Chapitre 3

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PDV Calleb

Les jumeaux, John, Matt, Nicolas et moi suivons les autres vers le gymnase. Sur le chemin, je vois des filles nous lancer des regards. En arrivant devant le bâtiment il y a une femme et un homme qui tiennent les portes pour nous laisser passer . Ce sont sûrement des pions. Non conscience, j'aurais jamais deviné. T'es un peu con sur les bords alors... . Ta gueule conscience. Avec le groupe nous nous plaçons vers le haut des gradins pour pouvoir voir tous les élèves. Bien sûr, dans la salle il y a un bruit de malade, tout le monde parle et hurle pour s'entendre. Au bout de quelques minutes le proviseur, suivi des professeurs principaux de terminale arrivent. Non sans blague on sait tous que les secondes et les premières sont rentrés hier. Je croyais t'avoir dit de la boucler conscience. Cela fait bien cinq minutes que le proviseur nous demande de nous calmer et de nous taire quand d'un seul le coup les portes claquent avec violence sur les murs, ce qui fait taire tous les élèves. Une jeune fille entre dans la salle sous les regards des autres élèves.

Proviseur : À ce que je vois la ponctualité n'est toujours pas votre fort Mademoiselle Taylor, dit-il avec sa tête de Hobbit.

Mademoiselle Taylor : On ne change pas les vieilles habitudes et de toute façon, je parie que votre discours est le même que celui de l'année dernière et d'il y a deux ans aussi.

Tous les lycéens se mettent à rire alors que le proviseur, lui, ressemble plus à une tomate bien mûre. Il demande ensuite le silence et dit à la fille d'aller s'asseoir.

Mademoiselle Taylor : Oui oui y'a pas le feu ! dit-elle en faisant les gros yeux.

Elle me tue cette fille mais elle n'a pas l'air facile à vivre. Mais je peux déjà dire qu'elle est plutôt pas mal. Elle se dirige vers un groupe de personnes qui lui font des signes de la main. Arrivée à leur hauteur elle leur fait la bise ce qui commence à énerver le proviseur.

Proviseur : Mademoiselle Taylor si vous ne voulez ...

Elle lui coupe la parole et lui dit :

Mademoiselle Taylor : Si vous ne voulez pas quoi? que vous appeliez mon père ?  Il vous dira qu'il n'a pas le temps pour ce genre de bêtises.

Puis elle s'assoit.

Moi: Le proviseur on dirait qu'il a vu un fantôme.

Ils me répondent tous par l'affirmation.

Léo et Alexi: Grave.

Nicolas: T'as trop raison frère.

Matt : Il est tout blanc.

John: Ah bon ?

Ok alors lui il écoute rien du tout ou alors il regarde ailleurs. Je décide donc de regarder là où il regarde mais non, il n'y a rien à part un mur gris. J'essaie de me reconcentrer sur ce que dit le proviseur mais rien à faire je m'en fous total et sa voix est tellement monotone... Je sors mon iPhone et fais un tour sur les réseaux sur sociaux.
Au bout d'un moment Léo me donne un coup de coude dans le bras.

Léo: Écoute il commence les classes ça serait con de louper nos classes.

Calleb : Oui grave mais je supporte pas sa voix à celui-là, bien sûr je montre le proviseur.

Ils se ressemblent mais se détestentWhere stories live. Discover now