Je croise les bras sur ma poitrine et m'assois sur le lit.

"Dieu, c'est frustrant, tu sais?" Sa voix s'éléve mais reste calme, et ses yeux sont étincelants. "Tout serait plus facile si je pouvais juste me rappeler de ce qui s'est passé pour moi en Juin. Pourquoi je ne peux pas simplement...pourquoi je ne peux pas quitter ce monde, déjà? Ce n'est pas juste!"

"Parle moins fort," je siffle. "Mes parents pourraient t'entendre, et crier ne mènera nulle part."

Il passe une main dans ses cheveux. "Tu as raison."

Je me lève et m'approche de sorte à ce que je suis plus proche de lui. "Écoutes, je sais que cela doit être en train de bouleverser l'interieur de ta tête, mais je veux t'aider et je le ferai. D'accord?"

Ses yeux se ramollissent et il hoche la tête. "Merci, Jane."

Je lui donne un petit sourire.

"Alors que faisons-nous maintenant?" Je demande.

Il croise les bras sur sa poitrine. "Nous avons besoin de savoir ce que Jenna sait. Évidemment, il y a quelque chose, si elle agissait d'une façon bizarre."

"Penses-tu qu'elle pourrait être le tueur?"

"C'est une possibilité. Je ne l'ai jamais aimé en retour,alors.."

"Est-ce un motif suffisant?"

"Je ne sais pas. Jenna est si forte et rit tout le temps, et puis elle n'est pas très brillante. Je ne pense pas qu'elle soit la meurtrière."

"Elle sait quelque chose, cependant."

"Certainement."

Le silence retombe entre nous.

Harry regarde par la fenêtre, son expression réfléchie. Il est vraiment si fascinant. Il peut penser, mais il ne peut pas sentir. Il peut toucher, mais il ne peut pas respirer. Il peut sourire, mais il ne peut pas dormir. Comment on peut s'habituer à quelque chose comme ça?

"A quoi ça ressemble?"

Il me regarde.

"Tu sais, être mort. Que ressent-on?" Je pose une question égoiste. Je me demande ça depuis que j'ai essayé il y a quelques mois.

Harry dirige sa langue sur ses lèvres lentement avant de prendre sa lèvre entre ses dents.

"Assis-toi Jane."

Confuse, je le fais.

Harry se tient devant moi, les mains jointes toujours derrière son dos.

"Personne ne m'a demandé ça avant," dit-il. "En fait, tu es le premier contact humain que j'ai eu depuis que je suis mort."

"Tu n'as pas parlé à quelqu'un d'autre? Pas même ta famille?"

Il secoue la tête. "Honnêtement, je ne savais pas si ma voix marchait." Il laisse échapper un petit rire. "Les trois derniers mois, je les ai passer en observant, comme je te l'ai déjà dis. J'ai regardé mon enterrement, je les regardé travailler sur le cas de mon assassinat, et j'ai regardé mes parents déménager et partir loin. Je n'ai pas de tombe. J'ai un sanctuaire, seigneur. Mon corps n'est pas enterré sous cette pierre, c'est juste de la saleté. Ça me met en colère que mon..mon père et ma mère n'ont pas prostesté lorsque la police à voulu arrêter l'affaire sur mon assassinat, comme si je n'avais jamais compter."

phantom h.s (version française)Where stories live. Discover now