7.

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Paulo Dybala.


               Ses sourcils se froncent et je m'en veux d'avoir poser cette question à la con.

"C'est quoi, cette question ?

-C'était ridicule. Oublies. Je m'excuse.

-Non, Paulo ! Je n'oublies pas. il s'accroupit face à moi. Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tu me poses cette question ?

-Comment Antonella a eu sa cicatrice sur l'épaule ?

-Je ne sais plus exactement. Pourquoi ?

-Leo, je... Oublies !

-Non, j'oublierai pas ! Je n'oublierai pas que mon petit ami doute de moi et me crois capable de frapper les personnes que j'aime !"

               Je baisse la tête et il se relève, allant de son côté du lit. Il s'allonge et se tourne dos à moi, vers le mur. J'attrape le coussin et sors de la chambre, allant dans celle d'en face. Je ne pense pas que ça soit le moment de faire du forcing.

               Leo est sur la terrasse, prenant son petit déjeuner. Je m'assois après avoir embrassé ses cheveux. Je le fixe une seconde.

"Je suis désolé. Pour hier soir. Je n'aurai pas du douter de toi !

-C'est l'autre fils de pute qui t'a mis des doutes pleins la tête ? C'est Ronaldo qui t'a fait croire que j'étais capable de te frapper ?"

                 Je baisse la tête, honteux d'avoir pu penser qu'il en été capable. Il pose sa main dans ma nuque et je tourne la tête vers lui. Il colle son front au mien et je soupire.

"Je suis désolé, Leo. J'aurais jamais du douter de toi. Je te demande pardon.

-Tu es déjà pardonné. Mais cet espère d'enfoiré ? Je vais me le faire, un de ces jours. Il rentra chez lui dans un tel état que même sa mère ne le reconnaîtra plus."

               Il m'embrasse, m'attirant à lui. Je me retrouve sur ses genoux, à califourchon. Il pose ses mains sur mes hanches et ses caresses les caresse. Je me détache de lui.

"Je rentre sur Turin, aujourd'hui, bébé. On n'a pas le temps. riai-je.

-Je m'en veux de te laisser prendre l'avion seul. Tu déteste ça et je le sais. Tu ne préfère pas prendre mon jet ? Histoire que je sois à tes côtés si tu as besoin ?

-Leo, je...

-Paulo, je sais que ça te terrorise ! Je le vois. Ne me demande pas de te laisser faire ça seul. Je rentrerai en Argentine demain ou dans deux jours !"

                Je hoche la tête et l'embrasse amoureusement avant de commencer à prendre mon petit déjeuner, après m'être retourné sur les genoux de mon petit ami.

               J'attache ma ceinture et mes doigts se contractent d'eux même sur les accoudoirs. Je crois que Leo est parti demander quelques choses à son pilote. Quand il revient, il me sourit et m'embrasse avant d'accrocher sa ceinture. Il lie nos mains ensemble et l'avion se met en marche. Je resserre mes doigts autour des siens et il me sourit, me fixant. Une fois que nous sommes dans les airs, je reprends ma respiration.

"Tu sais qu'il ne t'arrivera rien, pas vrai ?"


FLASH-BACK


                Mon père me fait monter dans l'avion familialle et ma mère s'installe en face de moi, tout aussi terrorisée. On a toujours été comme ça, tous les deux. Mon père s'assoit à mes côtés alors que mon oncle, le frère de Maman, s'installe à côté d'elle. Quand l'avion se met en route, je serre douloureusement la main de mon père.

"Tu sais qu'il ne t'arrivera rien, pas vrai ?"


Fin Flash-Back


"Bébé, tout va bien ?"

               Je hoche la tête et me décroche, relâchant la main de mon petit ami. Il passe son bras autour de mes épaules et m'embrasse la tempe. Il se lève et je lui attrape la main.

"Je vais au toilettes, bébé. Je ne serai pas long. Gabriella sait ce que je prends comme boisson, habituellement. Choisis ce que tu veux ! C'est moi qui paye."

               Il me fait un clin d'oeil et remonte l'allée une fois que je l'ai lâché. Je regarde par le hublot et mon coeur fait un looping alors que je ferme les yeux. C'est vraiment pas pour moi, les avions. Ils me terrorisent tous autant qu'ils sont. Particulièrement les jets privés. Je prends une inspirations et tente de me calmer, jouant sur mon téléphone. Leo revient et s'installe en face de moi. En le fixant, je vois bien que quelque chose à changé, depuis hier soir. Depuis que je lui ai posé la question fatale. Je baisse la tête sur mon écran et continue de jouer.

✔️ Tant qu'il y a de l'amour [Léo Messi x Paulo Dybala]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant