3. Nous sommes obligés

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Paulo Dybala.

               On monte dans l'avion pour rentrer en Argentine. Je n'ai jamais aimé les avions. Je m'installe sur un siège et tente de me préparer psychologiquement. J'ai déjà essayé de me contrôler mais je n'y arrive quasiment jamais. C'est maladif. J'ai toujours peur qu'il se passe quelque chose de mal. Léo s'assoit à mes côtés et me regarde un instant. Je force un sourire.

"C'est quoi ton sourire tout crispé, là ?

-Tu veux vraiment savoir ? ma voix tremble et sa main se pose sur mon genou.

-Bien sûr que je veux savoir, bébé. Parles moi.

-J'ai la phobie des avions. C'est con à dire mais je suis terrorisé dès que je dois monter dans l'un de ces engins.

-Je suis avec toi. Il ne t'arrivera rien.

-C'est aussi ce que mon père disait à ma mère. On voit le résultat."

                Son pouce fait des ronds sur mon genou. Je glisse ma main dans la sienne et il me sourit, se penchant pour m'embrasser. Je dépose, brièvement, mes lèvres sur les siennes et il me sourit. Sa main libre caresse ma joue et il embrasse mon front alors que les gars s'installent un par un dans d'autre sièges.

                La plupart des gars dorment alors qu'on vole depuis un moment. L'avion se secoue, en réveillant certain. D'autre, continue à dormir. Je ne les comprends pas.

"Tu sais que tu peux me lâcher ? Je ne vais pas m'envoler ? rit Léo.

-Désolé." soufflai-je.

               Je desserre sa main de la mienne.

"En raison de quelques turbulences, vous êtes prié de bien vouloir boucler vos ceintures de sécurité en attendant que la zone soit plus calme."

                Léo pose sa main sur ma main alors que je me crispe sur les accoudoirs.

"Bébé, mets ta ceinture et serre ma main, OK ?"

               Je hoche la tête et tente de me calmer, le temps de mettre ma ceinture. Une fois fait, je glisse ma main dans celle de Léo qui fait des ronds avec son pouce, contre le dos de ma main. J'ai envie de lui faire confiance en me disant que tout ira bien mais les photos du crash de l'avion de mes parents adoptifs me reviennent en pleine gueule.

               L'avion se pose et je m'autorise enfin à respirer normalement. Les turbulences ont durées un moment et j'ai cru mourir. Léo détache ma ceinture, voyant que j'en suis incapable. Je n'arrive pas à contrôler les tremblements de mes mains. Il se veut rassurant quand il pose sa main dans ma nuque et qu'il tourne mon visage vers le sien.

"On est à la maison, Paulo. C'est OK. Tu peux te détendre, maintenant.

-Tout se passe bien ? demande Angel.

-Ouais. Tout va bien.

-Je sais qu'il a peur des avions. C'est moi son voisin, d'habitude. T'es sûr que tu vas bien, Paulo ?

-Angel, sors avec les autres. Je vais attendre que tout le monde soit descendu, comme d'habitude. Ca va.

-OK. Si vous avez besoin, je vous attends en bas de l'escalier."

                Je hoche la tête, lui souriant faiblement. Léo pose sa main contre ma poitrine, sentant, sans doute, mon coeur battre la chamade. Je suis en sécurité, sur le sol argentin, avec mon désormais petit ami et je suis sain et sauf.

✔️ Tant qu'il y a de l'amour [Léo Messi x Paulo Dybala]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant