Entre amour, vengeance et trahison

Hésitation

Le lendemain, je me suis très mal réveiller, sachant que j’ai passé une nuit assez mouvementée, ça devient vraiment difficile pour moi de m’endormir correctement, je vais devoir recommencer a reprendre mes somnifères.

 Depuis que Carmen m’a avouer que j’avais un frère, je ne dors pas, en fait je ne sais pas ce que je vais faire s’il s’avère que j’ai vraiment un frère. 

Je suis tendue et le fait de vivre avec Aida, n’arrange absolument pas les choses. 

Apres avoir pris ma douche, je descends dans le salon me préparer un café, la seule chose que je savais faire. L’horloge du salon affichait les 9 heures, Aida était assise dans le salon entrain de fumer… Et quand je vous dis fumer, ce n’est pas de l’air ou quelque chose de plus catholique.

-Je peux savoir ce que tu fais ! Interviens-je

Elle sursaute laissant ainsi tomber son sachet de poudre, avant de fuir dans la cuisine.

-Veronica, qu’est ce que tu fais là ! Dit-elle en se servant un verre d’eau

-Je suis chez moi… J’hallucine ou tu étais entrain de te droguer dans mon salon.

-Tu as halluciné ! Rétorque Aida en essayant de retrouver son calme, alors que moi je perdais patience !

-Ne te fou pas de ma gueule ! Dis-je en la menaçant de balancer sur elle la télécommande.

Oui… La télécommande c’était la seule chose que j’avais à porter de main.

-Bon quoi tu n’as jamais vue quelqu’un prendre de la drogue ? Demande-t-elle

-Moi, je me droguais, à quinze ans j’étais complètement accro, mais John a été là pour moi et m’a aider à m’en sortir. Je ne suis pas sûre qu’il soit ravi d’apprendre que tu te drogues ! Répliquais-je

Durant les cinq années qui ont suivies la mort de mes parents, j’ai vraiment connue l’enfer ; vous savez entre sexe, drogue et alcool, j’ai tout vécue. Et cela malgré le fait que j’ai été adopté par un couple milliardaire. En fait leur argent m’aidait à me procurer de la drogue. Jusqu'à ma rencontre avec John, qui à tout fait pour m’aider à m’en sortir.

En réalité c’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité parce que John était l’un des plus grands trafiquant.  

-Ne dit rien à John, il va m’en vouloir !

-Oh ne compte pas sur moi… Je ne t’aime pas et je ne vois pas pourquoi je vais te couvrir ! Dis-je en ramassant le paquet de poudre.

-Je t’en prie… Veronica tu me dois ça ! Rétorque-t-elle

Euh… Je ne vois pas de quoi elle part.

-Aida ne fais pas ta tête de chien déprimé et abattue… Maintenant sort de ma cuisine, tu as littéralement obscurcie ma journée ! Ripostais-je

-Fait le pour John, il traverse en ce moment les pires instants de sa vie. Dit-elle en s’installant sur la table au milieu de la cuisine

N’exagérons rien, John a juste perdu l’un des ses chargements de produit illicite. Je ne vois en cela rien de disproportionné…

-Il est partie en Europe, pour une réunion avec ses associés, et toi tu appelles ça, « le pire moment de sa vie ». Rajoutais-je en prenant ma cafetière.

-Tu prétends connaître John mais en réalité tu es ignore qui il est vraiment.

John à toujours été quelqu’un de très solitaire, il est énigmatique, il divulgue uniquement ce qu’il a envie de divulguer. Il n’a jamais voulu me parler de sa vie d’avant notre rencontre.