Railey, 22 ans, est à cran. Après avoir enchaîné les compétitions de complet à cheval, il est envoyé en campagne isolée par son entourage pour se reposer et se détendre. La vie dans cette nouvelle écurie risque d'être scabreuse.
Et Alexander, ce pal...
Je pensais poster plus tôt, mais j'ai eu des imprévus genre dimanche j'suis allée dormir chez une pote, et lundi aprèm j'ai rendu visite à mon grand-père qui est en soin palliatif. Enfin, en gros, pour faire simple, il va crever. Je veux pas faire la meuf trop dark toussa toussa mais bon c'est pas le gros fun non plus.
Dooonc voilà, touuut va bien don't worry ! :'D
Voilà un p'tit chapitre, on commence à rentrer dans le cœur du sujet :') On commence hein, j'dis bien. :'3
Toujours ce problème d'espace, mais... plus tard ;;
Bonne lecture ! ♡
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Alexander
- Non papa. Non. Non, je ne rentrerai pas cette semaine. Je dois m'occuper de Salvaje. Oui. Non. Oui. Oui.Et puis tu sais que je peux pas laisser les animaux chez moi sans personne. Tess n'a pas que ça à faire. Dis bonjour à Elma et maman. Salut.
Je raccroche, excédé par la conversation. Mon père me fait tout un cirque depuis un mois pour que je rentre. Or, entre Salvaje, Railey, et mes animaux, c'est comme si je faisais du baby-sitting à temps plein. Concentré sur mes pensées, je sursaute lorsqu'une voix me surprend :
- C'était ton père ?
- Put-...
Sous la surprise, le téléphone glisse de mes mains et avant qu'il n'atteigne le sol, des doigts aux contours masculins le réceptionnent de justesse. Il n'y a qu'un seul homme ici. Oui, je sais, on m'appelle Sherlock.
Je souffle, sans me retourner tout en reprenant le portable qu'il me tend :
- Railey.
Je sais qu'il faut qu'on parle. Enfin.En soi, on ne s'est jamais vraiment entendu, à quelques exceptions près, alors ce n'est, logiquement, pas une obligation. Mais je ressens le besoin de m'expliquer. En vérité, ça ne m'arrive jamais. Parce que je n'ai pas ce besoin qu'ont les gens de justifier leurs actes. Je suis plutôt du genre à m'en foutre royalement.
Pas avec Railey.
Alors que je l'entends s'éloigner, puisque je ne lui réponds pas, je m'agrippe à la poignée de la porte de la sellerie des poneys pour faire volte-face.
- Attends !
Il s'arrête et se retourne en faisant les grands yeux de chouette. Puis il me sourit. Je le hais. Il peut pas sourire sans se foutre de ma gueule ?
- Alors Alexandra ? Tu as enfin changé d'avis ? J'suis un super bon coup tu sais ! Je pense que-...
Je le laisse parler, et m'approche d'un air innocent, en regardant autour de moi, tout en sifflotant. Il continue de me baratiner, et alors que j'arrive à sa hauteur, je lui fais discrètement un crochet du droit, et il se serait rétamé comme une merde -dans la merde en plus- s'il n'avait pas eu le réflexe de se rattraper au mur.
