"J'ai déjà jouer à cache-cache ici," commente Harry. "Personne ne me trouver, je me cachai dans les arbres. Ils sont parfaits pour l'escalade."

Je regarde à travers les arbres, remarquant que le noir de la nuit est pleins de petites étoiles chatoyante. La lune à une forme de croissant, mettant un pale lumière sur nous deux. Je vois que la lumière de la lune est reflétée dans les yeux pales d'Harry.

Nous marchons sur une courte distance avant d'arriver dans une clairière.

La petite clairière se caractérise par un énorme saule, peut être le plus grand que j'ai jamais vu. Son tronc est massif. Quand nous nous approchons un peu plus, j'ai pu remarqué deux balançoire en bois qui sont attaché sur différentes branches avec une corde épaisse, légèrement en mouvement à cause du vent.

"Prend un siège," dit Harry en s'asseyant dans l'un des deux.

Je l'écoute, et prend la balançoire suspendu à la branche en face de lui, poussant quelques brins de saule loin de moi.

Je vois des lucioles bourdonnant dans l'air au milieu de la clairière, une autre source de lumière qui accompagne la lune. Je n'ai jamais été dans un endroit comme ça avant.

"Que penses-tu de cet endroit?"

Mes yeux se déplacent vers Harry. "C'est cool."

Il hoche la tête. "C'était mon endroit preferé. J'ai accroché ces balançoires avec mon père quand j'avais dix ans."

"Quel âge as-tu, de toute facon?"

"Dix-huit," répond-il. "Né en 1995, mort en 2013."

Mon pouls s'accelere légèrement. "Attends, en 2013?"

Il hoche la tête. "Le huit Juin."

Je fais les calculs dans ma tête.

C'était il y a à peine trois mois.

Je le regarde, mon esprit réfléchis.

"Qu'est ce que.." Je me racle la gorge. "Qu'est qui t'es arrivé?"

Il me regarde droit dans les yeux, ses sourcils se levant un peu. Sa langue glisse entre ses lèvres.

"J'ai été assassiné," dit-il d'une voix monotone.

Assassiné.

Soudain, tout devient si réel, assis en face de lui et après l'avoir entendu dire ces mots. Avant, il semblait si étrange, et impossible à déchiffrer, mais maintenant je sais que je n'ai jamais inventé ce garçon pale avec un sourire diabolique. Il est réel. C'est réel.

Il se penche en arrière sur la balançoire, un peu rire lui échappant.

"C'est vrai," dit-il, me regardant. "Quelqu'un a décidé que j'avais dépassé ma date de péremption et donc il a fait quelque chose à ce sujet."

La façon dont il est facile pour lui de parler de ce sujet est intrigante.

"Qui?"

Le sourire s'efface de son visage. "Je ne sais pas."

Je plisse mon front. "Quoi? Comment peux-tu ne pas savoir?"

"Je ne sais pas," il répète. "J'ai passé les trois derniers mois à essayer de comprendre cela."

Je secoue la tête, toujours en le fixant. "Tu...tu as dit que tu as déjà utilisé la vigne à coté de ma fenetre..?"

"Oui." Il se tourne vers moi, les mains croisées derrière le dos. "Le nom de la maison est Cadence Manor. Elle a été construite en 1923 par mes grands-parents, et elle a été transmise à mon père et ma mère, quand ils se sont mariés. Elle était censé être transmise à moi après." Il grimace. "Malheureusement, je n'ai pas vécu assez pour avoir le pleins contrôle de la propriété."

Il rencontre mes yeux. "Mes grands-parents faisaient partie d'une compagnie pétrolière très connue au Canada pendant les années 1920, mais ils ont travaillé à partir d'ici, à Washington. Ils se sont fait beaucoup d'argent vers les années 60, et mon père a racheté la société quand mon grand-père est tombé malade. Il m'a toujours dit que je posséderais l'entreprise un jour, quand je serai assez vieux."

"J'ai grandis dans Cadence Manor. Je n'avais jamais vécu ailleurs." Il fait une pause. "La maison a ce nom grâce à mon grand-père. Le nom de ma grand-mère était Cadence, et il l'a appelé comme ça pour elle."

Il commence à arpenter en face de moi. "Quand j'ai eu dix-huit ans en Février, je n'avais plus que quatre ans avant d'avoir ma place à la tête de Styles Petroleum Industries. Une fois sortie de l'université, j'aurai eu ma place là bas." Il s'arrête, se retournant pour me regarder. "C'est intéressant de voir comment la mort peut déjouer des plans prometteur aussi facilement."

"Qu'est-ce que cela a à voir avec moi?" Je parle fort.

Les traces d'un sourire apparaît sur son visage. "Il y a des choses que j'ai appris en tant que mort," dit-il. "Le monde est divisé en trois royaumes. Il y a la vie, où tu es, il y a l'au-delà, et c'est là où je suis."

Tout ce que je pensais savoir à propos de la mort s'évapore dans les airs.

"La mort a deux royaumes pour lui même," dit-il. "Tout le monde veut aller à l'au-delà, où il y a la paix. La plupart y vont en mourant." Il se déplace. "Cependant, il y a aussi l'entre deux. Là où je suis. Je suis mort, mais je marche encore sur la Terre. Il y a une ligne fine qui sépare l'au-delà de l'entre-deux. Et je suis debout sur elle." Il prend une pause. "Ceux qui sont coincés dans l'entre-deux sont là parce qu'ils sont morts sans savoir pourquoi."

La réalisation de tous ce qu'il se passe s'infiltre en moi. "Et la tienne est de..."

"Trouver mon assassin."

Je dirige une main dans mes cheveux, mes doigts se dirigent vers le crane qui est encore autour de mon cou. J'ai le sentiment que je sais ce que va être mon rôle dans tout cela.

"Une fois que je trouve qui l'a fait et pourquoi, je vais pouvoir traverser l'au-delà et être en paix," dit Harry.

"Alors, que puis-je faire?" Je demande à nouveau.

Un sourire en coin se répand sur son visage. "Tu vas m'aider." 

phantom h.s (version française)Where stories live. Discover now