Bloody Laughing {En correction/Terminée}

Chapitre 18

À cet instant précis, je regrettai mon geste. Si j'étais restée sage, il ne m'aurait sûrement pas réservé la pire des tortures. Car oui, c'est sûrement à cela qu'il est en train de penser en ce moment, avec ce sourire mauvais aux lèvres.

-Je ne pensais pas baiser deux filles différentes aujourd'hui, mais cela me réjouirait énormément, murmura le clown en sortant de la baignoire tout en me fixant de haut en bas.

J'écarquillai les yeux. Le fait d'être déjà nue était un avantage pour lui, et il l'était aussi. Merde. Grosse merde.

-Tu verras qu'après ça, tu en redemanderas encore plus, me dit-il en souriant perversement.

Rapidement, et sans que je ne puisse rien faire, il m'empoigna par les cheveux et me frappa la tête contre le mur. Cela me sonna et je vis flou pendant un moment. Je perdis la serviette qui me couvrait le corps et manquai de perdre l'équilibre. Je me rattrapai de justesse, mais il me tira par les cheveux pour sortir de la salle de bain. Je fus forcée de le suivre lorsqu'il ouvrit la porte puis je marchai, malgré moi, vers la chambre. L'idée de me débattre me passa par la tête, mais c'était une mauvaise idée. Il allait encore plus me faire mal, ce que je ne voulais pas. J'étais complètement impuissante, sans espoir. Je n'avais plus la force de lutter maintenant.

Lorsqu'il entra dans la chambre, il me jeta carrément sur le lit. Pensant qu'il allait se jeter sur moi, je me mis en boule en tremblant de peur, mais il ne vint pas tout de suite. Je relevai légèrement mon regard et le vis saisir le corps de la femme puis le sortir de la chambre. Il revint tout de suite après, un sourire pervers et mauvais aux lèvres.

-Une magnifique punition t'attend, susurra-t-il en me détaillant sans gêne et s'avançant vers moi.

Je tremblai de peur et il monta sur le lit en s'avançant comme un prédateur vers moi. Je ne voulais pas me laisser faire, mais en même temps, je ne devais pas me débattre car la conséquence allait être encore plus grande. Mais qu'est-ce qui pourrait être pire qu'un viol ? La mort ? Non, la mort est une délivrance.

Sans perdre de temps, il me plaqua sur le lit, ventre contre le matelas, puis releva mon bassin avec ses deux grandes mains noires. Je tremblais comme une feuille et je l'entendis rire.

-Tu vas tellement crier, Maddy chérie. Tu n'auras plus de voix après ce joli moment, me susurra-t-il.

J'ignorai ces paroles et serrai déjà les draps dans mes mains. Comment se préparer mentalement à avoir extrêmement mal ? C'est impossible à faire. Je fermai les yeux et enfouis mon visage contre le matelas. Mes tremblements ne cessèrent pas et je sentis ses griffes se balader partout sur mon corps, ce qui m'arracha une grimace de dégout. Je pleurai silencieusement contre les draps du lit. Il saisit ensuite fermement mes hanches et c'est à cet instant là qu'il me pénétra d'un coup, me déchirant les entrailles.

J'en eus le souffle coupé et me cambrai en relevant la tête. Je voulus crier fortement, mais rien ne sortis de ma bouche. Je manquai de m'évanouir, mais je restai, malgré moi, toujours consciente. J'eus du mal à respirer et versai toutes les larmes de mon corps. Ses griffes se plantèrent dans mes côtes et il commença à effectuer des coups de buttoirs sauvagement. Cela m'arracha des cris de douleur, tout mon intérieur était déchiré, c'était énormément douloureux. Je sentis des filets de sang sortir de mes côtes poignardées par les griffes de ce clown dégueulasse. Mon intimité saigna aussi abondamment à cause de la non-délicatesse de l'être monochrome.

Laughing Jack poussa des grognements de plaisir pendant que je gémissais fortement de douleur. Mon corps tremblait toujours et il me pilonnait sans arrêt. Il donnait toujours des coups aussi brusques et profonds. Sa main se plaqua contre le haut de mon dos pour me forcer à garder le haut de mon corps contre le matelas. Il en profita pour accélérer ses mouvements et se pencher vers moi.