Either You Want Me Or You Don't [Camren]

Chapitre IX- Je ne la comprends pas

Deux jours se sont écoulés après la visite de Lauren chez moi pour "travailler notre exposé". Oui puisque nous n'avons pas vraiment travaillé, j'étais beaucoup trop angoissée, elle me stressait. Pourtant, aujourd'hui je la vois comme si elle n'était jamais venu. Elle continue à rire de moi avec Normani. Hier c'est elle-même qui m'a fait une béquille, et je suis tombé je me suis fait horriblement mal à mon genou. Et même quand elle était seul, même pas un désolé ou je ne sais quoi. Mais après tout pourquoi elle aurait pitié de moi ? J'ai vraiment l'impression de ne servir à rien. Mais de toute façon je pense que c'est le cas. Dans une heure, ce sera l'heure de notre cours d'espagnol. Nous allons devoir travailler toutes les deux pour l'exposé. Comment va-t-elle être ? Va-t-elle être gentil comme l'autre jour, où elle va continuer à être méchante et injuste avec moi ? Tellement de questions et tellement peu de réponses... que pense-t-elle réellement de moi ? Cette question, je me la pose depuis tellement de temps. Et bizarrement quand elle m'a dit qu'elle était née à Cuba, tout comme moi, j'ai une sorte de vision comme si je l'avais déjà vu avant. Mais je suis totalement paranoïaque, je suis sûre que je ne l'ai jamais vu avant c'est sûrement qu'une impression après tout...

La sonnerie retentit et c'est l'heure du déjeuner. Je rejoins Dinah et Ally, puis nous entrons dans le réfectoire. Ce n'est pas forcément délicieux ce que l'on mange mais c'est déjà ça, de toute façon je n'ai pas un gros appétit aujourd'hui. Mais pensées tournées vers Lauren sont plus forte que l'appétit qui est en moi. Je prends mon plateau en main et me sert de ce que je veux exactement, même si je donnerai la plus part de ma nourriture à Ally ou à Dinah. Je soulève mon plateau et me dépêche rapidement à trouver une place avant que quelqu'un me le fasse tomber. Et je crois que j'ai réussi puisque je suis maintenant assise sur une chaise, et je commence tout d'abord à boire un verre d'eau. Je dois dire qu'il fait très chaud à Miami, même si à Cuba c'est encore pire. Malheureusement je ne peux pas mettre de vêtements légers du à mes cicatrices qui sont encore voyante. Il y a des moments où j'ai vraiment honte d'en avoir sur mon corps.

Seulement, lorsque je m'apprête à boire mon verre d'eau, je sens un liquide froid couler sur ma tête. Je me retourne rapidement et m'aperçois que c'est Lauren qui me verse le contenu complet d'un piché sur ma tête. Je me lève rapidement et la regarde d'un air furieux. J'avais juste envie de la tuer à ce moment-là, pourquoi est-elle gentil avec moi lorsqu'on est que toutes les deux, et une peste lorsque nous sommes au lycée. Pour une fois ce ne sont pas des larmes de tristesse qui coule, se sont des larmes de rage. Alors inconsciemment, ma main vient s'abattre sur sa joue d'une façon extrêmement violente. Un bruit assourdissant se fait ressentir dans la salle. Tout le monde a le regard tourné vers moi. Je viens tout juste de me rendre compte de ce que j'aime faire... Lauren tiens sa joue qui devient rouge écarlate, tendis que je bafouille des excuses qui sont presque inaudible. Je ne sais plus quoi faire complètement. Je ne voulais pas faire ça, mais pourquoi est-elle comme ça avec moi ?! Je pars donc en vitesse à l'extérieur du réfectoire, et cours le plus vite possible, jusqu'à une salle de classe inoccupé, c'est-à-dire la salle d'espagnol. Je sais que la prof n'est pas là le matin ni pendant l'heure du repas. Je vais attendre sagement qu'elle arrive, je sais que la porte est ouverte puisqu'il y a les agents. Je leur demande de rester, ils acceptent.

Je reste alors à ma place de d'habitude, sur ma chaise les bras croisés sur la table et ma tête à l'intérieur. Mes sanglots se font souvent entendre, heureusement que les agents d'entretien sont déjà partis. Je reste seule et j'en ai grandement besoin. Je grelotte à cause de la fraîcheur de l'eau qui a était versée sur ma tête. J'ai beaux être habillé en pull et en jean, j'ai quand même froid au crâne. Je ne veux plus voir quiconque. C'est à ce moment-là que je prends une feuille qui avait dans la poche ainsi qu'un stylo que je garde toujours avec moi. Et je commence à écrire la suite du texte que j'avais commencé au dernier cours d'espagnol. Au fur et à mesure que le texte avance je me rends compte qu'il pourrait être facilement dédié a Lauren. Mes sanglots se font de moins en moins bruyant, et ma respiration se calme. L'écriture a vraiment le pouvoir de me calmer.

Mais plus j'avance dans mon texte, plus mes pensées se font lourdes. Et sous un coup de colère je jette mon stylo et ma feuille par terre et tape sur la table avant de fondre en larmes à nouveau. Je pourrais me sentir faible à tout le temps pleurer comme cela... ma rage, ma tristesse, ma peine,... mes bras et mes mains cache mon visage rouge écarlate est rempli de larmes. Mais alors que je continue à suffoquer de pleures, je sens deux bras m'entourer... bizarrement je reconnais cette odeur, celle que j'avais auparavant senti lors ce que j'étais chez moi. Oui, effectivement, c'est l'odeur du parfum de Lauren. Je n'ai même plus la force de la repousser, même si j'ai fortement envie de lui crier dessus. Lui demander pourquoi elle est comme ça avec moi. J'ai envie de la détester, mais je n'ai pas envie d'arrêter de l'apprécier. Comment arrive-t-elle à me faire sentir comme ça ? Pourquoi est-elle douce avec moi tout d'un coup ? Il y a peine 20 minutes, elle m'avait versé un pichet d'eau fraîche sur le visage pour rigoler, se faire faire une bonne impression aux yeux des autres. Mais à mes yeux elle était qu'une ordure à ce moment-là. Mais à présent j'ai envie d'apprécier ce toucher.

La sonnerie retentit, elle se place sur la chaise à côté de moi. Et attends patiemment que je me calme en frottant doucement mon dos. J'aimerais tellement avoir des réponses à mes questions maintenant...

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