2. ☼ Alexander

10.1K 756 382
                                    

Helloooo ! Comment n'allez-vous ?

Alors là je publie vite parce que c'est le début hein, faut bien que ça avance, mais rassurez-vous (lul) je ne compte pas publier tous les jours jusqu'à la fin de l'histoire :')

Bwef. Ma vie on s'en fout. Aujourd'hui j'ai mangé du riz sec. C'était étrange.

Voilà donc le deuxième chapitre du point de vue de notre cher Alexander, on en apprend plus sur sa personnalité toussa toussa :'3

Bonne lecture !

Bonne lecture !♡

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Alexander

- Bordel Alex, mais t'es sûr que tu veux le prendre ?

- Stevie, j'ai horreur de ça.

Nos regards se croisent un instant, juste le temps qu'il me faut pour compléter ma phrase :

- Arrête de remettre tout ce que je fais en cause s'il-te-plait.

- Mais il en existe pleins d'autres à débourrer ! Regarde-le ! Il est complètement malade ce cheval, tu t'approches à peine du paddock qu'il te fonce dessus !

Je soupire. Stevie est une femme très sympathique, mais qui a tendance à être très –voire trop- prudente. A la longue, ça devient usant. Par réflexe, je passe une main dans mes cheveux attachés en un petit chignon :

- Tu as lu ce qu'il y avait écrit sur sa carte de présentation, non ?

« Sauvé de l'abattoir, et du traitement de ses anciens propriétaires ». Ce cheval a à peine trois ans et il est déjà traumatisé. Je veux l'acheter. Il est magnifique.

Pour accompagner mes pensées, je me tourne vers le paddock et fais un grand mouvement de loin afin de montrer une magnifique bête alezane. Une balzane blanche orne son postérieur droit et une liste s'allonge de son chanfrein jusqu'à ses narines. Et puis vu le prix qu'ils proposent, je ne vais pas me ruiner. Elle entre en résonnance avec mes réflexions puisqu'elle rajoute :

- Alexander, c'est presque de l'arnaque. 500 euros pour un espagnol non débourré, qui a perdu la boule, et qu'on ne peut pas approcher à moins de deux cents mètres, je trouve que c'est de l'arnaque. Mais enfin, tu veux en faire quoi de toute façon ?

- Stevie.

Elle sait que c'est un avertissement de ma part. Je n'ai pas tendance à être très bavard, au contraire. Je suis plutôt du genre silencieux, et je ne l'ouvre que lorsque je défends mon avis. Certaines personnes pensent même que je suis muet. Bah. Si muet rime avec pertinent, je veux bien être considéré comme tel. Je fais attention à dire uniquement l'essentiel. Les gens qui parlent pour ne rien dire, ça m'exaspère. Bien qu'au fond, je m'en contrecarre tellement que l'exaspération n'est pas vraiment ce qui prime. Je pencherai plus pour l'ignorance. Voilà, exactement. J'ignore. Et en ce moment même, si Stevie ne prend pas soin de la boucler, je vais me renfermer comme une coquille qui protège sa perle, et ne plus l'ouvrir jusqu'au lendemain. Elle en est parfaitement consciente, alors elle se trémousse, se pince les lèvres, baisse les yeux et se triture les mains. Dans sa tenue de travail de bureau, elle me fait rire. Complètement décalée avec l'esprit équin, elle porte un tailleur sur mesure, avec des talons aiguilles si haut que je me demande comment elle fait pour ne pas tomber.

Salvaje (BxB)Where stories live. Discover now