Enseigne-Moi (Jimin-BTS / Hetero / Lemon)

17. Découverte

JIMIN:

Elle avait l'air si inquiète... Qu'est-ce qui pouvait autant la tracasser, surtout dans un tel moment ? Je sentis soudain la peur s'emparer de mon ventre, pendant qu'Émilie semblait chercher les bons mots. Elle rougissait et ses yeux commençaient à s'humidifier. Je détestais la voir souffrir, même aussi peu. Je posais ma main sur sa joue et déposais un doux baiser sur son front afin de l'encourager. Elle ferma les yeux de plaisir, puis lorsqu'elle les rouvrit, elle se lança :

— Je... N'ai jamais eu d'amoureux... Tu es le premier avec qui je partage... « Tout ça »...

Elle détourna les yeux au moment de prononcer ces derniers mots. Je comprenais mieux à présent pourquoi elle se sentait si gênée, elle tenait à ce que je sache qu'il s'agissait de sa première fois. Un intense sentiment de satisfaction me parcourut. Quel bonheur de savoir qu'aucun autre homme ne l'avait jamais touchée ! Et j'étais heureux de savoir que ce serait avec moi qu'elle allait tout découvrir...

Émilie me scrutait avec un air inquiet à présent. Je lui adressais un sourire bienveillant.

— Tu n'imagines pas à quel point c'est super de ne pas avoir de raison d'être jaloux ! argumentais-je.

Émilie eut un petit rire surpris et amusé. Mon Dieu, son rire était si beau et si agréable...

— Comment fais-tu pour être si parfaite ? plaisantais-je. Même ce que tu viens de m'annoncer l'est aussi... Je vais me sentir trop misérable si ça continue...

Elle eut cette fois-ci un rire très prononcé qui me réchauffa le cœur.

— Tu es merveilleux ne t'en fais pas, ajouta-t-elle.

Son compliment me rassura et emplit mon cœur de joie. Sans perdre un seul instant, je m'emparais de nouveau de ses lèvres. C'était si bon de les retrouver ! J'en perdais déjà la tête. À présent, je me sentais rassuré, je savais ce qu'Émilie souhaitait. Et je tenais à tout faire pour que ce moment soit parfait pour elle.

Nos lèvres s'unissaient à nouveau avec ferveur, coupant mon souffle sous l'effet du plaisir. Je laissais mes doigts jouer au creux des reins de ma bien-aimée. Le corps entier d'Émilie fut secoué d'un violent frisson, ce qui me fit sourire contre ses lèvres. Puis je déposais mes mains sur ses bras, remontant en les caressant sur toute leur longueur. J'aimais frôler, toucher, caresser, empoigner sa peau. Je laissais mes mains monter jusqu'à son cou, et les plaçais de façon à soutenir le visage de la jeune fille. Elle appréciait tant ces caresses que ses yeux étaient presque clos.

— Tu es si belle... avouais-je émerveillé.

À l'entente de mes mots, elle rouvrit les yeux. Plongeant mon regard dans le sien, je tentais de lui témoigner tout mon amour dans cet échange. Son visage encore entre mes mains, je le rapprochais avec romantisme afin de m'emparer des lèvres d'Émilie avec douceur, comme pour prolonger le tendre échange qui venait d'avoir lieu entre nous. Je m'écartais ensuite afin de la regarder, elle m'adressa un sourire rayonnant de bien-être, qu'à mon tour je lui rendis. Nous étions si proches, si complices, si unis en cet instant...

Je me saisis des bretelles de sa magnifique robe écarlate afin de les faire glisser le long des sublimes épaules blanches d'Émilie. Cette dernière se crispa un peu, nous savions tous deux qu'elle se retrouverait en sous-vêtements en seul coup, sa robe étant un ensemble en une seule pièce. Je pris le temps de faire lentement glisser le tissu le long de la fine silhouette de la jeune fille afin de laisser le temps à cette dernière de se préparer. Frémissant, je vis sa peau se couvrir de frissons au passage de mes doigts. Lorsque la robe se retrouva sur le sol, je ne perdis pas un seul instant afin de faire rencontrer mes lèvres à la peau de la jeune fille. Je commençais par parsemer la main fine de doux baisers, espérant ainsi mettre Émilie plus à l'aise. Ma bouche continua doucement son chemin le long du bras de la demoiselle, mes yeux ne cessant de s'émerveiller devant les frissons que procurait toujours chacun de mes passages.