21. Vince et Antonio

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Leo Messi


               Paulo étale ses bras alors que je viens de me lever. Je souris et enfile mon pantalon d'entraînement. Je lance un regard vers le miroir. Mes cheveux sont en batailles et mes yeux sont cernés. J'ai plutôt mal dormi, cette nuit. Je m'inquiétais pour Paulo. Quand j'arrive dans le couloir, j'entends parler dans la cuisine.

"Je peux pas faire ça pour l'instant... On était d'accord, Vince, on attend un peu... Je sais, je sais.... Antonio ? Pourquoi tu me parles de lui ?... Rien à faire. Il n'approchera pas ton frère !... Comment ça il est à Barcelone ?... Je m'en occupe.... Ne t'inquiète pas, il ne sera bientôt plus un problème, c'est promis... Ouais, salut !"

                    Je décide d'entrer et de ne pas poser de question.

"J'ai préparé le petit déjeuner. Thiago est devant la télévision. Il a déjà petit déjeuner. Son petit frère dormait quand j'ai été vérifié. Votre ex-fiancée est partie se promener avec des amies, en ville.

-Merci, Enrique.

-Comment va Paulo ?

-Il va bien. Je crois. Il dort encore.

-Et vous ? Comment allez-vous ?

-J'irai mieux quand vous arrêterez de me vouvoyer !

-Et moi donc !

-Vous êtes le père de mon petit ami, je dois être respectueux entre vous !

-Vous êtes Leo Messi, je dois être...

-Un homme normal avec moi. Je déteste qu'on ne me voit pas comme une personne normale."

               Il hoche la tête et me tend une tasse remplie de café. Je lui souris pour le remercier et bois une gorgée du breuvage. Sucré comme il faut et aussi fort que je l'aime.

"J'ai déjà fait attention à la manière dont mon fils vous... te le prépare.

-Merci beaucoup, Enrique.

-Papa, moi a faim !

-Salut, mon ange ! T'as bien dormi ?

-Oui. Bonjour, Monsieur !"

                    Je souris et porte mon cadet, l'asseyant sur une chaise. Il me sourit et me fait un bisou. Je caresse ses cheveux alors qu'il croque dans une tartine.

                  Matteo saute de la chaise et va vers le salon en courant. Je checke derrière moi avant, d'à nouveau, faire face au père de mon petit ami.

"Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, vraiment, mais en arrivant, ce matin, j'ai entendu un morceau de votre conversation téléphonique. Je peux vous poser des questions ?

-Leo...

-S'il vous plaît ! Vous vivez sous mon toit où il y a, également, les quatre personnes les plus importantes à mes yeux alors, s'il vous plaît, répondez !

-Bien sûr.

-Qui sont Vince et Antonio ?

-Vince est mon fils. Le premier que j'ai eu. Avant Paulo. Antonio... Antonio est un homme qui en a après moi. Je lui ai planté un couteau dans le dos.

-Quel rapport avec Paulo ?

-Hein ?

-Vous avez dit à Vince que cet Antonio n'approcherait pas son frère. Vous parliez bien de Paulo, non ?

-Je vais tout faire pour protéger Paulo !

-Pardon ? Je rêve !

-Ma présence n'est pas anodine, c'est vrai. Je suis là pour le surveiller et le protéger !

-J'y crois pas ! dis-je, riant nerveusement. C'est une blague ?

-Leo, calmez vous, voyons !

-Non ! Je ne me calmerais pas ! Il vous est passé quoi par la tête, bordel ? Vous venez de ramener un trafiquant après votre propre fils !

-Un tueur à gages.

-Quoi ?

-Antonio est plus un tueur à gages qu'un trafiquant."

               Je le regarde, serrant les dents. Ma colère prend le dessus et je lui donne un coup de poingt en pleine tête. Il tombe à la renverse, se tenant le nez.

"Non mais t'es dingue ?"

               Je me tourne et vois Paulo. Il s'approche de son père qui s'est déjà relevé.

"Il avait raison. Ce n'était pas de sa faute. Je l'ai mérité. Il... Il a eu raison !

-Quoi ? De quoi il parle ? Leo ?

-Je veux que vous quittiez la villa. Maintenant !

-Mais...

-Je protégerai Paulo moi-même. Votre présence ici ne met pas Paulo moins en danger. Au contraire. Et, en plus de ça, vous mettez Antonella et mes deux fils en danger aussi ! Je ne m'inquiète pas pour ma santé et ma sécurité mais pour celle de mes proches. Pour celle de ceux que j'aime. Quittez cette villa. Maintenant !"

                Mes fils arrivent, courant. Paulo semble complètement perdu. Je soupire et me laisse tomber dans une chaise alors que Enrique s'en va. Mes deux fils ressortent alors que Paulo vient s'asseoir, à califourchon, sur moi. Il passe ses bras autour de mon cou et se serre contre moi. Je passe mes bras autour de sa taille.

"J'aurai pas dû lui faire confiance, pas vrai ?

-J'suis désolé, bébé ! Je suis désolé."

               Je caresse son dos et il embrasse mon cou.

✔️ Tant qu'il y a de l'amour [Léo Messi x Paulo Dybala]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant