Railey, 22 ans, est à cran. Après avoir enchaîné les compétitions de complet à cheval, il est envoyé en campagne isolée par son entourage pour se reposer et se détendre. La vie dans cette nouvelle écurie risque d'être scabreuse.
Et Alexander, ce pal...
Je vous poste enfin le douzième chapitre, mais en ce moment c'est le zbeul vu qu'on fait une teuf demain avec 180 personnes, donc faut tout organiser toussa toussa. C'est le bordel. Rip moi, je n'aurais plus de chambre à moi pendant deux jours. ;;
BWEF. Problème d'espace hein, je corrige tout demain matin, j'aurais le temps, et les fautes comme d'hab, pas besoin de les relever à part si vous vous sentez d'humeur :')
Ce chapitre là est beaucoup plus court, mais c'est pas plus mal pour la suite :'D
Bonne lecture !♡
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Alexander
- Chut... Doucement...
Le problème avec Salvaje, ce n'est pasle débourrage. L'espagnol a vécu des maltraitances qui lui ont faitperdre confiance en l'Homme, qu'il est tout juste en train dereprendre avec moi. Et je sais que certains dans ce cas sontirrécupérables. Mais Salvaje n'a que quatre ans, et je ne veux pasque sa vie soit foutue à cet âge là.
Je lui caresse en de lents cercles ledos, en appuyant à certains endroits que je sais plus sensible. Ilne me fuit plus, mais je suis toujours en phase de désensibilisation.Il n'accepte toujours pas le licol, mais il n'est pas réticent à ceque je le touche avec. Je frotte doucement la têtière contre sonencolure, et j'observe ses réactions. Il pivote vers moi, mais sesmembres restent bien ancrés dans le sol. Je me pose contre lui,appuie doucement ma tête contre son épaule, et caresse l'encolurealezan pas encore assez musclé de Salvaje. Je parle paisiblement, enessayant de lui transmettre par mon toucher tout l'amour que je peuxéprouver envers lui, mais également la confiance que j'essaye delui accorder. Je ne sais pas si ça marche vraiment, mais il nebronche pas.
- C'est bien mon beau.
Je me décolle de l'étreinte aprèsquelques minutes de silence, et je me mets à droite de sa tête,tout en lui présentant le licol. Il ne fuit pas, mais ses oreillestressaillent, et son attention est décuplée sur ce qui se tientdevant lui. Je continue de chuchoter, et j'effleure de ma main droitesa joue gauche, puis je réussis à glisser la muserolle, alors quemon cœur tambourine dans ma poitrine. Je boucle avec une douceurirréelle la têtière. Salvaje secoue la tête, et un sourireimmense me bouffe tout le visage alors que je peux contrôler ma joiequi déborde dans tout mon corps, qui passe de mon sang à ma peau,de l'intérieur à l'extérieur.
Je sors une carotte de l'arrière de mapoche, et je lui tends pour le récompenser. Il pose le bout de sonnez dans le creux de ma main, et ses lèvres se meuvent et mechatouillent au passage. Je lâche un rire discret et embrasse son chanfrein alors qu'il se préoccupe uniquement de la nourriture quise trouve dans ma main.
Je marche quelques mètres, et malgréune petite hésitation, Salvaje me suit docilement.
Après quelques minutes, je décide delui retirer le licol après l'avoir chouchouté un moment. Je ressorsde la carrière et je me dirige directement vers la maison de Tess,du côté privé de l'écurie.
