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Paulo Dybala.


                    Je suis face à Léo, incapable de dire quoique ce soit.

"Raconte moi tout. Du début à la fin. demande-t-il.

-J'ai... J'ai eu son numéro a une soirée. Peu importe laquelle, je ne m'en souviens plus. L'autre soir... J'étais en train de me laver les mains dans la cuisine quand il a débarqué. Il n'a rien dit jusqu'au moment où... Il m'a dit que tu deviendrai violent avec le temps. Je suis venu te rejoindre, tranquillement. Puis y a eu le dessert. Tu es parti aider les gars pour les glaces et Antonella était parti chercher des pelles à tartes et il a recommencé. Il m'a dit que je n'étais qu'un pion pour toi. Tu connais la suite de la soirée. On est rentré, on a dormi. Puis plus rien jusqu'à ce qu'on arrive ici et que, bizarrement, tu es envie de venir.

-Bizarrement ? Je suis... J'étais ton petit ami, Paulo !"

                   Mon coeur se serre au verbe. Etais. Il ne se considère plus comme tel.

"Etais. soufflai-je.

-Je ne sais plus ou j'en suis, Paulo. Tu préfère croire mon pire ennemi plutôt que moi, bébé !

-Ne fais pas ça !

-Ne pas faire quoi ?

-M'appeler Bébé alors que tu ne me vois plus comme étant ton petit ami ! La fausse couche d'Antonella. Voilà ce que tu m'as caché !

-C'était un accident !

-Donc il avait raison. Il me disait la vérité !

-C'est arrivé une seule fois ! J'ai perdu le contrôle, une fois !

-Qui me dit que ça ne se passera pas avec moi ? risquai-je. Qui me dit que tu ne perdra pas le contrôle, un jour, avec moi ? Quand il m'a appelé, c'était pour me dire que si tu venais, c'était pas parce que tu t'inquiétais de moi, juste parce que tu es putain de possessif et que c'était justement parce qu'un mec s'était approché de ta femme que tu lui en a collé une qui l'a envoyé valser dans les escaliers puis à l'hôpital, faisant une fausse couche ! Qui me dit qu'un jour, après que j'ai passé la journée avec les gars, tu pétera pas un plomb en me frappant ?

-Mon amour pour toi, te le dit !

-Parce que tu n'aimais pas Antonella ?

-Bien sûr que si !

-Et pourtant, tu l'as frappé.

-Je ne l'aimais pas autant que je t'aime, toi !" s'exclame-t-il.

               Il se lève et s'accroupit face à moi.

"Je ne veux pas te perdre, Paulo. Parce que je t'aime beaucoup trop pour prendre ce risque. OK ? Je t'aime et je ne te ferais jamais de mal. Quelque soit les décisions que tu prendras...

-Même si je décide de continuer le foot, tu ne diras rien ?

-Promis.

-T'en es incapable, Leo.

-J'en suis capable.

-OK alors ça ne te dérange pas que je joue contre le PSG, dans une semaine ?

-Paulo !

-Quoi ?

-Tu sors de l'hôpital !

-C'était juste une crise ! Je vais bien !

-Pas la semaine prochaine...

-Tu vois, t'es pas capable d'accepter que je rentre sur un terrain.

-Si. Mais pas la semaine prochaine.

-Leo, si tu veux qu'on continue, ne mens pas. Ne mens plus. Plus de secrets. Et tu me donnes ton véritable avis sur le sujet."

               Son regard croise le mien et il soupire, hochant la tête, signe qu'il accepte mes conditions. Je pose mes lèvres contre les siennes. Je l'aime, mon dieu !

✔️ Tant qu'il y a de l'amour [Léo Messi x Paulo Dybala]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant