「Chapitre 1」

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[ Voici en média un petit trailer concocté par mes soins (oulala cette expression). En espérant qu'ils vous plaise.
PS: Ce n'est pas Dylan O'Brien aka l'amour de ma vie qui est casté pour Dave mais Brent Rivera, je l'ai juste choisi pour des raisons de pratiques. ]

   Je me retourne et observe pour, je l'espère, la dernière fois les murs de ce hall d'hôpital

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   Je me retourne et observe pour, je l'espère, la dernière fois les murs de ce hall d'hôpital.

Je m'efforce de guider mon regard vers l'extérieur et je retiens mon souffle. J'avance jusqu'aux portes automatiques et lorsque celles-ci s'ouvrent, je pose enfin un pied à l'extérieur, puis l'autre.

Je baisse les yeux sur mes chaussures, puis sur le sol. Je regarde autour de moi et redécouvre la façade de cet endroit dont j'ai été prisonnière pendant plus de deux ans.

Je sens une main prendre la mienne et je pose mon regard sur la personne à l'origine de ce geste. Ma mère me sourit timidement, mais je détourne les yeux, par peur d'affronter ses yeux bleus, si tristes malgré tous ses efforts pour ne pas le laisser paraître.

Je déglutis longuement et mon père arrive enfin, ma valise à la main. Seulement, il n'est pas seul. Giulia, une infirmière, l'accompagne.

« Je voulais simplement te dire au revoir une dernière fois, dit-elle en souriant faiblement. Tu vas nous manquer, Charlie, j'espère vraiment qu'on se reverra... mais dans d'autres circonstances.

Je lui rend son sourire après avoir rencontré ses jolis yeux noisettes. Elle a été la première à qui j'ai fait confiance: cette femme dégage quelque chose qui réconforterait même la plus détruite des personnes.

Je lui fais signe de s'approcher et elle me prend dans ses bras. Ses yeux noisettes, ses sourires encourageants pendant les repas et les badges Disney accrochés à sa blouse blanche vont me manquer.

Elle s'écarte de moi et je remarque que ses yeux sont légèrement rougis. Je suis même surprise de constater que j'ai moi-même versé une petite larme.

Elle dépose un dernier baiser sur mon front et me dit au revoir une dernière fois avant de retourner à l'intérieur de l'hôpital.

Je fixe mes converses noires. Elles sont assez abîmées et élargies à cause du temps, et celle de gauche a même une trace de café faite le mois dernier par mon ancienne camarade de chambre.

- Quand on sera rentrés à la maison, tu pourras mettre d'autres chaussures, on pourrait même d'ailleurs t'en acheter de nouvelles, me propose mon père.

Je hoche négativement la tête. Après plus de deux ans à porter ces chaussures, je ne suis pas encore prête à les abandonner.

Je lance un dernier regard à l'hôpital et soupire.

- On peut y aller ? je demande d'une toute petite voix.

Entendre ma propre voix me fait presque mal car j'ai l'impression de la redécouvrir à chaque fois. J'étais pourtant très bavarde, avant, mais depuis ces dernières années, je ne parle que très peu. La sensation de ne pas se connaître, de ne pas avoir d'identité, même pour soi, est pour moi la pire sensation que je n'ai jamais connu.

BREATHWhere stories live. Discover now