Chapitre 2

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Chapitre 2 :  « Faut-il donc que ce qui est le plus vrai, le meilleur ait l'air si irréel, et que ce qui est irréel paraisse si vrai ? »

Point de vue de Tom.

Je ne réponds pas, essayant de me rappeler de ma fiancée. J'ai changé, et ce soir est le moment de le prouver. Je détourne les yeux ne supportant plus cette vue si excitante. N'importe quel mec serait tenté. C'est évident. Et pourquoi elle ne s'intéresse pas à quelqu'un d'autre aussi ?! Bon, ok je suis magnifique mais quand même.

- C'est ça, détourne les yeux grand frère. Empêche-toi de faire un acte que tu regretterais. Mais peut-être que tu ne le regretterais pas.

Bill me teste, je le sais. Pourtant ces paroles ont presque un sens dans ma tête. Si je cédais, Lucy ne l'apprendrais pas, et je pourrais continuer à faire comme si de rien n'était. Non, non, non. Un mariage ne peut être bâti sur des mensonges, il s'écroulerait bien trop vite. Mais si je considérais ça comme un enterrement de vie de garçon ? Après tout, ce ne serait pas une strip teaseuse que je me ferais mais une fille qui en a l'air. Où est la différence ? Non. Je ne peux pas. Enfin, je pourrais. Mais non. Après tout, si Lucy le faisait, je serai en colère, pire même. En même temps, qui tromperait Tom Kaulitz ! Hum calme les chevilles. Enfin, dire ça m'empêche de me concentrer sur cette beauté qui agite ses fesses devant mes yeux. Alors, si je dois me dire ça, je le ferai. Non, non, s'il te plaît, ne t'approches pas autant, non, enlève tes mains de mon torse. Non, par enlever je ne disais pas les abaisser.

- Tu sais, il est casé mon frère, lance Bill à la blonde.
- Oh, mais ce n'est pas ça qui m'arrête, répond-elle en me faisant un clin d'œil.
- Ecoute..., commencé-je.

Ses mains passent sous mon T-shirt, effectivement, ça ne l'arrête pas... Je n'ai aucune envie de lui dire d'arrêter. Elle me caresse peu à peu sous le T-shirt, et descend ses mains vers mon baggy. Il faut que je la stoppe.

- T'es vraiment... Hum... Très séduisante. Mais je ne peux pas...
- Pourquoi ?
, chuchote-t-elle à mon oreille.
- Parce que je suis casé, et crois-moi si je ne l'étais pas, il y a bien longtemps qu'on serait parti d'ici et que je t'aurai enlevé tous tes vêtements.
- Rien ne t'en empêche. Après tout, elle ne le saura pas si tu la trompes. Le célèbre Tom Kaulitz a bien le droit de se faire plaisir lorsque sa belle n'est pas là. C'est mieux qu'un plaisir solitaire. Tu ne préférerais pas avoir mes mains sur ton entrejambe plutôt que les tiennes ?
- Si. Bien sûr que si. Mais je ne peux pas.
- Très bien. Je ne vais pas te forcer. Surtout que je vois bien que tu ne me repousses pas parce que je ne t'attire pas, tu me repousses à cause d'elle. Ton regard sur moi me le montre bien.

Elle écrit son numéro sur une serviette qui traine, et me la glisse dans ma poche du baggy.

- Si jamais tu changes d'avis, appelle-moi beau gosse.

Elle part, me laissant là. Je soupire. Les autres me regardent, en rigolant.

- Etonnant Tom, rigole Georg.
- Oh c'est bon hein.
- Tu aurais pu tirer ton coup, elle était pas mal
, me provoque mon cher frère.
- Laissez-le un peu.
- Merci Gustav.
- C'est vrai quoi, le pauvre petit Tomi ne peut plus se faire toutes les filles, il est en phase de déprime là,
dit Gustav en éclatant de rire.

Merci de l'aide les mecs, vraiment. Je me tais, et me ressers un verre de Vodka. Autant boire que supporter leurs conneries.

Fin du point de vue.

Munich. 15 juin 2009. 10h00.

Les garçons s'apprêtent à faire leur première interview de la journée pour un magazine. Ils ont tous la gueule de bois, ce qui n'est pas évident pour une interview. Qu'importe, il faut assurer. Les questions défilent, toujours les mêmes. Ça en devient lassant. L'interview prend enfin fin, les garçons font quelques photos pour l'illustrer.

Sensual PleasuresWhere stories live. Discover now