19. Suspicions

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JIMIN:

Voir Émilie avoir un nouvel orgasme allait vraiment me rendre fou... Cela me rendait à la fois très heureux, mais aussi ivre de plaisir. Je n'allais plus tenir très longtemps, j'avais éprouvé tant de désir ce soir, et les sensations étaient tellement bonnes et si intenses que je n'arrivais plus à contrôler mes coups de reins. Je ne parvenais même plus à ralentir... Le plaisir brûlait mon bas-ventre, parcourant tout mon corps, semblant le transpercer jusqu'aux os. J'avais l'impression d'utiliser déjà toute mon énergie, pourtant mon bassin me semblait se mouvoir de plus en plus vite, de plus en plus fort.

Je sentais qu'Émilie éprouvait autant de plaisir que moi, son bassin venait même à la rencontre du mien lors de chacune de mes pénétrations. Les sensations étaient si fortes que je sentais mes muscles en vibrer. Je me rendis soudain compte que les gémissements d'Émilie montaient de plus en plus dans les aiguës, chacun d'eux ressemblant chaque seconde davantage à un cri.

Soudain Émilie se redressa en position assise, comme si le plaisir devenait trop intense. Comme s'il la rendait folle. Elle agrippa mes épaules, serrant si fort que je sentais ses ongles écorcher ma peau. La voir tant éprouvée me rendait vraiment fou de désir, ma vision en devenait trouble. Comme je m'étais moi-même redressé depuis un moment afin de donner de rapides coups de reins, nous étions à présent tous deux assis l'un en face de l'autre, nos deux corps liés dans une passion effrénée. Je rapprochais mon visage de celui d'Émilie afin de l'embrasser de tout mon amour. Elle comprit mon intention et releva légèrement la tête afin de me faire parfaitement face. Mais le plaisir que nous éprouvions était si intense qu'aucun de nous ne parvenait à réagir. Nos lèvres se frôlaient, nos souffles haletants se mêlant, à l'image de nos gémissements.

Ce plaisir si dévorant monta subitement encore plus violemment en moi, explosant d'un seul coup en un puissant orgasme. Alors que je donnais ces derniers coups de reins orgasmiques avec une violence quasiment instinctive sous l'effet de la jouissance, je sentis le corps d'Émilie me suivre au septième ciel, s'agitant avec encore plus de violence que les fois précédentes.

Mon bassin ralentit peu à peu, pendant que nos corps vibraient de spasmes à l'unisson. Émilie glissa doucement dans mes bras, je la voyais épuisée mais apaisée. Je n'avais moi-même plus de force, je me laissais tomber sur le matelas, serrant Émilie contre moi. Je me sentais si bien, j'étais si heureux d'être enfin auprès d'elle... J'avais vraiment l'impression que mon cœur allait exploser de joie... Je caressais doucement le dos à la couleur porcelaine d'Émilie, profitant à nouveau de ce contact que j'aimais tant. Sa peau contre la mienne, son corps contre le mien. Je sentais sa respiration se calmer doucement.

Mais peu à peu son corps fut agité de soubresauts. Émilie se mit à gémir.

— Émilie ? murmurais-je en soulevant son visage de mes mains.

La jeune fille pleurait... Je posais ma main sur sa joue, surpris.

— Je t'aime JiMin, murmura Émilie en sanglotant.

Elle m'adressa un sourire aimant.

— Oh Emilie ! répondis-je touché en la serrant contre moi. Moi aussi je t'aime.

Je nous recouvris du drap pendant que j'unissais mes lèvres à celles de mon amoureuse. Cet échange de tendres baisers eut raison de la jeune fille qui sombra la première dans le sommeil. Je ne tardais pas à la suivre, encore empli de ce sentiment d'apaisement.

Le réveil affichait cinq heures du matin lorsque je déposais mes lèvres dans le cou d'Émilie. Aucune réaction. Je recommençais la manœuvre en suçotant doucement cette fois-ci. La jeune fille commença à remuer doucement. Alors je déplaçais mes lèvres afin de sucer sa peau un peu plus haut, juste au bord de sa mâchoire.

Enseigne-Moi (Jimin-BTS / Hetero / Lemon)Where stories live. Discover now