CHAPITRE QUINZE

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Pete est bien passer cette après-midi avec tout mon matériel, maman avait un sourire éclatant quand elle a vue les toiles poser sur mon lit et tous ces tubes de peintures. Une éternité que je n'avais pas revue un sourire pareil. Je sais maman, quatre ans c'est super long ! Je suis allé chercher mon chevalet entreposé dans le garage qui prenait la poussière pour le remettre dans ma chambre en face de la fenêtre.

J'ai tellement peur de foirer ma toile tellement ça fait longtemps.

Je retire mon sweat, mon bonnet. Attache mes cheveux en un chignon vite fait décroche une chemise pleine de peinture qui trainer encore dans mon armoire et l'enfile sur les épaules. Une larme roule sur ma joue, je l'essuie du revers de la main.

Attrape ma palette et commence à mélanger plusieurs couleurs, étaler d'autre couleurs. Décroche un pinceau que je trempe dans la couleur.

Après plusieurs inspirations et expirations, je pose la pointe de mon pinceau sur la toile et me laisse aller.

Je relâche mon pinceau après plusieurs heures, recule de quelques pas et m'assis par terre. Épuisée !

- C'est magnifique !

Je sursaute et me retourne vers la porte où ma mère et appuyer contre le chambranle de la porte.

Je regarde de nouveau mon tableau.

- Il est loin d'être terminer. Tu es là depuis longtemps ?

- Un petit moment en effet ! Tu étais tellement absorbé que tu ne m'as pas entendu.

Mes mains sont couverte de peinture, je remonte mes genoux contre ma poitrine et commence à pleurer.

C'est bien ma veine tiens, encore et toujours des larmes !

Deux bras passent autour de moi pour me câliner.

- Je suis tellement désolé maman !

- Chut, ma chérie. Tout va bien !

Comment lui dire que NON, plus rien ne va. Comment lui dire que c'est dernier tableau serons probablement les derniers de ma vie !

Comment ne pas te faire souffrir maman ?

Je ne veux pas te voir triste !

- Quoi qu'il arrive maman, promet-moi de rester forte !

Elle me serre un peu plus dans ses bras.

- Pourquoi dis-tu ça Billie ? sanglote ma mère.

- Promet-moi !

Je me retourne dans ses bras. Ses joues sont striées de larmes comme les miennes ! J'essuie ses larmes les unes après les autres.

- Je te promets, murmure ma mère.

- Je t'aime tellement maman ! Tu es tout ce qui me reste.

- Je t'aime aussi ma chérie.

Après avoir essuyé mes propres larmes, je me relève, attrape un drap que je lance sur le tableau. Et m'enferme dans la salle de bain prendre une douche, l'eau brûlante détends mes muscles crispés et raidis.

De retour dans ma chambre, ma mère ni est plus. Je m'habille à la hâte, il faut que j'aille faire un tour je vais devenir complètement dingue à rester là en attendant mon heure ! Je lace ma seconde converse quand mon téléphone sonne.

Je décroche sans regarder :

- Allô !

- ...

Super, encore lui !

- Écoute moi bien espèce d'ordure, tu ne me fais pas peur !

Un rire à vous glacer le sang résonne à l'autre bout de l'appareil puis raccroche. Je me relève vite fait, balance mon téléphone dans mon sac, attrape mon casque et descends dans la cuisine.

- Je sors, ne m'attend pas pour dîner ! D'accord ?

- Où vas-tu ?

- Je vais faire un tour ! Je vais bien maman.

Elle hoche la tête pas convaincue pour deux sous, mais peu importe.

Installer sur ma bécane je sors de la ville pour aller dans les quartiers chauds. Je ne sais pas ce que je fou mais peu importe, je ne sais même pas s'il est encore là où s'il se souviendra de moi.

Mais je dois voir Milan !

De loin j'aperçois une marré noir de monde sur la route, je reste en retrait à plusieurs mètre d'eux et observe ce qui ce trame. Quatre voitures sont garées face à la route, une course je suppose. Ce n'est donc pas le moment pour moi d'aller me renseigner, avec tout ce monde. HORS DE QUESTION !

Je redémarre ma moto, roule un petit moment puis me gare près d'un pont. Descends, enlève mon casque et chope une clope dans mon sac et m'assois sur un talus à l'abri des regards.

Plusieurs minutes passent avant que des grondements de moteurs me parviennent aux oreilles, je me relève pour voir ce qui se trame. Au virage plus loin les quatre voitures déboulent comme des malades.

Ils ne sont pas sérieux !

Je porte mon regard sur le pont puis de nouveau sur les voitures côte à côte.

- Ça ne passera pas ! Seigneur, ça ne passera pas !

Les grondements se rapprochent de plus en plus, ils ne vont pas réussir à tous passer. Puis comme un film au ralenti une première voiture accélère doublant une autre et tape sur le flan d'une autre voiture, la voiture percuté fait une embarder et se dirige droit vers le pont.

OH MON DIEU !

Les deux autres ne ralentissent pas pour autant, mais ils sont complément tarés !

La voiture percutée est en équilibre sur la balustrade du pont quand une des autres voitures la percute au niveau du coffre.

Un cri résonne à mes oreilles, mais je me rends compte que c'est moi qui ai criée.

La voiture tombe dans l'eau après un gros SPLASH !

Ethan & Billie  {Terminée}Where stories live. Discover now