'enlever les gants et les jette dans l'évier l'embarras est présent sur son visage.

-Vous avez fini par le faire. dis je

-D'accord, vous avez eu raison, je sais que parfois j'agis comme un con.

-Parfois ?

-D'accord, tout le temps.

Ce n'est que maintenant, qu'il s'en rend compte !?

-Où étiez vous pendant tout ce temps ? reprend il

-Dehors .

-Et que fesiez vous dehors ?

-Vous posez beaucoup de questions. J'ai fini ma journée, je rentre.

Je me retourne pour partir quand quelque chose me revient en tête.

-Ah est au fait on ne lave pas la vaisselle avec de la javel.

Je l'entend jurer et insulter les produits ménagers .

******

Une fois chez moi, je n'ai pas eu le temps de me changer quand j'entends la sonnette retentir, je me dépêche d'aller ouvrir, Ellen se trouve dans l'encadrement de la porte, toujours sur son 31, et avec un sourire éclatant sur les lèvres, comme à l'habitude quoi.

-Hey !

-Salut, entre.

Elle entre dans mon appartement et fait un pas en arrière.

-Victoria ?

-Oui ?

-C'est quoi ça ? dit elle en pointant mon uniforme du doigt.

-C'est mon uniforme,  je n'ai pas eu le temps de me changer.

-Je t'ordonne de te changer tout de suite !

Je ris.

-Je suis sérieuse !

-Ok, ok j'y vais .

Je me dirige vers ma chambre et je me change je porte un t-shirt trois fois trop grand pour moi et un short. Quand je la rejoint dans le salon, je la retrouve sur le canapé.

-Ta journée c'est bien passé ?

Je roule des yeux.

-Je prends ça pour un non.

-Exactement. lui repondis je

-Raconte .

-C'est rien, c'est juste que le travail est exténuant.

-Victoria, si tu déteste autant travailler pourquoi ne fait tu pas ce que font la moitié des femmes de Californie : épouse un riche.

-Jamais ! criais je

-Pourquoi ?

-Car ce seras son argents donc se sera lui qui aura le pouvoir et ça c'est inacceptable.

Elle roule des yeux .

-Au fait, pour qui travaille tu ? disons nous en même temps

-Toi d'abord.repondis je

-Je travaille pour une famille, ils sont adorable avec moi, l'argent ne leurs est pas monté à la tête.

Je ris.

Et toi ? reprend t'elle

-Oh moi, je travaille chez un homme d'affaires.

-Et ?

-Et , quoi ?

-Développe.

-Il a la vingtaine, et il dirige une société et... voilà .

-Physiquement ?

-Rien d'extraordinaire.

C'est un semis mensonge, Mr Styles est charmant, mais sa personnalité ruine tout.

-Ah, ok ,et au fait j'allais oublier ! Niall !

-Quoi, Niall ?

-Ca avance entre vous ?

-Quoi!Nous ne sommes pas ensemble!

-Toujours pas ?!

-Je n'ai pas l'attention d'être avec qui que se soit !

-  D'accord , d'accord .

-Mais pourquoi passer une soirée avec un gars pour ne pas ensuite sortir avec lui , c'est absurde.

-Ellen. l'avertit je

On passa la soirée comme ça, elle essaie toujours de me caser avec quelqu'un, nous discutons de tout et de rien , jusqu'à qu'elle décide de partir vers dix heures du soir .

Le monde foisonne d'amitiés improbables. Comment naissent-elles ? Elles naissent du désespoir d'une personne qui rencontre une main tendue. Lorsque l'on reçoit tant de générosité, on prend soudain conscience de la valeur de ceux dont on attendait plus rien. Et sans que l'on s'en aperçoive, un lien se crée, sous le regard parfois éberlué de certaines personnes. Oui, des amitiés improbables naissent chaque jour. Nul ne peut mieux les comprendre que ceux qui sont seuls. D'ailleurs, c'est en elles qu'ils fondent tout leurs espoirs.

The MaidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant