La Femme De L'Ombre (J-Hope-BTS / Hetero / Lemon)

17. Obligations

J'aurais finalement préféré ne rien savoir. Je savais très bien que cette découverte m'avait peut-être sauvé la vie, mais j'aurais préféré ne l'apprendre qu'au dernier moment, lorsqu'il aurait été le moment d'effectuer la greffe. A présent j'allais vivre chaque instant de ma vie dans la peur de mourir, craignant que tout s'arrête d'un seul coup.

Je ne me rendis pas compte que je me trouvais déjà de retour à la villa. Le trajet, mon travail, ma vie... Tout me semblait déjà presque iréél. Je n'avais pas réalisé que le temps avait défilé, très vite, trop vite...

Je fus incapable d'agir autrement qu'en regagnant ma chambre, me laissant tomber sur mon lit, épuisée. Il me restait peu d'heures de travail, je pouvais me permettre de tout laisser tomber pour aujourd'hui. De toute manière, je n'en avais pas le choix, je me trouvais dans l'incapacité d'effectuer quoi que ce soit.

J'avais pris soin de verouiller la porte de ma chambre, souhaitant ainsi en couper l'accès à HoSeok. Je n'avais aucune idée concernant une excuse que j'aurais pu lui envoyer par message afin de l'empêcher de me rejoindre, mon cerveau ayant d'autres problèmes en priorité. Je lui avais simplement envoyé un "Ne viens pas ce soir".

Je me sentais si effrayée... J'avais besoin d'aide, je ne me sentais pas la force d'affronter tout ceci seule, mais personne ne pouvait m'aider, personne ne pouvait changer les choses. J'étais seule dans cette terreur.

Je me mis à pleurer, de toute la puissance que le permettait mon corps. Comme si je demandais désespérement une aide à quiconque, n'importe qui, qui puisse me sortir de cet affreux cauchemar. Une épaule solide sur laquelle me reposer, quelqu'un qui me sussure que tout ira bien, que je n'ai à m'inquiéter de rien, qu'il s'occupera de tout et me protégera, me permettant de me noyer dans un sentiment de confiance, retirant toute peur de ma vie...

Je transpirais, secouant mon corps en tous sens, folle de rage, ivre de peur. Le temps défilait, la nuit tombait, je m'épuisais...

Mon cerveau était agité de pensées en tous sens, refusant de me laisser trouver la paix. La plupart de ces images incarnant les regrets. Je me rendais compte que j'avais tant de regrets dans ma vie... Tant de choses à faire, ou que j'aurais du faire... Tout se bousculait en tous sens, chaque chose me semblant urgente.

La peur compressait chacun de mes muscle, tordant egalement mon estomac d'une puissance douloureuse. Je me sentais incapable de parvenir à trouver le sommeil, mon esprit me refusant la moindre pause. Et pourtant je suppose que l'épuisement physique et mentale finit par obtenir la victoire, car je sombrais tout de même dans le sommeil sans m'en être rendue compte.

J'eu une mauvaise nuit où je ne cessais d'avoir des cauchemars, me réveillant en sueur. Mais comme j'étais épuisée à chaque fois, je finissais pas retrouver le sommeil assez rapidement.

Le lendemain, je me sentais toujours aussi faible et épuisée. Toutes ces mauvaises émotions avaient raison de mon état physique. Cependant, la phrase "la nuit porte conseil" semblait véridique, à présent que j'avais l'esprit calmé, j'y voyais plus clair. Mon cerveau avait selectionné deux objectifs prioritaires.

En premier lieu, une chose était plus qu'évidente : j'allais tout régler le plus vite possible afin d'accepter la greffe de coeur. Il s'agissait de mon unique chance. Peu importait qu'il y ai des risques, j'allais mourir de toute façon si je ne changeais rien. Je devais me dépêcher afin de me donner le plus de chances possibles que les médecins parviennent à me trouver un donneur avant l'arrêt de mon coeur.

Puis le plus difficile : j'allais quitter Jung HoSeok. Mes espoirs de survie étaient relativement minces, il était préférable que HoSeok passe à autre chose et vive heureux, sans me regretter. Mon coeur se déchirait déjà à cette pensée, mais j'aimais HoSeok plus que tout, et j'étais prête à tout pour son bonheur. A présent que j'étais certaine de ses sentiments envers moi, malgré que ses choix d'avenirs me demeurent inconnus, il était certain que je me devais de lui briser le coeur afin d'anhiler le moindre amour qu'il éprouvait pour moi.